Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

30 juin 2024

La cigale

Filed under: animaux, insectes...,Poèmes — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 4 h 54 min

La cigale: ordre des Hémiptères. Famille des Cicadiae. Insecte piqueur/suceur. Il en existe 21 espèces en France.

Ce qui le différencie des autres insectes c’est que les mâles possèdent des structures abdominales de cymbalisation. Lorsqu’ils jouent leur musique, on dit qu’ils cymbalisent.  Chaque année il y en a de petites au jardin , aussi agitées que des puces. Elles effectuent de courts vols d’un  coin à l’autre, de l’olivier à la façade, d’un carré potager à l’arbousier… Leur chant est vif, très rapide.  D’ailleurs, je les ai baptisées les excitées! Le premier chant annonce: C’est l’été!

Ci-dessus: l’exuvie

Les larves vivent trois ou quatre années dans le sol. Alors que les imagos ( adultes) ont une durée de vie de quelques semaines seulement.

 

Ci-dessus: une petite cigale en train de sécher et de se colorer. Un moment où elle est extrêmement vulnérable.

Ses cousines de gros gabarit, viennent parfois se poser sur le mur mitoyen, ou sur le mimosa. Mais elles retournent bien vite sur les grands pins de l’espace communal.

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Cigale ( poème figurant dans mon recueil Tarentelle)

 

Le bleu brûle mes yeux, m’invite au voyage…

Séduisant et charmeur,

Aimant irrésistible,

L’indigo velouté aspire mes pensées…

Mon regard s’évade,

Danse, brise légère,

Moule son indolence au rythme de l’été.

Cigale,

Je suis cigale

Chantant l’amour lapis,

Les étreintes solaires sous un ciel de pinède,

L’ivresse térébenthine tourbillonnant le Moi

Comme sable en torrent.

Cigale,

Je suis cigale,

Offrande mois de Phoebe,

Je volute ma vie en notes musicales…

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MMR ( tous droits réservés)

2 juin 2024

La chrysope verte

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , , — Martine @ 6 h 47 min

La chrysope verte, nommée également demoiselle aux yeux d’or

Cet insecte appartient à l’ordre des névroptère,  famille des chrysopidés.

Actifs de mai à septembre, ils peuvent produire deux à trois générations. Ce sont d’excellents butineurs.  Mais, surtout, leurs larves sont de parfaits auxiliaires pour le jardinier.

Cette dernière est très moche en gros plan. Contentons-nous de la regarder de loin. A défaut de beauté, quelle remarquable chasseresse! Elle peut dévorer jusqu’à 30 pucerons/ jour. Ce qui représente entre 200 à 500 pucerons pour accomplir sa croissance.  A défaut de sa proie favorite, elle se rabat sur les  acariens, cochenilles et aleurodes.

Comment attirer ce bel insecte chez vous? Laisser un coin de jardin à l’état sauvage. D’autre part, installer des haies. Le maintien de celles-ci leur offre des abris pour passer l’hiver. Mais également de la nourriture grâce aux fleurs des arbustes: miellat et pollen, et enfin des lieux de reproduction. Chez moi, elles affectionnent les arbousiers, les lauriers tin, les spirées, un tas de petites branches mortes, de tiges sèches de fenouil…

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soleil au jardin-

la demoiselle aux yeux d’or

dévore, annihile.

 

les pucerons diminuent

le jardinier applaudit

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MMR ( tous droits réservés)

19 mai 2024

En rouge et noir

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , — Martine @ 6 h 58 min

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Au cœur des fleurs en offrande

Phébus flatte, caresse,

Trace un chemin scintillant

Vers leurs soies flavescentes.

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À l’heure méridionale,

Frac feu et pantalon noir,

Quelques coléoptères

Font bombance de nectar.

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MMR ( tous droits réservés)

Sur la marguerite: Trichodes apiarius: le clairon des abeilles. Famille des Cleridae, sous-famille des Clerinae. Ce coléoptère a la particularité d’élever ses larves au dépend des abeilles. Ce qui ne l’empêche pas d’être un excellent pollinisateur.

Sur le coquelicot: Stictoleptura cordigera: le lepture porte- cœur.  Famille des Cerambycidae  Cet autre coléoptère est un pollinisateur aimant les ombellifères ( telles que les carottes). Mais il ne dédaigne pas d’autres fleurs telles que les œillets, l’orchis pyramidale…

Merci pour tous vos commentaires que je lis toujours avec plaisir 🙂

 

28 avril 2024

Le forficule

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , — Martine @ 6 h 27 min

Pauvre insecte mal aimé qui ne mérite pas sa mauvaise réputation! Lui aussi pourrait chanter la chanson de Johnny Hallyday:  » Quoi ma gueule? Qu’est-ce qu’elle a ma gueule? »

Forficula auricularia; insecte dermaptère; famille des forficulidae. Son nom vient des cerques ( pinces)

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Absolument inoffensif. C’est un excellent auxiliaire du jardinier. Polyphage, il aime les végétaux prêts de se décomposer comme les fruits trop mûrs. Il raffole de pucerons, de psylles ( ennemis des arbres fruitiers)

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Fuyant la lumière ( lucifuge), le forficule recherche trous, fentes, écorces dégradées, pierres… La nuit venue, il part en chasse.

Pourquoi perce-oreilles?

Parce qu’on le retrouvait souvent dans les fruits à noyaux très mûrs. Les quartiers de pêches ou d’abricots étant nommés oreilles ou oreillons, le nom de perce-oreilles est demeuré.

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MMR (tous droits réservés)

Pour en savoir plus sur cet insecte extraordinaire: https://passion-entomologie.fr/le-perce-oreille-commun-forficula-auricularia/

24 mars 2024

Au bain

Filed under: animaux, insectes...,au Jardin: fleurs, arbres... — Étiquettes : , — Martine @ 6 h 25 min

Ces dernières années un nouvel oiseau vient visiter le jardin. Il s’agit de la fauvette à tête noire.  Calotte noire pour monsieur;  tandis qu’elle est rousse pour madame et les juvéniles.

Familles des sylviidae- Nom scientifique: Sylvia atricapilla*. Parfois, caché au cœur du plus gros des arbousiers, il m’offre une merveilleuse mélodie. Assez commun partout en France, on a plus de chance de l’observer là où la végétation est touffue ( ronciers, sureaux, haies). Ce passereau se nourrit de baies et d’insectes.

Nous l’apercevons souvent, occupé consciencieusement à débusquer ses proies sur  les troncs et branches de nos arbustes. Mais, cette fois là, quelle heureuse surprise il nous a accordée.

Une baignade fort éclaboussante! Ah ça! Il y allait de bon cœur!  Ce fût notre bonheur du jour!

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MMR (tous droits réservés)

* Renseignement LPO ( ligue de protection des oiseaux): ICI

10 mars 2024

Les coccinelles

La coccinelle! Tout le monde connaît ce bel insecte rouge à pois noirs de nos jardins. Savez-vous qu’il en existe 5000 espèces!  Pour ma part, j’en ai observées de plusieurs types dans mon petit univers.

Coccinella septempunctata– coccinelle à sept points. Cette autochtone  est la plus fréquente en France. Elle est également la plus grosse  avec la coccinelle asiatique: 7 à 8 mn.

Sa larve. Une redoutable chasseresse friande de pucerons. Cette aphidiphage mange entre 100 à 200 pucerons/jour. Excellente alliée du jardinier!

Larve cotonneuse de la coccinelle cryptolaemus montrouzierri. Je n’ai pas retrouvé la photo de l’adulte dans mes albums. Mais vous pouvez découvrir sa « bouille »  ICI

 

Harmonia axyridis– coccinelle asiatique. Ce magnifique coléoptère présente une large gamme de couleurs et de nombre de points. Cela va du rouge à points noirs au noir à points rouges en passant par de nombreuses nuances de jaune. Redoutable prédatrice de pucerons,  Importée de Chine au début du XXème siècle en Europe et aux États Unis. Depuis, on a découvert qu’elles sont porteuses d’un virus mortel pour nos coccinelles indigènes.

 

Oenopia conglobata– coccinelle zigzag, appelée également  coccinelle rose.

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Psyllobora vigintiduopunctata- Coccinelle à vingt deux points. Ci-dessus vous avez l’imago  (adulte) et sa larve.

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La coccinelle passe par quatre stades: l’œuf, la larve, la pupe et l’imago. Ci-dessus voici la pupe. Une sorte de sac fixé au végétal où le coléoptère termine sa métamorphose.

Au sortir de sa mue, ci-dessus, une coccinelle en train de sécher. Très vulnérable aux prédateurs car toute molle. Née jaune pâle, en durcissant, elle se colorise et ses taches apparaissent.

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MMR ( tous droits réservés)

4 février 2024

Drôle de faciès!

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 6 h 43 min

Vous devez connaître le début de la chanson de Johnny Hallyday – ( paroles de Gilles Thibaut)

« Quoi ma gueule ?
Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?
Quelque chose qui ne va pas ?
Elle ne te revient pas ?  »

Au jardin, certains de mes petits visiteurs, ou locataires, pourraient très bien  s’exclamer de même lorsque je les observe d’un peu trop près! 😀

Le fourmilion: insecte névroptère, famille des Myrméléonidès. Plutôt discret, il évolue en trois phases: larve, nymphe et adulte. Si ce dernier se nourrit de pollen, la larve est une redoutable prédatrice. Elle creuse un entonnoir au fond duquel elle attire ses victimes. Elle semble avoir une prédilection pour les fourmis. Tant mieux:!  Il  y en a bien trop dans mon jardin.

L’ascalaphe: insecte névroptère: famille des ascalaphidés. Ils volent à deux ou trois mètres du sol, attrapant mouches et petits insectes. Leurs larves, semblables à celles des fourmilions, vivent sur le sol, dans la litière ou sous les pierres ( renseignement Wikipédia).

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Le phasme: insecte appartenant à l’ordre des Phasmatodea. La tête est petite et porte des antennes. Cet insecte-bâton, se nourrit de végétaux.

Plutôt de mœurs nocturnes, il n’est pas facile à dénicher. A moins, comme le brun, d’avoir la bonne idée de s’octroyer une petite pause sur la façade.  Le vert, lui, a été dérangé par l’arrosage de mes fraisiers en jardinière. Enfin, singulière particularité: le phasme ne comprend que des femelles se reproduisant par parthénogenèse  thélytoque.: ne donnant que des femelles.

Le fulgore: insecte hémiptère, famille des Dictyophara europaea, sous famille des Fulgoroidea. Ce sont des piqueurs/suceurs végétariens tels que les pucerons, par exemple. Mais, peu nombreux, leur impact est totalement négligeable.

Il évolue de la couleur rose à un beau vert acide.

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MMR

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3 décembre 2023

Histoires de lézards

Filed under: animaux, insectes...,littérature — Étiquettes : , , , — Martine @ 4 h 56 min

Chaleur écrasante_

Pendant la sieste du chat

Un lézard lézarde

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Extrait de mon recueil: « Paroles de jardin »

 

Ce matin là, à l’image des précédents, Slisss quitte sa caverne calcaire, escalade le rocher, puis s’étale de tout son long. Engourdi par la fraîcheur de la nuit, ce beau mâle offre aux rayons revigorants du soleil ses vingt centimètres. Il gît, fermant à demi ses paupières. Parfois, avance une patte que terminent cinq longs doigts fuselés. Sa robe, aux taches discontinues, plutôt verdâtre, brille, étincelle sous le ruissellement lumineux. A quoi rêve-t-il? A quoi peut-il penser? Entre sept et dix heures, cette bronzette, n’a qu’un but: élever sa température. Puis, rôti à point, ses batteries rechargées, le lézard des murailles est fin prêt. Slisss, du haut de son promontoire, examine les alentours. Coup d’œil vers le bas où se pressent pâquerettes, myosotis, violettes et gazon miteux. Puis il jette un cil vers l’azur, pour l’heure déserté des oiseaux. Rassuré, Slisss descend prudemment, toujours aux aguets, vers les caches herbeuses. Il explore, furette, gobe une mouche, se régale de quelques pucerons. Ce menu, bien que varié, est loin de contenter son estomac gargouillant. Il ambitionne quelque chose de plus consistant. Le monte-en-l’air se coule entre les souches d’iris: rien. Au pied des euphorbes peut-être? Néant. Désappointé, mais nullement découragé, le lézard serpente d’une ombre lavande à une éclaboussure dorée, toujours sur le qui-vive. Son safari le conduit au pied d’escaliers décatis par les ans. Là, une agitation sourd d’une fissure, l’attire et le retient. Plusieurs fourmis, à la livrée rouge et noire, se livrent à un étrange exercice. De minuscules ouvrières entrent et sortent, parfois accompagnées par des soldats aux mandibules agressives. Fondu dans la verdure, Slisss attend. Le manège incompréhensible se poursuit, quand soudain surgissent une, puis deux fourmis ailées. Elles avancent hésitantes, malhabiles, sur la marche tavelée de lichens. Quelques chanceuses s’envolent. Mais un bon nombre terminent dans la gueule du pillard. Ce fretin bien agréable ne cale pas sa panse affamée. Vif éclair, Slisss franchit la frontière bétonnée, reprenant sa quête entre thyms et géraniums vivaces. Au vert fenouil se confond un anis dodu à souhait. Mais il en faut plus pour tromper la pupille affûtée du saurien. Slisss examine la chenille. Cette dernière est lisse, énorme. Il la pince à peine, comme pour goûter cette nourriture alléchante. Puis, la saisit à mi-corps, pour la relâcher aussitôt. Nouvelle tentative en mordant près de la tête. Toutes ces agaceries font rétracter son déjeuner. Le museau reptilien tente plusieurs approches, sans succès. Comment s’y prendre? Notre génie écailleux cogite, calcule; pour enfin, idée lumineuse, se placer face à son repas. Simple mais efficace. Le reste va tout seul. Déglutition après déglutition, la monstrueuse chenille termine au cimetière des gibiers. Repu, Slisss s’installe confortablement pour une nouvelle séance de farniente.

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MMR ( tous droits réservés)

8 octobre 2023

Au jardin assoiffé

Vendredi 29 septembre 2023: Nous sommes, paraît-il, en automne. Bien que la météo semble me souffler « c’est l’été », il y en a une qui n’oublie pas son rendez-vous. C’est la discrète orchidée Spiranthes Spiralis: la spiranthe d’automne au parfum de vanille. Famille des orchidacées. Ces ravissantes sont si nombreuses  cette année que j’ai renoncé à les compter. Elles émergent sous les fenêtres des chambres, contournent la maison, colonisent les dessous de l’étendoir et de l’olivier.

Avec la sècheresse, il reste peu de fleurs au jardin. J’avais laissé une grosse touffe de cette plante sauvage dont les inflorescences plaisent aux insectes.  Ici, le gros Bombus Terrestris: un hyménoptère extrêmement intéressant pour la pollinisation de nos potagers et vergers.

Se régalant à la même « table », une mouche aux nombreux noms: Eristalis Tenax: éristale tenace, éristale gluante, la mouche pourceau. Un diptère de la famille des Syrphidae. Excellente butineuse.

Cette plante a également attiré une abeille domestique et deux petites abeilles solitaires: Mégachile rotundata: abeille tapissière.  Un hyménoptère appartenant au genre Mégachile.  On peut apercevoir débordant son abdomen, la brosse ventrale servant à récolter le pollen. Elle découpe feuilles et pétales pour en tapisser son nid et est toujours très pressée.   C’est le Speedy Gonzales des abeilles!

Centaurium pulchellum: la petite centaurée. Famille des gentianacées.  Une plante annuelle fleurissant au printemps. Apparemment, celle-ci a décidé de remettre le couvert.

Pezotettix giornae : le criquet pansu ( si je ne fais pas erreur). Très présent au jardin mais invisible si je ne le dérange pas. Car sa couleur lui permet de se fondre à celle des herbes sèches. Cet Orthoptère appartient à la Famille des Acrididae.

Voici une vivace appartenant à la famille des Astéracées.  Certains la nomment marguerite d’automne. Personnellement je l’appelle Vendangeuse.  Pas exigeante, c’est une fidèle que j’aime à retrouver chaque année.

Un petit escargot, moins présent au jardin qu’il y a trente ans en arrière. Impossible de découvrir le nom de ce gastéropode.*

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Et pour terminer,  voici la vedette principale de ce vendredi: le petit papillon Zygaena Fausta. La zygène à collier rouge dont l’intensité des teintes varie d’un individu à l’autre. J’ai compté 8 zygènes à la suite, posés sur les rares scabieuses tenant encore le coup, le long de notre trottoir.  Ces quatre ou cinq pieds ont résisté à l’été, certainement grâce à l’ombre de la maison préservant un soupçon d’humidité.  Ce lépidoptère a la particularité d’avoir du cyanure dans le corps. Sa belle robe rouge et noire annonce aux prédateurs: Attention! Danger! Poison mortel!  C’est également un des personnages de mon recueil « Paroles de jardin ».

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MMR ( tous droits réservés)

*Finalement, je crois que j’ai trouvé: il s’agit de Trochoidea elegans- la troque élégante.

27 août 2023

Au soleil aoûtien

La sorcière aux doigts verts

Touille dans son chaudron

Le contraire de l’hiver

Au long manteau marron.

Est-ce l’appréhension

De vivre à découvert?

Gecko squatte la maison

D’un couple atrabilaire.*

L’abeille patibulaire

Fait de même, sans façon.

L’asiatique** gangster

Conforte l’invasion.

Somptueux papillon

Le Charaxe ° solitaire

Fuit la domination

Solaire et incendiaire.

L’araigne °° joue au poker

Sans tambour ni clairon

Avec un partenaire

Terminant saucisson.

Dépourvue d’avirons

Une barque mystère

Emporte sa cargaison

De rêves visionnaires.

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MMR (tous droits réservés)

* Il s’agit du couple de mésanges bleues occupant le nichoir au printemps. Ils sont très territoriaux.

** Megachile sculpturalis: l’abeille asiatique, invasive. Celle-ci a découvert notre hôtel à insectes et s’est installée en lieu et place d’autres abeilles. Pourtant, ce ne sont pas les places libres qui manquent!

° Charaxe jasius , Pacha à deux queues ou nymphale de l’arbousier. Un papillon africain migrateur, très présent sur le pourtour méditerranéen. Un des plus grands papillons diurnes européen.

°° Argiopa lobata- Argiope lobée- Arachnide. Cette araignée imposante est nouvelle dans mon jardin. Et elle est dotée d’un bel appétit! En cinq jours, son ventre de presque plat est passé à l’apparence d’un ballon de rugby. Entre son gros bide et ses couleurs, elle me fait penser à une mini pieuvre. Peut-être va-t-elle pondre? Elle fera peut-être l’objet d’un billet un de jour…

Merci pour tous vos commentaires déposés si gentiment.  Des échanges que j’ai lus avec un immense plaisir même si j’ai manqué de temps pour y répondre. 

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