A l’enclos de mes murs pousse avec allégresse , surtout après un hiver et un printemps particulièrement pluvieux, une herbe exubérante. La bourgade aux abeilles, située sous l’olivier, est envahie par de menues plantes alors que d’habitude c’est plutôt genre pelé.
Le 18 mai j’y ai vu cette drôle de bestiole.
Depuis, un copain m’a appris qu’il s’agit d’un hyménoptère proche des fourmis: représentant de la famille des MUTILLIDAE . Cette mutille avait de belles couleurs, de grandes antennes. C’était la première fois que je la remarquais. Elle furetait, fouillait le moindre trou. Je me demandais si ce n’était pas une prédatrice d’abeilles car elle se trouvait en plein sur leur secteur. La réponse est oui car ces insectes déposent leurs œufs dans les nids de ces dernières. Attention! sa piqure est très douloureuse. Il vaut mieux ne pas marcher pieds nus, ni s’assoir dans l’herbe; et travailler avec des gants. Depuis, je ne les ai plus revues.
Et puis,
Un coléoptère accroché à son mat, lui tournait autour, comme une gogo danseuse.
Longues antennes
Regard pointu
Il palpe les secondes
De sa fuite programmée.
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A droite, des orchidées indigènes qui , au fil des années, s’installent avec bonheur et insouciance à l’orée de ma grande plate-bande fleurie. Ces sérapias couleur sang de bœuf, rivalisaient avec les grandes anacamptis pyramidalis aux jolis tons roses. Il y en avait plusieurs centaines. Posé sur son coussin rose trémière, un autre curieux locataire. Si je ne fais pas erreur, il s’agit d’un gros charançon: lixus iridis – référence: le monde des insectes: ICI
Plusieurs jolies surprises qui seront l’objet d’un autre billet
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Les problèmes sont presque tous résolus. Je revis( informatiquement parlant) Merci pour votre patience et gentillesse
MMR ( tous droits réservés)