Mai est arrivé. Et avec lui, reviennent certains papillons comme le machaon pressé d’assurer sa descendance en pondant dans le fenouil sauvage. Hyménoptères, diptères, hémiptères, coléoptères… etc…butinent, folâtrent parmi les fleurs.
Un iris noir aux reflets pourpres, nous réjouit par une générosité éblouissante. Aux quatre coins du jardin ça embaume le jasmin, l’œillet, l’iris, le chèvrefeuille. Tous les sens sont sollicités. Et puis… et puis… il y a aussi quelques surprises pour aiguiser, exciter notre curiosité.
1- Pour commencer, voici un bourdon venu se gorger de nectar de sauge. C’est la première fois que je le vois. Il est de belle taille. Peut-être Bombus hypnorum? Hyménoptère. C’est une abeille très corpulente et tranquille. Mon appareil photo, placé à une dizaine de centimètres, ne l’a pas du tout troublée.
2- Une mouche saisie aux franges d’une œillet mignardise. Diptère de petite taille, plutôt vert olive, aux yeux menthe à l’eau fluorescent. Qui est-elle?
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3- Autres insectes ravissants et troublants. Celui aux gros yeux rouges est certainement une mouche. Mais les deux autres? Sont-ils également des diptères? Je n’ai pas encore trouvé.
4- Un face à face ( si l’on peut dire) extraordinaire. Celui avec une bestiole extrêmement farouche. Le temps de deux ou trois clics et ptfff! envolée. Elle m’a fait penser à Dark Vador, ce héros effrayant de la guerre des étoiles. Le casque avec l’appareil respiratoire. La grande cape. Une impressionnante apparition nuit d’ Halloween.
5- Et pour terminer: un sourire. J’étais accroupie derrière mon romarin en train de faire la mise au point sur une petite chose aux ailes frémissantes, lorsque un brouhaha résonna dans la rue. Celui-ci mua vite en une joyeuse cacophonie de cris et de rires. C’était des enfants de l’école maternelle qui traversaient ma résidence pour une petite balade avec deux adultes légèrement débordés par leur exubérance. Ce gai charivari n’a pas été du goût d’un de mes locataires. Au bord du toit, le sansonnet a poussé plusieurs cris rageurs en mimant un porc-épic. Ce qu’il était drôle, lui toujours si lisse et bien lustré. Puis, rassuré par l’éloignement de cette inquiétante compagnie, il s’engouffra sous les tuiles nourrir sa nichée affamée.
MMR ( tous droits réservés)
Merci pour tous vos commentaires qui me touchent énormément. C’est très motivant.