L’orchidée. Quel joli thème pour ce nouveau rendez-vous avec « Le coucou du haïku », géré par Marie-Alice
L’orchidée , mainte fois admirée dans les jardineries, chez les fleuristes , est une reine dans son genre. Que dis-je, une impératrice
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Aux floralies
elle aimantait les regards
l’orchidée neigeuse
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Une fleur extraordinaire, captivante, sophistiquée à souhait. Tropicale ou équatoriale, elle a des millions d’admirateurs, de passionnés….
Mais, pour ma part, je préfère nos petites beautés indigènes.
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Parmi mes pâquerettes
Une invasion travestie-
Ophrys araignée
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D’année en année, à force d’attention, de protection, elles se multiplient en toute quiétude.
Avril voit crépiter l’or d’une petite ensorceleuse: l’ophrys lutea.
Tout d’abord cantonnée à l’étendoir, son aire de répartition s’étend sous l’olivier ainsi que vers l’arbre de Judée. Mais nulle part ailleurs. Elle semble préférer une zone plutôt sèche, type garrigue.
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Ophrys lutea-
Son or veut rivaliser
avec le soleil
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Leurs couronnes vertes se dressent déjà. Pourtant il faudra attendre le mois de mai pour admirer les sérapias sanguins.
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Au miroir
d’une goutte de rosée
Sérapias pique un fard
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La suit de très près une colonie
qui prend de l’ampleur. C’est la douceur rose bonbon de l’anacamptis pyramidalis. Elle se plaît partout dans le jardin: au soleil, à l’ombre, au sec, à l’humide. Rien de la rebute.
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Mai généreux-
Un troupeau de pucerons
se gave de sève
L’ophrys tout charme dehors
abri de l’araignée-crabe
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Et puis… et puis, une petite friponne, capricieuse d’un printemps à l’autre : ophrys apifera, nommée également orphrys abeille. Je lui trouve un air de lutin farceur. Elle semble rire à pleine gorge sous son bonnet phrygien.
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Zéphyr complice
disperse une invitation
Amour garanti
Ophrys abeille se rit
du faux-bourdon mystifié
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Juin éclaire l’avant dernière orchidée à s’épanouir: l’orchys-bouc. La plus grande de toutes. Dans de bonnes conditions, elle peut atteindre un mètre de haut. Son nom vient de sa réputation extrêmement nauséabonde. Chez moi, elles ne sentent rien. (ouf! Heureusement:) )
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Sans un bêlement
Chèvre-feuille et orchys-bouc
Entente cordiale
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Voici enfin la dernière. Fin septembre, début octobre : spiranthe spiralis
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Un parfum vanillé
s’élève des herbes sèches-
Orchidée d’automne
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MMR ( tous droits réserves)
Cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci