Lors du billet précédent je vous ai parlé du château d’Esplas ICI
Voici à présent quelques vues du village. Beaucoup de bâtiments sont construits avec le grès rouge typique de l’ Aveyron.
Une grande place, vide, déserte. Pas de cris, de rires, d’appels ou de saluts. Même pas un bruit de télévision. Ce village semble endormi. Tout est net, propre, joliment fleuri. Une vraie carte postale.
Tiens! Un chien! Il aboie un peu, manière, comme on dit dans l’Aude. J’ignore si cette expression est aussi employée en Aveyron. Le chien, trottine jusqu’à nous, renifle un peu. Puis, finalement, nous réussissons l’examen de passage. Ce brave toutou esseulé quémande juste quelques caresses que nous lui accordons bien volontiers.
Après avoir contourné le château, nous découvrons une toute petite bâtisse. Nulle fumée ne sort de sa superbe cheminée. Il est vrai que nous sommes en été. Pas un chat ne somnole sur son seuil brûlé de soleil. Par contre, trois pas plus loin, une énorme touffe de lavandes bruisse de vie.
Je vous montre l’autre pendant du paysage vallonné entourant Esplas. Des champs, des près, des bocages, quelques villages lointains et les forêts au vert si profond.
Après nous être rempli les yeux de pur bonheur champêtre, nous prenons un chemin herbeux et caillouteux se coulant entre des murs pourpre. Il longe de vastes maisons pittoresques à souhait. Que de sujets à peindre!
Le parfum des tilleuls
Flotte
Invisible et sucré
Sur la blondeur du Temps.
Fragile compagnon
Un papillon
Roux
Joue à cloche-ailes
Entre ombres moussues
Et flaques soleilleuses.
Sur trois fils lumineux
Inconstants et bohèmes
Danse le quatuor mouches et moucherons..
Pris dans les rets de Ra
Chorégraphie simpliste
Ce yoyo zonzonne
Inconscient des secondes.
MMR ( tous droits réservés)
Merci pour toutes vos visites et vos commentaires que je découvre avec grand plaisir