Ce printemps, la sarriette est un énorme coussin rose. Que de vie sur et autour d’elle. Le vent , l’effleurant, diffuse son parfum, plus fin que celui du thym. Les abeilles font une belle vendange de pollen et nectar. Quel bonheur de les contempler si actives. Il me semble qu’elles sont plus nombreuses que deux années en arrière. Rassurant vu tous les dangers qui les menacent.
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Une gigantesque euphorbe pousse gaillardement à soixante centimètres. Son inflorescence attire beaucoup de monde. Là aussi les butineuses sont à leur affaire. Le supermarché du coin est à leur goût! :). D’autres hôtes, redoutables et discrets, guettent la bonne fortune.
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Cette mouche s’est faite prendre. Dure loi de la jungle de mon joli talus fleuri. Certaines ont plus de chance; ou bien sont sauvées de part leur tour de taille . imposant.
Celle ci-contre, une tachina ( fera ou bien magnicornis) butine tranquillement le doux miellé . C’est la première fois que je l’observe dans mon petit univers.
A l’automne, souvenez-vous, un gros pied de fenouil, mêlé à cette remarquable labiée, était habité par une chenille de machaon ( ici ) . Un splendide papillon est venu pondre ( peut-être cette chenille là) sur les plumes anisées . Que de choses passionnantes à observer. Que d’histoires à imaginer!
Le jaune soufre de l’iris hollandais secoue l’harmonie rose et verte . Il n’a pas de parfum mais qu’importe. Lui aussi attire par ses propres codes de séduction.
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