Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

31 mai 2011

Orchidées au jardin

Nouveau rendez-vous pour la communauté de Hauteclaire, « entre ombre et lumière »  , ICI,, dont le thème aujourd’hui est orchidées.

Les orchidées exotiques sont très belles, éblouissantes nacres mystérieuses. Mais, chez nous, en Europe, la nature offre aussi de réelles petites beautés. A caresser des yeux car beaucoup sont en voie de disparition. Alors, s’il vous plaît, admirez mais ne cueillez pas, merci.

J’ai la chance d’avoir une pelouse propice à ces jolies petites originales. Lire mes précédents articles dans la catégorie  » orchidées indigènes ».

Cette année leur nombre a  doublé.

L’orchis pyramidale est la plus importante avec plus de quatre vingt plants fleuris. Beaucoup de petits espoirs ont pointé leurs plumets verts un peu partout. Ce qui fera le bonheur de maints insectes tels que ce longicorne à gauche ( stictoleptura cordigera). Les coccinelles et leurs larves, inlassables, fouillent, chassent sur ces terrains fuchsias. Le cri du puceron, le soir, au fond des orchidées, vous n’avez jamais entendu? Brrr, à vous glacer le sang! 🙂

Petit coin sauvage-

La guerre élytres et antennes

Séduction orchis

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Un seul et unique exemplaire , à un pas de l’étendoir, m’a émerveillée. Après quelques recherches, j’ai

lu qu’il existe des orchidées albinos. Celle-ci serait une orchis abeille dépigmentée. Si seulement elle voulait bien se plaire et croitre.

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Bijou inconstant-

Une orchidée au soleil

Abeille séduite

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Ce printemps voit aussi s’élargir l’aire d’une autre pittoresque. Un peu… non, assez gênante, elle s’est prise d’affection pour l’étendoir.  Une quinzaine d’ébouriffées se dressent sur deux mètres carrés environ.

Belles?  Pas vraiment. Mais très intéressantes, intrigantes à souhait.

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Près du chèvre-feuille-

L’orchis bouc , rubans au vent

Cache l’araignée

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Pas égoïste, Himantoglossum hircinum ( orchis bouc) accepte la compagnie de quatre autres cousines:

Anacamptis pyramidalis ( rose foncé)

Ophrys apifera ( rose clair)

Ophrys lutea ( jaune vif)

Serapias vomeracea ( pourpre)

En octobre, s’exhale un parfum vanillé, près de l’escalier ( première photo en haut ).  J’ai cherché et cherché encore…. et enfin, par hasard,j’ai fini par trouver.

Une tige  très verte à l’assaut de laquelle montaient de petites taches blanches. Elles étaient minuscules et se distinguaient à peine dans l’herbe desséchée, blanchie par l’été. Seulement trois spécimens . A quatre pattes, reniflant ma découverte, j’avais bonne mine. 🙂 Mais cela m’était égal. j’étais aux anges.

Intrigue vanille-

Une enquête au ras du sol

Surprise orchidée

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MMR ( tous droits réservés)

11 mai 2011

Champ d’orchidées

Nous voici bientôt à la mi-mai, mon champ d’orchidées arrive au summum de son épanouissement.

Dans la lumière du soleil levant, les teintes brillent, se détachent avec une netteté parfaite.

Trois sortes d’indigènes cohabitent gentiment sur zone, face au talus à la floraison plus conventionnelle.

Anacamptis pyramidalis

D’un rose très foncé, proche du fuchsia, presque blanc au cœur des petites fleurs. C’est la teinte dominante chez cette variété. Parfois, une timide, beaucoup plus pâle, apparaît. D’un seul spécimen il y a quatre ans, aujourd’hui leur nombre va croissant. Ce qui me réjouit. Je n’ai pas compté les pieds de tout ce joli petit monde.  Ces nombreux boutons offrent refuge à maints petits insectes. J’ai remarqué des pucerons noirs. Évidement, les araignées ne sont jamais loin. L’ ombre se fait vorace et impitoyable.

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C’est la loi du plus fort.  Une belle se multiplie avec enthousiasme: Serapias Vomeracea.  D’un seul individu il y a 4 ou 5 ans, le nombre atteint aujourd’hui la dizaine. Curiosité semblant me tirer la langue.  Son rouge sang est un théâtre où le drame joue à guichet ouvert…

Terminons le petit tour quotidien par ma jolie petite Ophrys apifera.

Je crains que cette année, elle ne soit la seule de sa fratrie à me sourire. Les deux plus anciennes, entre olivier et étendoir ont disparu. Deux « filles »  s’étaient installées de l’autre côté de cet arbre. Mais , à leur place,  règne le  vide herbeux et terreux. J’espère que celle-ci va  offrir  généreusement à mon petit univers ses graines minuscules…

J’aime sa bouille de lutin farceur.

MMR( tous droits réservés)

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