Nous voici bientôt à la mi-mai, mon champ d’orchidées arrive au summum de son épanouissement.
Dans la lumière du soleil levant, les teintes brillent, se détachent avec une netteté parfaite.
Trois sortes d’indigènes cohabitent gentiment sur zone, face au talus à la floraison plus conventionnelle.
Anacamptis pyramidalis
D’un rose très foncé, proche du fuchsia, presque blanc au cœur des petites fleurs. C’est la teinte dominante chez cette variété. Parfois, une timide, beaucoup plus pâle, apparaît. D’un seul spécimen il y a quatre ans, aujourd’hui leur nombre va croissant. Ce qui me réjouit. Je n’ai pas compté les pieds de tout ce joli petit monde. Ces nombreux boutons offrent refuge à maints petits insectes. J’ai remarqué des pucerons noirs. Évidement, les araignées ne sont jamais loin. L’ ombre se fait vorace et impitoyable.
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C’est la loi du plus fort. Une belle se multiplie avec enthousiasme: Serapias Vomeracea. D’un seul individu il y a 4 ou 5 ans, le nombre atteint aujourd’hui la dizaine. Curiosité semblant me tirer la langue. Son rouge sang est un théâtre où le drame joue à guichet ouvert…
Terminons le petit tour quotidien par ma jolie petite Ophrys apifera.
Je crains que cette année, elle ne soit la seule de sa fratrie à me sourire. Les deux plus anciennes, entre olivier et étendoir ont disparu. Deux « filles » s’étaient installées de l’autre côté de cet arbre. Mais , à leur place, règne le vide herbeux et terreux. J’espère que celle-ci va offrir généreusement à mon petit univers ses graines minuscules…
J’aime sa bouille de lutin farceur.
MMR( tous droits réservés)
nota:
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