Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

30 juin 2010

Vagues

Filed under: Poèmes en couleurs — Martine @ 4 h 06 min

29 juin 2010

Calme

Filed under: Poèmes — Martine @ 8 h 03 min

Au cœur de l’étang isolé,

Cygnes et canards glissent en cadence.

C’est un lieu paisible, oublié,

Aux frontières d’un autre monde.

Repos parfait,

Sans turbulences,

Mon esprit flotte,

Immatériel,

Dilué par le sortilège,

La tendre poésie surannée.

Une araignée tisse sa toile,

Délicatesse,

Macramé de soie aérien,

Liant les têtes de roseaux

Pour d’étranges conciliabules…

Éclair soudain d’un ventre blanc

A l’ombre bleue des nymphéas,

Brise le charme envoûtant

Au royaume des ondines.

Le vol gracieux des libellules

Anime un peu l’air immobile,

Effleurant le zonzon doré,

 » Barcarolle des eaux dormantes »…

Théâtre vert

D’ombres et lumières,

Petites touches impressionnistes,

Délicatesse aquarellée

Où plane l’esprit de Monet…

MMR( tous droits réservés)

27 juin 2010

L’heure bleue

26 juin 2010

Matin

Filed under: au Jardin: fleurs, arbres...,Poèmes en couleurs — Martine @ 4 h 59 min

25 juin 2010

Goutte de rosée

Filed under: au Jardin: fleurs, arbres...,Poèmes — Martine @ 5 h 16 min

Lumineuse,

Translucide,

Oscillant sur sa feuille,

Couleur du Temps qui passe,

Gonflée d’images brèves,

Elle luit,

Scintille

Sous les feux de l’aurore.

La voici frémissante

Du mystère de la nuit,

Offerte,

Tentante,

A la guêpe maçonne

Défroissant ses ailes.

Diamantine,

Cristalline,

Cette goutte de sève,

Ou pleur de coccinelle,

Que le vent de ses lèvres

Effleure,

Entraîne

Sur ses chemins-nuages…

( MMR tous droits réservés)

19 juin 2010

Prends ma main

Filed under: au Jardin: fleurs, arbres...,Promenades ici et ailleurs... — Martine @ 8 h 58 min

Juin… 5h10 ou 15… Voici l’instant que je préfère. L’heure où le rêve replie ses ailes d’infini précieux… L’heure aux mille chants de liberté plumes…

Cher ami Pyc,

Tu es un homme délicat, hypersensible, toujours à l’écoute des autres… tes mots, si durs envers toi-même, ne sont que tendresse et douceur pour autrui. Tu m’as tant donné qu’à mon tour je désirais te gâter un peu. Mais comment? Ma Muse n’en fait qu’à sa tête depuis plusieurs mois… Incapable de sortir un poème qui me satisfasse, ton dernier commentaire m’a tendu une clef. Tu as émis ce vœu: » J’aimerais te suivre pour que tu me fasses visiter ce beau jardin qui éveille de si jolis mots en toi! » Alors… prends ma main pour une visite guidée très privée…

Écoute… le silence appartient aux merles. Ils le poinçonnent de notes cristallines, joyeuses ou impérieuses. Vois, à l’ourlet du chéneau, le mien n’est pas en reste. Petit et vindicatif, il garde son territoire, se grandit de trilles à faire pâlir d’envie un ténor Italien! Concerts flûtes, sifflets et claquements de bec, saluent la naissance du jour. L’aube assouplit ses harmonies, glissant du bleu de Prusse au céladon… nacre la Montagne Noire D’un timide rosé…flatte et abandonne aux premières flèches soleil les courbes de l’Alaric.

Respire Pierre-Yves… lentement… profondément. Nourris-toi du parler des fleurs, écharpe mousseline d’invisible séduction. Délecte-toi du poivré des œillets. Printemps, prodigue en pluies cette année, a gonflé leur exubérance. Mignardises et Chabots se pressent, coussins fragiles et musqués au pied des iris.

Ah mes iris! Mes bijoux! Aux quatre coins de mon « royaume », une vingtaine de variétés dressent leurs lames, puis leurs arabesques sophistiquées de Mars à Début Juin. Approche-toi de celui-ci. Admire sa carnation virginale ceinte de lumière. Hume le surprenant Chocolaté de sa barbe rosat. Remarque cette tête jumelle quêtant notre attention. Frère du précédent, ce Germanica incline sa jalousie rose fumé, exhibe sans pudeur une gorge neigeuse à l’ensorcelant arôme mandarine. Ça tourne un peu la tête, hein? Faut dire, qu’en passant, nous avons effleuré le vert argenté des sauges officinales. Leurs fragrances piquantes, aux vertus médicinales, s’imposent, obsédantes, enivrantes… Leurs épis bleu-parme attireront les papillons tout à l’heure lorsque l’air tremblera de chaleur. Cela ne gène guère le zèle

industrieux du gros bourdon. Ce « Rapetou » est toujours  un des premiers à s’inviter au banquet. Attention! Regarde où tu poses tes pieds cher poète. Le laissez-aller de la pelouse est trompeur.Plusieurs orchidées indigènes, précieusement chouchoutées, la colonisent petit à petit de leur mystère. Tu découvres là mon petit côté sauvage…  Rapproche-toi encore un peu que je te présente quelqu’un de très farouche. Voici  » Pattes en Croix », araignée, fileuse de son état. Entre lilas et folle-avoine, d’un doigt léger, l’aurore trahit l’ogresse; diamante l’indécelable attente, soierie délicatement mortelle. En témoignent ces deux ou trois momies solidement engluées…  Brrrrrrr! Bien qu’utile, elle me fait froid dans le dos. L’horloge du village égrène six coups au delà de mon mur diffus d’arbousiers, cyprès, lauriers et autres forsythias… Il va être temps de se quitter. Un dernier coup d’oeil à cet éclat corail que

j’aperçois près des euphorbes… Ohhhhh! Quel joyau! C’est une petite   » bête à Bon Dieu ». Une coccinelle rouge d’émotion d’être surprise agrippée au parfum lavandin. Le soleil pianissimo… escalade la haie, platine la floraison olivier, lustre le frileux d’un lézard, réveille l’épicé curry de l’helichrysum… et tant d’autres encore… arbustes, pétales, minuscules habitants dont je n’ai pas eu le temps de parler…

Martinets et hirondelles, escadrilles prolixes, s’emparent de l’azuréen, dessinent le destin de mille vies moustiques. Cher Pierre-Yves, c’est sous leur joyeux tapage que je te rends ta main. Emporte avec toi l’euphorie simple et merveilleuse qu’offre la nature. Mon amitié t’accompagne…

1: Mignardise et Chabot: variétés d’oeillets au parfum très puissant

2: Rapetou: héros de dessins animés du monde de Walt Disney. Ce sont des gangsters, membres d’une même famille, dont l’idée fixe est de voler la montagne d’argent de l’Oncle Picsou.

(Tous droits réservés)

18 juin 2010

Cake aux olives et…etc….

Filed under: Recettes de cuisine — Martine @ 19 h 11 min

Voici la recette de base de mon cake aux olives si appréciée chez mes amis poètes ( et pas que par eux d’ailleurs!  :). Danielle, comme promis…. 🙂

sole pulsée à 160°- 1er gradin

Pour 6 personnes

150g de farine bise

4 oeufs

5 cuillerées à soupe d’huile d’olive ( première pression à froid)

15cl de lait ( pour mon goût, je préfère le lait de soja bio)

1 sachet de levure

150g d’olives vertes dénoyautées ( mais parfois un mélange de plusieurs couleurs)

150g de noisettes ou de la tomates séchée confite ( si possible aux herbes, c’est plus savoureux)

150g de comté râpé

un peu d’huile d’olive pour graisser le moule

sel et poivre

Huilez le moule à cake et laissez de côté.

Mélangez la farine avec la levure.

Incorporez les œufs l’un après l’autre en mélangeant avec une spatule

Versez l’huile, puis le lait sans cesser de mélanger.

Ajoutez une pincée de sel. Travaillez la pâte jusqu’à ce qu’elle devienne lisse. Poivrez.

Plongez les olives vertes quelques secondes dans l’eau bouillante. Raffraîchissez -les sous l’eau froide.

Épongez-les dans du papier absorbant.

Incorporez-les délicatement à la pâte ainsi que les noisettes et le fromage râpé.

Versez dans le moule à cake.

Enfournez four froid. ( important)

Temps de cuisson: 50 mn

Démoulez à la sortie du four et laissez refroidir sur une grille avant de le couper en tranches.  Délicieux avec une salade verte ou en apéritif.

On peut varier cette recette  à son gré: quelques haricots verts et bâtonnets de carottes ; des dés de fromage de brebis; des dés de tofu aux herbes… etc…

Personnellement, je prépare deux cakes  pour maximiser l’utilisation du four..

Bonne dégustation! 🙂

9 juin 2010

Juin

Filed under: Poèmes — Martine @ 6 h 05 min

Rires clairs,

Joyeux,

Éclatants,

Cascadent sous les tonnelles.

Tenues légères de lin blanc,

Séduisantes demoiselles.

Courbes douces,

Épaules nues,

Accueillent l’Été retrouvé,

Adorables cailles dodues

Offertes à vos yeux troublés.

Crinières blondes,

Rousses ou brunes,

Étincellent sous la clarté.

Vous chavirez,

Conquis,

Sous le charme

De reine-claude ou cerise,

Si jolis fruits tendres à croquer.

Elles ensorcellent l’âme

De doux désirs friandises…

( MMR tous droits réservés)

5 juin 2010

Grand Ménage

Filed under: Actualités,Méli-Mélo — Martine @ 13 h 14 min

Mesdames, Messieurs,

Un petit message pour vous prévenir que ce week-end , le blog sera en chantier.

Il y a des modification sévères à faire, mais qui ne devraient pas prendre trop de temps. Les rétro-liens de plusieurs Pages seront cassés, et malheureusement il est possible qu’un certain nombre de vos commentaires soient effacés dans le processus, malgré mes efforts pour limiter la casse.  Je vous demande de ne plus rien commenter d’autre que ce message-ci jusqu’à la fin de la maintenance, et vous encourage vivement à me faire part de tout souci de navigation que vous pourriez rencontrer dans la semaine à venir.

Ce message sera édité à la fin de la maintenance.

En vous remerciant,

l’Admin  -qui vous l’aurez aisément deviné n’est pas Martine, puisqu’elle ne comprend goutte aux subtiles arcanes des architectures PHP et autres joyeusetés du genre… 😉

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