Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

11 juin 2023

Au jardin de Juin

La danse des nigelles

Sur un air Tramontane

Courtise le poète

 Rhythm ‘n’ blues occitan

Un duo Serapias

Castagnettes et tango

Ébouriffe les herbes

Clefs de sol amoureuses

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Indifférente aux flèches

De l’amour fandango

Le bleu-mer d’une mouche

Se saoule de pollen

Aux vagues des jupons

D’une rose mutine

Ondoyer et rêver

Au gré de son parfum

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MMR ( tous droits réservés)

Merci beaucoup pour tous vos commentaires qui font vivre ce blog. Quelle joie que de les découvrir! 🙂

15 mai 2022

Et voici mai…

Nous pourrions dire qu’en ce moment, c’est le jardin de toutes les senteurs. Œillets mignardises, pois de senteur, rosier ancien et chèvre-feuille poussent à qui mieux mieux leurs notes parfumées. C’est un enchantement olfactif!

Beaucoup de fleurs, cultivées ou sauvages, s’épanouissent en rivalisant de beauté et de fragrances étourdissantes. Ce qui fait le bonheur de maintes petites vies. Beaucoup d’oedémères ( coléoptères), de mouches ( diptères), quelques papillons ( lépidoptères) d’abeilles domestiques et sauvages ( hyménoptères) se croisent et s’entrecroisent un peu partout autour de la maison. A l’hôtel à insectes quatorze tubes de la canne de Provence ont leur bouchon d’argile. D’autres ont encore leur porte fermée l’année dernière. Chaque classe d’abeilles naissant à différents moment du printemps et de l’été. Ces jours -ci  des prétendants aux beaux yeux verts sont à l’affût et inspectent les tuyaux à tour de rôle. Ils sont trois  ce matin à faire le pied de grue sur l’hôtel ou les plantes à proximité. Ces demoiselles se font désirer.

Dans les jardinières les fraisiers sont en fleurs et commencent à développer leurs fruits. Mais les plus hâtifs sont ces jolis petits fraisiers des bois.  Pas assez sucrés mais quel parfum!

Cette année une ravissante surprise est née sous l’olivier. L’ophrys abeille ( ophrys apifera). Une orchidée sauvage très fragile et sensible à l’excès d’humidité. Ce printemps elles sont deux, à 50 cm l’une de l’autre. Dans le reste du jardin foisonnent les orchis pyramidales (anacamptis pyramidalis: rose fuchsia ou rose pâle), les sérapias rouge sang,  qui seront sous peu rejoints par les orchis bouc dont les hampes florales commencent à s’élever.

La fauvette mélanocéphale, dont je vous ai parlé la dernière fois, m’a offert une grande joie. J’ai eu la chance d’assister à sa chasse au cœur du pommier. Et celle-ci fût très positive. Mr Fauvette a capturé une grosse chenille verte bien grassouillette. De quoi bien nourrir sa nichée.

 

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Orchis pyramidales roses et sérapias rouge sang colonisent ma petite friche mais pas seulement. Elles font  à présent le tour de la maison et apprécient même pots et jardinières.

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Blog en pause.

Merci pour tous vos commentaires ici et hors blog qui réchauffent le  cœur.

MMR ( tous droits réservés)

7 mai 2013

Ophrys lutea+ le coucou du haïku

En attendant de vous raconter ma participation à la première Biennale du Pastel sec dans le Grand Sud, voici une petite balade au jardin.

Cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci

A la suite d’Ophrys petite araignée ( à présent complètement fanée, voire desséchée), voici Ophrys lutea qui entre en scène.IMG_6987_v1

Le pied mère renaît tous les ans sous mon étendoir. Protégé, chouchouté, celui -ci a grainé et engendré une quinzaine de « filles ».

Leur aire s’étend de plus en plus: près de l’arbre de Judée, sous l’olivier, sous un chèvre-feuille et , bien sûr, sous l’étendoir.

Parfois seule ou en compagnie de ses sœurs, cette orchidée aime également se nicher entre les orchis bouc ou les anacampsis pyramidalis ( orchys pyramidal).

Toutes se préparent pour la relève.

En attendant, cette jolie orchidée resplendit fièrement, ou discrètement, pour ma plus grande joie

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Très fréquente dans tout le Bassin méditerranéen, c’est une espèce protégée en Poitou Charente.   Pratiquement disparue en Auvergne. Absente sur une immense partie du territoire français.

Et chez moi… elle s’installe. Quel bonheur que de la retrouver chaque année plus dense. 🙂

MMR ( tous droits réservés)

Ajout!

Pour le coucou du haïku de Marie-Alice , ICI, ma participation sur la photo dorée du Bouddha de Mamylilou :

L’air du Temps morose-

Retrouver dans l’orchidée

la zen attitude

31 août 2011

Spiranthe d’automne

Filed under: Orchidées indigènes — Étiquettes : , , , , — Martine @ 18 h 18 min

L’an dernier j’avais eu la surprise de découvrir une jolie petite discrète… trop discrète.  Elle avait manqué être confondue avec les herbes blanchies par la sécheresse.

Hier, j’ai voulu tondre à la main la petite zone de la pelouse qui les abrite. Mais, malheur, j’ai coupé une tige fleurie. Une fois de plus, leur timide beauté m’a joué un tour. Du coup, j’ai commencé à regarder attentivement, à quatre pattes ( quelle allure). Ouf! Il y en avait une autre ( voir photo). Puis une autre encore, et une autre, une autre encore. Toutes en boutons.  La colonie s’étend. ( seulement trois pieds repérés en 2010). Un mois d’avance! Et j’ai failli , peut-être, les détruire. D’habitude, elles émergent d’une rosette de feuilles vert foncé . Et le parfum! Lorsque toutes  seront épanouies, j’espère sentir leurs fragrances vanille.

La dernière orchidée indigène à fleurir est un enchantement!

Voici quelques photos  prises  les 8 et 12 / 10/ 2010

Pelouse bohème-

Les ciseaux sont à l’ouvrage

Spiranthes en danger

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MMR ( tous droits réservés)

31 mai 2011

Orchidées au jardin

Nouveau rendez-vous pour la communauté de Hauteclaire, « entre ombre et lumière »  , ICI,, dont le thème aujourd’hui est orchidées.

Les orchidées exotiques sont très belles, éblouissantes nacres mystérieuses. Mais, chez nous, en Europe, la nature offre aussi de réelles petites beautés. A caresser des yeux car beaucoup sont en voie de disparition. Alors, s’il vous plaît, admirez mais ne cueillez pas, merci.

J’ai la chance d’avoir une pelouse propice à ces jolies petites originales. Lire mes précédents articles dans la catégorie  » orchidées indigènes ».

Cette année leur nombre a  doublé.

L’orchis pyramidale est la plus importante avec plus de quatre vingt plants fleuris. Beaucoup de petits espoirs ont pointé leurs plumets verts un peu partout. Ce qui fera le bonheur de maints insectes tels que ce longicorne à gauche ( stictoleptura cordigera). Les coccinelles et leurs larves, inlassables, fouillent, chassent sur ces terrains fuchsias. Le cri du puceron, le soir, au fond des orchidées, vous n’avez jamais entendu? Brrr, à vous glacer le sang! 🙂

Petit coin sauvage-

La guerre élytres et antennes

Séduction orchis

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Un seul et unique exemplaire , à un pas de l’étendoir, m’a émerveillée. Après quelques recherches, j’ai

lu qu’il existe des orchidées albinos. Celle-ci serait une orchis abeille dépigmentée. Si seulement elle voulait bien se plaire et croitre.

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Bijou inconstant-

Une orchidée au soleil

Abeille séduite

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Ce printemps voit aussi s’élargir l’aire d’une autre pittoresque. Un peu… non, assez gênante, elle s’est prise d’affection pour l’étendoir.  Une quinzaine d’ébouriffées se dressent sur deux mètres carrés environ.

Belles?  Pas vraiment. Mais très intéressantes, intrigantes à souhait.

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Près du chèvre-feuille-

L’orchis bouc , rubans au vent

Cache l’araignée

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Pas égoïste, Himantoglossum hircinum ( orchis bouc) accepte la compagnie de quatre autres cousines:

Anacamptis pyramidalis ( rose foncé)

Ophrys apifera ( rose clair)

Ophrys lutea ( jaune vif)

Serapias vomeracea ( pourpre)

En octobre, s’exhale un parfum vanillé, près de l’escalier ( première photo en haut ).  J’ai cherché et cherché encore…. et enfin, par hasard,j’ai fini par trouver.

Une tige  très verte à l’assaut de laquelle montaient de petites taches blanches. Elles étaient minuscules et se distinguaient à peine dans l’herbe desséchée, blanchie par l’été. Seulement trois spécimens . A quatre pattes, reniflant ma découverte, j’avais bonne mine. 🙂 Mais cela m’était égal. j’étais aux anges.

Intrigue vanille-

Une enquête au ras du sol

Surprise orchidée

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MMR ( tous droits réservés)

11 mai 2011

Champ d’orchidées

Nous voici bientôt à la mi-mai, mon champ d’orchidées arrive au summum de son épanouissement.

Dans la lumière du soleil levant, les teintes brillent, se détachent avec une netteté parfaite.

Trois sortes d’indigènes cohabitent gentiment sur zone, face au talus à la floraison plus conventionnelle.

Anacamptis pyramidalis

D’un rose très foncé, proche du fuchsia, presque blanc au cœur des petites fleurs. C’est la teinte dominante chez cette variété. Parfois, une timide, beaucoup plus pâle, apparaît. D’un seul spécimen il y a quatre ans, aujourd’hui leur nombre va croissant. Ce qui me réjouit. Je n’ai pas compté les pieds de tout ce joli petit monde.  Ces nombreux boutons offrent refuge à maints petits insectes. J’ai remarqué des pucerons noirs. Évidement, les araignées ne sont jamais loin. L’ ombre se fait vorace et impitoyable.

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C’est la loi du plus fort.  Une belle se multiplie avec enthousiasme: Serapias Vomeracea.  D’un seul individu il y a 4 ou 5 ans, le nombre atteint aujourd’hui la dizaine. Curiosité semblant me tirer la langue.  Son rouge sang est un théâtre où le drame joue à guichet ouvert…

Terminons le petit tour quotidien par ma jolie petite Ophrys apifera.

Je crains que cette année, elle ne soit la seule de sa fratrie à me sourire. Les deux plus anciennes, entre olivier et étendoir ont disparu. Deux « filles »  s’étaient installées de l’autre côté de cet arbre. Mais , à leur place,  règne le  vide herbeux et terreux. J’espère que celle-ci va  offrir  généreusement à mon petit univers ses graines minuscules…

J’aime sa bouille de lutin farceur.

MMR( tous droits réservés)

nota:

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18 avril 2011

Orchidées 2011

Filed under: au Jardin: fleurs, arbres...,Orchidées indigènes — Martine @ 9 h 30 min

Bien que très prise par la préparation de ma seconde exposition, j’ai tout de même pu m’échapper quelques minutes par-ci, par-là pour surveiller la floraison de mes orchidées indigènes.

La plus précoce est celle ci-contre:

Je crois que c’est l’ophrys arachniformis.

J’en ai compté 20 pieds, la plupart au même endroit.

Disséminées  parmi les pâquerettes, des anémones, scabieuses, herbes diverses et pissenlits… photo du 4 avril 2011

Je laisse la nature reprendre ses droits. L’ombre de la maison leur procure une certaine humidité. Ailleurs, le plein soleil, la légère pente  à tous les vents, ne les gênent pas non plus. Elles colonisent le dessous de l’étendoir et de l’olivier.

Ce matin  ( 18 avril) est un peu nuageux mais j’ai tout de même tenu à prendre un cliché de la seconde à fleurir. Une jolie jaune: Ophrys lutea:

Elle apprécie l’aire de mon étendoir. Mais j’ai eu la joie de découvrir deux « filles » sous l’olivier . Une troisième, à deux mètres de là au sud de l’étendoir. Et enfin, surprise, deux très beaux pieds, beaucoup plus haut, dans la même aire que les arachniformis, près de mon petit arbre de Judée.

Dès que le soleil daignera leur apporter une belle lumière je leur tirerai le portait.

Les pyramidalis commencent à se renfler. Ça pousse! Ça pousse!

MMR ( tous droits réservés)

2 septembre 2010

Orchidées suite

Filed under: Orchidées indigènes — Martine @ 7 h 15 min

Au mois de mai fleurit une autre orchidée: l’himantoglossum hircinum. Appelée plus familièrement orchis bouc. En raison d’un parfum caractéristique. Probablement qu’il lui manque quelque chose dans le sol car les miennes n’ont aucune odeur. Heureusement pour nos narines délicates! 🙂 On ne peut pas dire qu’elle soit très belle comme ses cousines. Par contre c’est une vraie curiosité, assez imposante. Sa taille varie , atteignant, pour les plus âgées, un bon mètre de hauteur. Essentiellement présente sous… mon étendoir , parfois cachée dans le chèvre-feuille. Le terrain, légèrement en pente, est argilo-calcaire donc très humide l’hiver et hyper sec l’été. Actuellement, la terre est craquelée, striée de fentes énormes. Un bon mois sans eau, pas eu l’orage du mois d’août. Un régime sec qui ne gène pas ces plantes puisque ( bien que cet été soit « costaud ») les étés sont généralement avares en pluies ici.

A l’automne, apparait tous les ans une touffe de feuilles assez larges, lancéolées, vertes, lisses, brillantes. Elles sèchent avec l’apparition de la superbe inflorescence. Celle-ci est composée de petites fleurs verdâtres, sortes de petits casques, tachetées de rouges au départ de la gorge d’où pend une longue lamelle. C’est assez amusant. On croirait qu’elle tire une langue se tordant au vent. Les insectes aiment aussi les visiter.  Abeilles, petites mouches, moustiques, pucerons… Il m’est arrivé de surprendre certaines scènes cocasses. J’adore me faire un petit film!  😉 Un coléoptère s’est posé et réalise qu’il n’est pas le premier. « Mince! Mais qui vois-je là? Un p’tit copain? Oups! Pardon Madame l’araignée! Je ne fais que passer! Si c’était un effet de votre bonté de ne pas me croquer! Bien aimable, merci! ». Ces orchis vont fleurir pendant tout le mois, grainer et sécher entièrement…J’aime beaucoup cette plante à la stature dominatrice parmi ses sœurs! La suite dans un prochain article…

MMR ( tous droits réservés)

29 août 2010

Orchidées indigènes

Filed under: Orchidées indigènes — Martine @ 7 h 36 min

Sur mon tout petit jardin naissent et se multiplient de jolies sauvageonnes: des orchidées indigènes.

Ces fleurs ne m’étaient pas inconnues.  Bien souvent rencontrées au bord d’un chemin, d’un fossé , en lisière d’un bois… Leur feuillage est bien caractéristique d’un plante à bulbe . Aussi la première année de notre arrivée quelle ne fût pas ma surprise et ma joie de découvrir leur présence. Évidement, pas question de tondre cette pelouse assez miteuse , ni de bouleverser le terrain pour la ressemer. Je tiens à mes petites merveilles. Gros sujet de discutions avec mon Cher et Tendre qui préfère l’ordre bien ras d’un tapi. Il n’a pas tort. Esthétiquement, l’argument se défend. Mes belles compositions printanières sont superbement mises en valeur par ce velours vert tendre où pas un poil ne dépasse ;). Mais, tant pis. Je tiens bon et propose même de tout tailler aux ciseaux s’il le faut! ( méthode appliquée cette année). Il faut dire que ces belles se plaisent bien chez nous. De quelques pieds ( évidement mal placés: en plein sous l’étendoir!) nous en avons maintenant plus d’une soixantaine. La première était facile à reconnaître. Une orchis pyramidale fuchsia: anacamptis pyramidalis. Mais par la suite, curieuse j’ai cherché plus de renseignements . L’Aude est un des trois départements le plus riche en orchidées indigènes.: 87 sortes. Sûrement grâce à la grande diversité de ses paysages: la mer, la plaine, les garrigues, la montagne… Surtout, il ne faut pas les cueillir : la plupart sont protégées car assez rares. Il ne sert à rien non plus de les arracher: elles ont besoin de vivre en symbiose avec un champignon. Apparemment, mon terrain en est bien pourvu puisqu’elles se développent extrêmement bien. Au fil des années, elles ressortent à partir de début mars jusqu’à fin mai pour la dernière.  Le détail de ces petites précieuses sera le sujet d’un prochain article. Aujourd’hui j’ai décidé de parler d’une nouvelle venue. elle a choisi le bord du trottoir… sous l’étendoir! C’est pratique tiens! Obligation de planter un bout de bois pour ne pas l’écraser! Que de grosses feuilles! Elles ressemblent à celles de l’orchis bouc mais, c’est bien tôt! Presque un mois d’écart. Chaque jour je viens la voir, lui tourne autour, l’examine sous toutes les coutures. Qui es-tu? Quelle sera la couleur de ta robe? Petites ou grandes fleurs? Je grille de curiosité . Et mon dieu que c’est long d’attendre le bon vouloir de madame… Enfin, un matin, elle laisse deviner un peu de rose. Cela me fait penser à l’orchis abeille . Un vrai petit bijou, encore à l’état de rosette de feuilles au ras du sol.  Serait-ce un hybride? Il paraît que c’est très courant chez ces fleurs; ce qui complique pour les différencier. Ma princesse aux voiles nacrés   prend son temps. Peut-être a-t-elle besoin d’un rayon de soleil pour secouer son inertie, la réchauffer , l’amener doucement  à s’ouvrir au monde… Ce jour là, je n’ai pas cessé de venir pour suivre d’heure en heure sa naissance. Elle ressemble bien à une ophrys apifera. Mais elle n’en a pas les feuilles et sa tête est beaucoup plus grosse. Une sorte d’éperon s’allonge, grossit et pointe face à elle, comme un nez camus. Quelle beauté! Je suis si contente! Je pense que c’est la septième de ma « collection ». D’où viennent-elles?  A notre arrivée il y en avait deux, peut-être trois. La première à fleurir est verte, assez quelconque , passant inaperçue dans l’herbe. Seul le hasard m’a permis de la repérer.  Sans doute les oiseaux larguant leurs fientes après avoir ingéré les graines sont-ils mes semeurs involontaires. Toujours est-il que la nouvelle venue peut se vanter de m’avoir tenue en haleine pendant plusieurs jours.  La dernière photo montre l’orchis abeille épanouie peu  de temps  après. Elles se ressemblent beaucoup. Si quelqu’un peut me renseigner, merci.

Lever hésitant-

La belle au jupon soyeux

se fait désirer

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MMR ( tous droits réservés)

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