Nuit secrète, douce, chaude
Où débute un concert curieux.
Les matous chantent une ode,
Vocalisant à qui mieux-mieux.
Quelques miaous isolés…
Puis soudain
Jaillissent en cœur
Les cris, les pleurs de nouveau-né!
Beaucoup d’amour et tant d’ardeur!
Trois mâles pour une Belle,
Sous la lune, improvisent
Une grinçante ritournelle,
Feulements et mignardises!
Assise, imperturbable,
Marquise, la vieille chatte,
Écoute ce chant aimable:
« Concerto pour quatre pattes »
.
.
MMR ( tous droits réservés)
Poème écrit le 21/01/2018