Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

8 juin 2014

Etonnantes

Filed under: au Jardin: fleurs, arbres... — Étiquettes : , , , , , , — Martine @ 5 h 47 min

Au jardin des senteursIMG_5815_v1 des iris dormants

Se dresse l’hurluberlu

L’étrange

L’incongru.

Couleur passe-muraille  entre deux folles-avoines

Orchis -bouc* tire bouchonne

Ses langues menthe /carmin .

Au dessus de ses casques

De guerrier d’opéretteIMG_5818_v1

Fleurit l’insolite

Un rose énigmatique

Au jupon empesé .

Feijoa*  , inattendu

Ravit la bouche hardie

Mâchonnant ses pétales .

A l’échelle pergola

Barreau après barreauIMG_5826_v1

Passiflore se hisse

Tortille des vrilles

Séduit et bat des cils

Ouvre grand ses mirettes

Sur Juin en maillot .

IMG_5318_v1Surprise robe satin

En ses atours précieux

Pavot n’est pas en reste

Pour briller, aguicher

Ce balourd de bourdon

Ou le syrphe aérien

MMR ( tous droits réservés)

* L’orchis bouc, (Himantoglossum hircinum),

* Feijoa sellowiana:  Les pétales de saveur fruitée, sucrée et acidulée sont comestibles et peuvent apporter une note exotique dans les salades. ( source wikipedia)

De plus amples informations ICI

Cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci

22 mai 2012

Mai fait ce qu’il lui plaît!

Et oui, Mai fait ce qu’il lui plaît. Bien que j’ai grande envie de soleil, le jardin , lui, ne partage pas mon avis. Deux ou trois jours de bienfaisante chaleur , hélas accompagnée par un vent d’enfer, et voilà que réapparaissent les premières fentes dans la pelouse. Les nuages ont caché à grand coup de Tramontane, puis de vent marin, ce délicieux astre d’or et de vacances.

La pluie chantonne en notes cristal,

Glisse,

Cascade ,

Roule

Sème ses diamants liquides…

Le côté « à l’état de nature » du jardin se réjouit. De petits glaïeuls sauvages ( lesquels, je n’ai pu le déterminer) s’épanouissent, moins paresseux que les iris de collection. Un seul pied d’iridacée ( pour quatre couleurs) a fleuri dans ce coin de massif.

Les orchidacées émaillent l’herbe de taches roses fuchsia ou rose pâle (orchis pyramidalis), sang de bœuf  ( sérapias), blanc verdâtre ( orchis bouc  en boutons), jaune ( orchis lutea). Ce printemps je vais peut-être , enfin, découvrir qui est cette belle inconnue qui me tient en haleine depuis quatre longues années. Un orchis bouc? Pourtant ses feuilles très longues et arrondies à leur extrémité ne correspondent pas vraiment. L’épi est beaucoup moins dense en boutons. Une hybridation ? Je sais que c’est assez courant chez les orchidées. Chaque jour, coup d’œil  d’espionite sous les branches protectrices de la spirée. 🙂

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Rideau brouillasseux-

C’est la soupe à la grimace

Escargots en liesse

 Il fallait de l’eau car l’hiver, sur une grande partie du pays a été trop avare de cet élixir de vie. Mais….. on se lasse plus vite des averses que du soleil. Aussi, pour clore ce billet  voici des images lumineuse!

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MMR ( tous droits réservés)

Cliquez sur les photos pour les agrandir, merci

31 mai 2011

Orchidées au jardin

Nouveau rendez-vous pour la communauté de Hauteclaire, « entre ombre et lumière »  , ICI,, dont le thème aujourd’hui est orchidées.

Les orchidées exotiques sont très belles, éblouissantes nacres mystérieuses. Mais, chez nous, en Europe, la nature offre aussi de réelles petites beautés. A caresser des yeux car beaucoup sont en voie de disparition. Alors, s’il vous plaît, admirez mais ne cueillez pas, merci.

J’ai la chance d’avoir une pelouse propice à ces jolies petites originales. Lire mes précédents articles dans la catégorie  » orchidées indigènes ».

Cette année leur nombre a  doublé.

L’orchis pyramidale est la plus importante avec plus de quatre vingt plants fleuris. Beaucoup de petits espoirs ont pointé leurs plumets verts un peu partout. Ce qui fera le bonheur de maints insectes tels que ce longicorne à gauche ( stictoleptura cordigera). Les coccinelles et leurs larves, inlassables, fouillent, chassent sur ces terrains fuchsias. Le cri du puceron, le soir, au fond des orchidées, vous n’avez jamais entendu? Brrr, à vous glacer le sang! 🙂

Petit coin sauvage-

La guerre élytres et antennes

Séduction orchis

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Un seul et unique exemplaire , à un pas de l’étendoir, m’a émerveillée. Après quelques recherches, j’ai

lu qu’il existe des orchidées albinos. Celle-ci serait une orchis abeille dépigmentée. Si seulement elle voulait bien se plaire et croitre.

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Bijou inconstant-

Une orchidée au soleil

Abeille séduite

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Ce printemps voit aussi s’élargir l’aire d’une autre pittoresque. Un peu… non, assez gênante, elle s’est prise d’affection pour l’étendoir.  Une quinzaine d’ébouriffées se dressent sur deux mètres carrés environ.

Belles?  Pas vraiment. Mais très intéressantes, intrigantes à souhait.

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Près du chèvre-feuille-

L’orchis bouc , rubans au vent

Cache l’araignée

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Pas égoïste, Himantoglossum hircinum ( orchis bouc) accepte la compagnie de quatre autres cousines:

Anacamptis pyramidalis ( rose foncé)

Ophrys apifera ( rose clair)

Ophrys lutea ( jaune vif)

Serapias vomeracea ( pourpre)

En octobre, s’exhale un parfum vanillé, près de l’escalier ( première photo en haut ).  J’ai cherché et cherché encore…. et enfin, par hasard,j’ai fini par trouver.

Une tige  très verte à l’assaut de laquelle montaient de petites taches blanches. Elles étaient minuscules et se distinguaient à peine dans l’herbe desséchée, blanchie par l’été. Seulement trois spécimens . A quatre pattes, reniflant ma découverte, j’avais bonne mine. 🙂 Mais cela m’était égal. j’étais aux anges.

Intrigue vanille-

Une enquête au ras du sol

Surprise orchidée

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MMR ( tous droits réservés)

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