Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

29 mars 2015

C’est le printemps!

Filed under: au Jardin: fleurs, arbres... — Étiquettes : , , , , , , — Martine @ 6 h 33 min

IMG_3865_v1Cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci.

Printemps

A pas chassés

S’en vient

Émaille à petits coups de pinceau la pelouse ensauvagée.

Pâquerettes à la douceur neigeuse. Celle des bouquets enfantins que Maman remerciait d’un tendre baiser.

IMG_5621_v1Ipheions dont les étoiles cérulées colonisent subrepticement gazons et massifs.

Comme au théâtre, les orchidées indigènes attendent les trois coups soleil et giboulées pour épanouir leur beauté sophistiquée. L’ophrys araignée est la toute première à dresser sa tête si particulière.

Année après année, le muscari s’installe discrètement. Plus timide que l’iphéion, sa joliesse s’accommode d’un coin pelé, piétiné. Tendres clochettes festonnées ciel et nuages, reflet de l’humeur changeante mars- avril.

 Renaissance du jardin

Naissances lilliputiennes sous l’ombrelle d’une fleur, le parapluie d’une feuille….

La jeune sauterelle se régale de pucerons. Vert contre vert, la guerre est ouverte au cœur des splendeurs végétales…IMG_2890_v1

Phébus joue à cache-cache entre ses moutons gris de pluie. Cela ne décourage pas abeilles, mouches et bourdons. D’autres soleils les attendent…. Flotte un parfum de miel les guidant au secret de leur cœur. Ces butineurs vont d’un pompon à l’autre, furtivement maquillés de pollen à chaque passage.

C’est le printemps!

MMR ( tous droits réservés)

11 juin 2013

Diamants au soleil

Filed under: entre ombre et lumière — Étiquettes : , , , — Martine @ 4 h 28 min

Voici ma participation au thème entre ombre et lumière de Hauteclaire, ICI, sur une idée d’Anika

« Et ça continue, encore et encore », comme chante Francis Cabrel:IMG_6042_v1

La pluie tombe et tombe… sans se lasser…

Le seul à crier pouce

c’est le moral de tout un chacun.

Parfois, un sursaut du soleil  réveille quelques trésors du ciel.

Cadeaux volages suspendus  aux courbes d’une tulipe  frissonnante.

Les diamants paraissent éternels à l’orée d’avril … mai… juin….

Au retour d’un nuage alourdi de giboulées couleur de nuit,IMG_7666_v1 il est un petit lutin qui rit, rit, à gorge déployée

Ophrys apifera ( abeille) resplendit cette année. Le teint frais, l’œil pétillant, il nargue l’iris couché sous les averses…

Gemmes

Strass

Solitaires,

Brillants

Joyaux  liquides , larmes du temps IMG_7903_v1au velours des feuilles et des fleurs…

MMR ( tous droits réservés)

cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci

31 mai 2011

Orchidées au jardin

Nouveau rendez-vous pour la communauté de Hauteclaire, « entre ombre et lumière »  , ICI,, dont le thème aujourd’hui est orchidées.

Les orchidées exotiques sont très belles, éblouissantes nacres mystérieuses. Mais, chez nous, en Europe, la nature offre aussi de réelles petites beautés. A caresser des yeux car beaucoup sont en voie de disparition. Alors, s’il vous plaît, admirez mais ne cueillez pas, merci.

J’ai la chance d’avoir une pelouse propice à ces jolies petites originales. Lire mes précédents articles dans la catégorie  » orchidées indigènes ».

Cette année leur nombre a  doublé.

L’orchis pyramidale est la plus importante avec plus de quatre vingt plants fleuris. Beaucoup de petits espoirs ont pointé leurs plumets verts un peu partout. Ce qui fera le bonheur de maints insectes tels que ce longicorne à gauche ( stictoleptura cordigera). Les coccinelles et leurs larves, inlassables, fouillent, chassent sur ces terrains fuchsias. Le cri du puceron, le soir, au fond des orchidées, vous n’avez jamais entendu? Brrr, à vous glacer le sang! 🙂

Petit coin sauvage-

La guerre élytres et antennes

Séduction orchis

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Un seul et unique exemplaire , à un pas de l’étendoir, m’a émerveillée. Après quelques recherches, j’ai

lu qu’il existe des orchidées albinos. Celle-ci serait une orchis abeille dépigmentée. Si seulement elle voulait bien se plaire et croitre.

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Bijou inconstant-

Une orchidée au soleil

Abeille séduite

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Ce printemps voit aussi s’élargir l’aire d’une autre pittoresque. Un peu… non, assez gênante, elle s’est prise d’affection pour l’étendoir.  Une quinzaine d’ébouriffées se dressent sur deux mètres carrés environ.

Belles?  Pas vraiment. Mais très intéressantes, intrigantes à souhait.

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Près du chèvre-feuille-

L’orchis bouc , rubans au vent

Cache l’araignée

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Pas égoïste, Himantoglossum hircinum ( orchis bouc) accepte la compagnie de quatre autres cousines:

Anacamptis pyramidalis ( rose foncé)

Ophrys apifera ( rose clair)

Ophrys lutea ( jaune vif)

Serapias vomeracea ( pourpre)

En octobre, s’exhale un parfum vanillé, près de l’escalier ( première photo en haut ).  J’ai cherché et cherché encore…. et enfin, par hasard,j’ai fini par trouver.

Une tige  très verte à l’assaut de laquelle montaient de petites taches blanches. Elles étaient minuscules et se distinguaient à peine dans l’herbe desséchée, blanchie par l’été. Seulement trois spécimens . A quatre pattes, reniflant ma découverte, j’avais bonne mine. 🙂 Mais cela m’était égal. j’étais aux anges.

Intrigue vanille-

Une enquête au ras du sol

Surprise orchidée

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MMR ( tous droits réservés)

11 mai 2011

Champ d’orchidées

Nous voici bientôt à la mi-mai, mon champ d’orchidées arrive au summum de son épanouissement.

Dans la lumière du soleil levant, les teintes brillent, se détachent avec une netteté parfaite.

Trois sortes d’indigènes cohabitent gentiment sur zone, face au talus à la floraison plus conventionnelle.

Anacamptis pyramidalis

D’un rose très foncé, proche du fuchsia, presque blanc au cœur des petites fleurs. C’est la teinte dominante chez cette variété. Parfois, une timide, beaucoup plus pâle, apparaît. D’un seul spécimen il y a quatre ans, aujourd’hui leur nombre va croissant. Ce qui me réjouit. Je n’ai pas compté les pieds de tout ce joli petit monde.  Ces nombreux boutons offrent refuge à maints petits insectes. J’ai remarqué des pucerons noirs. Évidement, les araignées ne sont jamais loin. L’ ombre se fait vorace et impitoyable.

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C’est la loi du plus fort.  Une belle se multiplie avec enthousiasme: Serapias Vomeracea.  D’un seul individu il y a 4 ou 5 ans, le nombre atteint aujourd’hui la dizaine. Curiosité semblant me tirer la langue.  Son rouge sang est un théâtre où le drame joue à guichet ouvert…

Terminons le petit tour quotidien par ma jolie petite Ophrys apifera.

Je crains que cette année, elle ne soit la seule de sa fratrie à me sourire. Les deux plus anciennes, entre olivier et étendoir ont disparu. Deux « filles »  s’étaient installées de l’autre côté de cet arbre. Mais , à leur place,  règne le  vide herbeux et terreux. J’espère que celle-ci va  offrir  généreusement à mon petit univers ses graines minuscules…

J’aime sa bouille de lutin farceur.

MMR( tous droits réservés)

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