Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

10 mars 2024

Les coccinelles

La coccinelle! Tout le monde connaît ce bel insecte rouge à pois noirs de nos jardins. Savez-vous qu’il en existe 5000 espèces!  Pour ma part, j’en ai observées de plusieurs types dans mon petit univers.

Coccinella septempunctata– coccinelle à sept points. Cette autochtone  est la plus fréquente en France. Elle est également la plus grosse  avec la coccinelle asiatique: 7 à 8 mn.

Sa larve. Une redoutable chasseresse friande de pucerons. Cette aphidiphage mange entre 100 à 200 pucerons/jour. Excellente alliée du jardinier!

Larve cotonneuse de la coccinelle cryptolaemus montrouzierri. Je n’ai pas retrouvé la photo de l’adulte dans mes albums. Mais vous pouvez découvrir sa « bouille »  ICI

 

Harmonia axyridis– coccinelle asiatique. Ce magnifique coléoptère présente une large gamme de couleurs et de nombre de points. Cela va du rouge à points noirs au noir à points rouges en passant par de nombreuses nuances de jaune. Redoutable prédatrice de pucerons,  Importée de Chine au début du XXème siècle en Europe et aux États Unis. Depuis, on a découvert qu’elles sont porteuses d’un virus mortel pour nos coccinelles indigènes.

 

Oenopia conglobata– coccinelle zigzag, appelée également  coccinelle rose.

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Psyllobora vigintiduopunctata- Coccinelle à vingt deux points. Ci-dessus vous avez l’imago  (adulte) et sa larve.

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La coccinelle passe par quatre stades: l’œuf, la larve, la pupe et l’imago. Ci-dessus voici la pupe. Une sorte de sac fixé au végétal où le coléoptère termine sa métamorphose.

Au sortir de sa mue, ci-dessus, une coccinelle en train de sécher. Très vulnérable aux prédateurs car toute molle. Née jaune pâle, en durcissant, elle se colorise et ses taches apparaissent.

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MMR ( tous droits réservés)

4 février 2024

Drôle de faciès!

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 6 h 43 min

Vous devez connaître le début de la chanson de Johnny Hallyday – ( paroles de Gilles Thibaut)

« Quoi ma gueule ?
Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?
Quelque chose qui ne va pas ?
Elle ne te revient pas ?  »

Au jardin, certains de mes petits visiteurs, ou locataires, pourraient très bien  s’exclamer de même lorsque je les observe d’un peu trop près! 😀

Le fourmilion: insecte névroptère, famille des Myrméléonidès. Plutôt discret, il évolue en trois phases: larve, nymphe et adulte. Si ce dernier se nourrit de pollen, la larve est une redoutable prédatrice. Elle creuse un entonnoir au fond duquel elle attire ses victimes. Elle semble avoir une prédilection pour les fourmis. Tant mieux:!  Il  y en a bien trop dans mon jardin.

L’ascalaphe: insecte névroptère: famille des ascalaphidés. Ils volent à deux ou trois mètres du sol, attrapant mouches et petits insectes. Leurs larves, semblables à celles des fourmilions, vivent sur le sol, dans la litière ou sous les pierres ( renseignement Wikipédia).

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Le phasme: insecte appartenant à l’ordre des Phasmatodea. La tête est petite et porte des antennes. Cet insecte-bâton, se nourrit de végétaux.

Plutôt de mœurs nocturnes, il n’est pas facile à dénicher. A moins, comme le brun, d’avoir la bonne idée de s’octroyer une petite pause sur la façade.  Le vert, lui, a été dérangé par l’arrosage de mes fraisiers en jardinière. Enfin, singulière particularité: le phasme ne comprend que des femelles se reproduisant par parthénogenèse  thélytoque.: ne donnant que des femelles.

Le fulgore: insecte hémiptère, famille des Dictyophara europaea, sous famille des Fulgoroidea. Ce sont des piqueurs/suceurs végétariens tels que les pucerons, par exemple. Mais, peu nombreux, leur impact est totalement négligeable.

Il évolue de la couleur rose à un beau vert acide.

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MMR

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3 décembre 2023

Histoires de lézards

Filed under: animaux, insectes...,littérature — Étiquettes : , , , — Martine @ 4 h 56 min

Chaleur écrasante_

Pendant la sieste du chat

Un lézard lézarde

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Extrait de mon recueil: « Paroles de jardin »

 

Ce matin là, à l’image des précédents, Slisss quitte sa caverne calcaire, escalade le rocher, puis s’étale de tout son long. Engourdi par la fraîcheur de la nuit, ce beau mâle offre aux rayons revigorants du soleil ses vingt centimètres. Il gît, fermant à demi ses paupières. Parfois, avance une patte que terminent cinq longs doigts fuselés. Sa robe, aux taches discontinues, plutôt verdâtre, brille, étincelle sous le ruissellement lumineux. A quoi rêve-t-il? A quoi peut-il penser? Entre sept et dix heures, cette bronzette, n’a qu’un but: élever sa température. Puis, rôti à point, ses batteries rechargées, le lézard des murailles est fin prêt. Slisss, du haut de son promontoire, examine les alentours. Coup d’œil vers le bas où se pressent pâquerettes, myosotis, violettes et gazon miteux. Puis il jette un cil vers l’azur, pour l’heure déserté des oiseaux. Rassuré, Slisss descend prudemment, toujours aux aguets, vers les caches herbeuses. Il explore, furette, gobe une mouche, se régale de quelques pucerons. Ce menu, bien que varié, est loin de contenter son estomac gargouillant. Il ambitionne quelque chose de plus consistant. Le monte-en-l’air se coule entre les souches d’iris: rien. Au pied des euphorbes peut-être? Néant. Désappointé, mais nullement découragé, le lézard serpente d’une ombre lavande à une éclaboussure dorée, toujours sur le qui-vive. Son safari le conduit au pied d’escaliers décatis par les ans. Là, une agitation sourd d’une fissure, l’attire et le retient. Plusieurs fourmis, à la livrée rouge et noire, se livrent à un étrange exercice. De minuscules ouvrières entrent et sortent, parfois accompagnées par des soldats aux mandibules agressives. Fondu dans la verdure, Slisss attend. Le manège incompréhensible se poursuit, quand soudain surgissent une, puis deux fourmis ailées. Elles avancent hésitantes, malhabiles, sur la marche tavelée de lichens. Quelques chanceuses s’envolent. Mais un bon nombre terminent dans la gueule du pillard. Ce fretin bien agréable ne cale pas sa panse affamée. Vif éclair, Slisss franchit la frontière bétonnée, reprenant sa quête entre thyms et géraniums vivaces. Au vert fenouil se confond un anis dodu à souhait. Mais il en faut plus pour tromper la pupille affûtée du saurien. Slisss examine la chenille. Cette dernière est lisse, énorme. Il la pince à peine, comme pour goûter cette nourriture alléchante. Puis, la saisit à mi-corps, pour la relâcher aussitôt. Nouvelle tentative en mordant près de la tête. Toutes ces agaceries font rétracter son déjeuner. Le museau reptilien tente plusieurs approches, sans succès. Comment s’y prendre? Notre génie écailleux cogite, calcule; pour enfin, idée lumineuse, se placer face à son repas. Simple mais efficace. Le reste va tout seul. Déglutition après déglutition, la monstrueuse chenille termine au cimetière des gibiers. Repu, Slisss s’installe confortablement pour une nouvelle séance de farniente.

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MMR ( tous droits réservés)

8 octobre 2023

Au jardin assoiffé

Vendredi 29 septembre 2023: Nous sommes, paraît-il, en automne. Bien que la météo semble me souffler « c’est l’été », il y en a une qui n’oublie pas son rendez-vous. C’est la discrète orchidée Spiranthes Spiralis: la spiranthe d’automne au parfum de vanille. Famille des orchidacées. Ces ravissantes sont si nombreuses  cette année que j’ai renoncé à les compter. Elles émergent sous les fenêtres des chambres, contournent la maison, colonisent les dessous de l’étendoir et de l’olivier.

Avec la sècheresse, il reste peu de fleurs au jardin. J’avais laissé une grosse touffe de cette plante sauvage dont les inflorescences plaisent aux insectes.  Ici, le gros Bombus Terrestris: un hyménoptère extrêmement intéressant pour la pollinisation de nos potagers et vergers.

Se régalant à la même « table », une mouche aux nombreux noms: Eristalis Tenax: éristale tenace, éristale gluante, la mouche pourceau. Un diptère de la famille des Syrphidae. Excellente butineuse.

Cette plante a également attiré une abeille domestique et deux petites abeilles solitaires: Mégachile rotundata: abeille tapissière.  Un hyménoptère appartenant au genre Mégachile.  On peut apercevoir débordant son abdomen, la brosse ventrale servant à récolter le pollen. Elle découpe feuilles et pétales pour en tapisser son nid et est toujours très pressée.   C’est le Speedy Gonzales des abeilles!

Centaurium pulchellum: la petite centaurée. Famille des gentianacées.  Une plante annuelle fleurissant au printemps. Apparemment, celle-ci a décidé de remettre le couvert.

Pezotettix giornae : le criquet pansu ( si je ne fais pas erreur). Très présent au jardin mais invisible si je ne le dérange pas. Car sa couleur lui permet de se fondre à celle des herbes sèches. Cet Orthoptère appartient à la Famille des Acrididae.

Voici une vivace appartenant à la famille des Astéracées.  Certains la nomment marguerite d’automne. Personnellement je l’appelle Vendangeuse.  Pas exigeante, c’est une fidèle que j’aime à retrouver chaque année.

Un petit escargot, moins présent au jardin qu’il y a trente ans en arrière. Impossible de découvrir le nom de ce gastéropode.*

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Et pour terminer,  voici la vedette principale de ce vendredi: le petit papillon Zygaena Fausta. La zygène à collier rouge dont l’intensité des teintes varie d’un individu à l’autre. J’ai compté 8 zygènes à la suite, posés sur les rares scabieuses tenant encore le coup, le long de notre trottoir.  Ces quatre ou cinq pieds ont résisté à l’été, certainement grâce à l’ombre de la maison préservant un soupçon d’humidité.  Ce lépidoptère a la particularité d’avoir du cyanure dans le corps. Sa belle robe rouge et noire annonce aux prédateurs: Attention! Danger! Poison mortel!  C’est également un des personnages de mon recueil « Paroles de jardin ».

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MMR ( tous droits réservés)

*Finalement, je crois que j’ai trouvé: il s’agit de Trochoidea elegans- la troque élégante.

27 août 2023

Au soleil aoûtien

La sorcière aux doigts verts

Touille dans son chaudron

Le contraire de l’hiver

Au long manteau marron.

Est-ce l’appréhension

De vivre à découvert?

Gecko squatte la maison

D’un couple atrabilaire.*

L’abeille patibulaire

Fait de même, sans façon.

L’asiatique** gangster

Conforte l’invasion.

Somptueux papillon

Le Charaxe ° solitaire

Fuit la domination

Solaire et incendiaire.

L’araigne °° joue au poker

Sans tambour ni clairon

Avec un partenaire

Terminant saucisson.

Dépourvue d’avirons

Une barque mystère

Emporte sa cargaison

De rêves visionnaires.

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MMR (tous droits réservés)

* Il s’agit du couple de mésanges bleues occupant le nichoir au printemps. Ils sont très territoriaux.

** Megachile sculpturalis: l’abeille asiatique, invasive. Celle-ci a découvert notre hôtel à insectes et s’est installée en lieu et place d’autres abeilles. Pourtant, ce ne sont pas les places libres qui manquent!

° Charaxe jasius , Pacha à deux queues ou nymphale de l’arbousier. Un papillon africain migrateur, très présent sur le pourtour méditerranéen. Un des plus grands papillons diurnes européen.

°° Argiopa lobata- Argiope lobée- Arachnide. Cette araignée imposante est nouvelle dans mon jardin. Et elle est dotée d’un bel appétit! En cinq jours, son ventre de presque plat est passé à l’apparence d’un ballon de rugby. Entre son gros bide et ses couleurs, elle me fait penser à une mini pieuvre. Peut-être va-t-elle pondre? Elle fera peut-être l’objet d’un billet un de jour…

Merci pour tous vos commentaires déposés si gentiment.  Des échanges que j’ai lus avec un immense plaisir même si j’ai manqué de temps pour y répondre. 

2 juillet 2023

Un début d’été coloré au jardin ( suite)

Sur le billet précédent, je vous montrais surtout des papillons. Depuis, un ou deux autres se sont invités au banquet des scabieuses.  Leur nectar doit être fabuleux! Quel succès!

 

Lépidoptère- Famille des Lycaenidae- Argus bleu ou Azuré commun. La femelle a l’intérieur des ailes marron

Lépidoptère-  Famille des Lycaenidae- Argus bleu ou Azuré commun. Le mâle.

Lépidoptères- L’échiquier ibérique,  ou Demi-deuil, au premier plan. Et le petit argus, derrière.

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Hyménoptère- Famille Halictus scabiosae- Halicte de la scabieuse. Une excellente pollinisatrice.

 

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Hyménoptère- Une petite abeille sauvage aux très jolis yeux bleus.

Hyménoptère- famille  des scoliidae- Scolia unifasciata. Scolie à une bande.

Hyménoptère- Scolia Hirta- Scolie hirsute- Scolie à deux bandes.

Les scolies sont des guêpes solitaires, pas du tout agressives envers l’humain. A moins de vouloir les tenir dans la main. 15 à 22 mn. La femelle est plus petite que le mâle.  Cet insecte parasite les larves de cétoines, des scarabées en général.  Donc, elles régulent leur population et pollinisent également.

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Arachnide- Aranea- Genre Thomisidae-   Synema Globosum- La thomise globuleuse est surnommée Araignée crabe, en raison de ses deux paires de pattes qu’elle dresse comme le crabe.  Ou encore Araignée Napoléon, du fait de ce dessin noir sur son abdomen. Il y en a des jaunes, des blanches, des rouges, des  oranges.

Coléoptère- Famille des Cerambycidae- Stictoleptura cordigera- Le lepture cordigère est nommé généralement: lepture porte-coeur. Le plus souvent il apprécie les ombellifères, telles que les carottes.

Coléoptère- Famille des Cetonidae- Oxythyrea funesta-  La cétoine grise- Surnommée drap mortuaire. Petit scarabée.

 

Hyménoptère- Famille des Megachilidae- Tribu des Anthidiini- L’anthiidie est surnommée abeille cotonneuse,  car elle tapisse son nid ( dans la terre)  de fibres douces et laineuses. Chez moi, elle m’ont rasé de grandes parties de mes épiaires, ou encore la bourre des lychnis. C’est amusant de les voir évoluer, parfois avec un énorme baluchon. Le mâle est un redoutable protecteur de son territoire. Il chasse tout ce qui n’est pas ses femelles: abeilles, bourdons, papillons, mouches… Il fait un sacré ménage! Là, il se prépare à passer la nuit, accroché par les mandibules, la tête en bas.

Hyménoptère. Famille Vespidae-  genre Poliste-  Une petite guêpe pas du tout agressive. C’est un excellent pollinisateur qui construit son nid d’alvéoles en papier mâché. Elles pollinisent, mais chassent également beaucoup de chenilles.

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Hyménoptère. Famille des apidae. , genre Bombus.  Bombus terrestris: le bourdon terrestre. C’est le plus commun. Il fait son nid dans le sol. Parfois jusqu’à plus d’un mètre de profondeur.  Ce sont d’excellents pollinisateurs.

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Voici un poème à l’ambiance estivale, publié dans mon recueil « Tarentelle »

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VOLUTES ÉTÉ

 

Juillet or en fusion,

Terre lèvres fanées,

Tisonnent l’argenté

D’oliviers bras fusain.

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Blonde chevelure,

Ondulations blés mûrs

Offrent un masque mouvant

A la joie tramontane.

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Enjambées bubble-gum,

Motivations mollesse,

A l’ombre rouge-feu

Cache-cache soleil.

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Sieste aux pas incertains,

drapée fraîcheur enfuie,

Cajole mes pensées

En volutes été.

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MMR ( tous droits réservés)

25 juin 2023

Un début d’été coloré au jardin

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , , — Martine @ 4 h 23 min

La partie laissée sauvage du jardin, côté chambres. Les dernières orchidées sèchent, à peine discernables parmi les graminées et, surtout, noyées par une foule de scabieuses exubérantes. Esthétiquement, ce n’est pas très présentable. Qu’importe! Cette petite surface grouille de vie. Voici ce que j’ai photographié entre hier et avant-hier:

Hyménoptère: Bombus terrestris: le bourdon terrestre, sur la fleur du poireau. J’en ai vu un autre sur une scabieuse. Celui-ci, nettement plus gros que l’autre.

Lépidoptère:  famille des nymphalidae: le genre Melanargia

En voici un autre, esthétiquement très proche.  Entre le galathea, le lachesis, et d’autres encore, je préfère ne pas m’aventurer à préciser. Celui ci-dessus était plus petit que le précédent.

Famille des Nymphalidae Satyrinae : le Lasiommata megera: le mégère. Ou encore le satyre. Ce joli petit roux est assez présent.

Famille des Nymphalidae- satyrinae . genre pyronia. Pyronia cecilia. Ocellé de la Canche ou encore Amaryllis de Vallentin.  Grrrr! Insaisissable!

Famille des Pieridae : gonepteryx rhammi . Un citron, très clair, presque blanc dans le soleil, dont les ailes font penser à des feuilles.

Un autre citron , un peu plus foncé, et avec beaucoup de jaune à l’intérieur des ailes. Je pense que c’est le mâle. Ces deux citrons sont d’assez grande taille.

Famille des  Papilionidae. Iphiclides podalirius: le Flambé.

Famille des Nymphalidae: Brintesia Circe:  le Silène . C’est le plus grand de cette famille. J’en vu deux, en même temps. L’un bien plus petit que l’autre. Donc, mâle  ( 60 mn d’envergure) et femelle ( 70 mn environ)

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Famille des Pieridae. Plutôt petit. Mais comme je n’ai jamais pu le voir les ailes ouvertes, je n’ai pu l’identifier. 

Mais il y avait aussi des coléoptères, d’autres hyménoptères et une araignée. Ce sera pour la prochaine fois…

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Voici un poème écrit il y a quelques années, sur la petite faune du jardin

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LABIEES ET VENTRES CREUX

Microcosme fleuri,

Essence origan,

Brouillard neige anisée,

Bruisse de visites.

La soif insectivore

En guirlandes moirées,

Susurre son phrasé

Au langage crypté.

Alléchés, captivés,

Ailes constellées strass,

Les suceurs travestis

Hersent l’heure chaude.

Impromptu impatient,

Parenté astates1,

Corseté cuir et feu

Gloutonne l’ambroisie.

Mouches et moustiques

Escortent la vorace,

Gambillent leur refrain:

«Labiées et ventre creux»

1Astate: guêpe

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MMR ( tous droits réservés

 

28 mai 2023

Il y avait foule!

A une trentaine de mètres de notre mobilhome,  s’épanouissait un arbuste couvert de fleurs: un photinia. Cette abondance florale attirait une multitude d’insectes, extrêmement variés.

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Voici trois superbes lépidoptères: Un somptueux Vulcain en livrée ébène, carmin et blanc.  Un ravissant petit papillon bleu qui  m’a donné du fil à retordre. Cet Azuré  butinait lorsque j’étais trop loin pour le photographier.  A mon approche, zou! Il s’enfuyait. Le numéro trois: un papillon roux. Peut-être le Tircis?  Il y avait également un belle dame, mais j’ai raté ma série sur lui. Aussi, je vous en montre un,( pour celles et ceux qui ne le connaissent pas), posé sur le sol de mon jardin. Un beau machaon a survolé tout ce joli monde sans se poser. Mais, allez savoir? C’était peut-être un timide, venu siffler du nectar en mon absence!

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Ci-dessous

Un dernier papillon, que j’ai rarement le plaisir d’observer: il s’agit du sphinx gazé.  Quelle merveille!

La table servie devait être alléchante. En effet, en plus des lépidoptère, se côtoyaient  différents diptères. Cela allait de la grosse mouche bleu noir, que tout le monde connait, jusqu’au minuscule moucheron, en passant par plusieurs syrphes… tels que le syrphe ceinturé, l’éristale, et d’autres encore …

Ci-dessus: l’éristale. Attention: à ne pas confondre avec une abeille domestique.

Une autre mouche, assez petite. Peut-être le syrphe ceinturé.

Un autre syrphe. gros gabarit.

 

Un énorme bourdon. Un autre, nettement plus petit, se posait systématiquement au trois quart caché. Impossible à photographier. Ce qui est bien dommage. Cela aurait donné une échelle comparative avec ce mahousse costaud 🙂

Il y avait aussi des fourmis,  énormément d’abeilles domestiques ( mais peu d’abeilles sauvages), quelques coléoptères. Ci-contre, poilu, un petit scarabée. Peut-être tropinota hirta. A côté,  un autre,  d’une taille imposante, le cétoine doré ( cetonia aurata)

Bref!  Il  y avait foule!

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Merci pour tous vos messages et commentaires qui font vivre ce blog

🙂

14 mai 2023

Duo d’aigrettes garzette

L’aigrette garzette est  un très bel oiseau dont le ramage n’est pas à la hauteur du plumage.

Il pousse un cri  rauque: Kraaa! Kraaa! Kraaa! Cette sorte de petit héron me fait l’effet d’être un râleur qui n’apprécie pas que l’on vienne piétiner ses plates-bandes. J’ai plutôt l’habitude de l’observer  en septembre.

Exceptionnellement, en avril, de loin, j’ai pu admirer un couple en pleine parade nuptiale.

Tandis que l’un, immobile, se contentait d’observer; l’autre  s’éloignait en courant. Puis il déployait ses ailes

Retour à petits pas; et là, courbant le cou, il saluait, ouvrant de nouveau grand ses ailes.

A la suite de quoi, le couple se tournait le dos, semblant s’ignorer. Mais, pas du tout!

Les deux amoureux repartaient de concert vers la gauche, pour revenir  aussitôt après sur leurs pas.

Nouvelle séparation, chacun allant de son côté. Dispute? Différence d’opinions? Que nenni!

Les revoici d’accord pour marcher côte à côte.  Près d’eux, un couple de Tadorne de Belon* menait sa petite vie assez indifférent à cette chorégraphie neigeuse .

Ce petit manège a duré, duré, duré, si bien qu’il a fini par user ma patience et que je les ai laissés à leurs amours. J’espère qu’ils ont eu de beaux bébés. 😀

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MMR ( tous droits réservés)

*Tadorne de Belon: le plus grand canard de France.

Merci beaucoup pour vos commentaires, vos partages, qui me font tant plaisir et m’encouragent à continuer ce blog

16 avril 2023

L’écureuil du Bassin

Filed under: animaux, insectes...,Océan et Bassin d'Arcachon — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 5 h 37 min

Un de mes petits bonheurs du jour  ( parmi tant d’autres il est vrai) lorsque nous sommes en vacances au bord du Bassin d’Arcachon, c’est la visite d’un  écureuil.  Ce sujet a déjà été abordé à plusieurs reprises sur ce blog. Mais il est tellement source de joie que j’y reviens une fois de plus. Et ce ne sera pas la dernière.

J’ai été surprise d’apprendre que le terme écureuil était vernaculaire.

Renseignements Wikipedia: Il désigne en français  plusieurs types de rongeurs grimpeurs de taille moyenne , parfois même « volants ». Ils appartiennent presque tous à la famille des Sciuridés, qui comprend aussi les chiens de prairies et les marmottes, mais quelques écureuils volants font partie de la famille des Anomaluridés.  » 

Approfondir ses connaissances sur ce petit animal est une bonne chose. Mais pouvoir l’observer, c’est encore mieux! C’est du vif argent cette petite boule de poils!  Le vrai paquet d’nerfs! Il suffit d’une micro-seconde d’inattention et hop! Le voilà perdu de vue! Ah si! Tenez! Le revoici à la cime du chêne affairé à cueillir un gland fort appétissant.

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Mon copain l’écureuil et moi, c’est un peu comme le jeu du chat et de la souris. Lorsqu’il sent mon regard posé sur lui, il se fige et me surveille mine de rien. C’est du genre: « Tu m’vois! Mais si je ne bouge pas un poil, tu m’ vois pas! »

Cet habitant de la pinède n’est pas avare de facéties. Telle que cette fois là où un gros BONG! sur la toile de la terrasse du mobil-home nous fit violemment sursauter.

Ce n’était que p’tit Roux promenant sa fringale de glands ou de pignons. Mais à malin, malin et demi. En descendant la colonne de bois il réalisa qu’il se trouvait à environ  cinquante centimètres de moi. Statufié tout net! Temps suspendu de une, voire deux secondes qui me paraissent éternelles. l’APN était près de ma main. Sans quitter des yeux mon petit lutin de la forêt,  je me saisis de mon appareil et fis un cliché. Juste un seul!

Notre amateur de fruits secs fuyait déjà!

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MMR ( tous droits réservés)

Merci pour tous vos commentaires et partages qui font chaud au coeur

 

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