La lumière joue aux billes
Sur champignons sable
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La fine aigrette n’a d’yeux
Que pour ses poissons
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Le vent se fait tout petit
Frissons amarante
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MMR ( tous droits réservés)
La lumière joue aux billes
Sur champignons sable
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La fine aigrette n’a d’yeux
Que pour ses poissons
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Le vent se fait tout petit
Frissons amarante
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Le cygne éblouissant
Dort sur son miroir
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Ridant à peine le lac
Avance la Grâce
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Jeudi dernier était une magnifique journée d’automne, au ciel d’une douceur bleue irrésistible. Il m’a fait penser à la chanson de Joe Dassin: l’été indien. Une envie de profiter à plein de cette chaleur blonde… A peine cinq minutes de marche et à moi l’ivresse des grands espaces… Un petit chemin sur ma droite m’a gentiment prise par les sentiments et conquise par sa discrète nonchalance. Vignes abandonnées d’un côté. Friche blanchissant, craquant sous mes pas curieux de l’autre. Pas de Cers, pas de Tramontane ébouriffante. Le calme! Juste le bourdonnement des insectes pour unique compagnie. Note plus basse, le vol lourd d’un frelon en chasse m’a impressionnée. Mon appareil n’étant jamais bien loin, clic-clac …. Raté! Pas moyen de le saisir en action. Trop rapide! Alors, j’ai observé son petit manège. Il allait d’une ombellifère à une autre, située à vingt pas. Vrombissant sourdement, il tournait autour, passait à travers, ressurgissait ici ou là et soudain filait direct vers un troisième pied un peu plus loin. Puis, il revenait et recommençait à tourner, monter , descendre… Il m’a semblé vouloir se faire oublier quelques minutes pour mieux surprendre ses proies. Brrrr! Je n’ai pas insisté, lui préférant un sujet plus doux. Ce splendide papillon dont j’ignore le nom. C’était la première fois que j’en voyais un. S’agit-il du silène venu d’Espagne? Ce beau et grand spécimen , assez farouche, m’a bien fait trotter. Pourtant, j’approchai à pas feutrés, le plus lentement possible, marquant des pauses. Pfffftttt! Il s’envola , sans se hâter, planant tel le Flambé, comme pour me narguer. Superbe! Il ne fallait pas le quitter des yeux. Ses couleurs étaient un camouflage parfait pour se fondre au sein des herbes sèches…. Le parfum d’été finissant de celles-ci se mariait à celle des fenouils bousculés par mon passage. Délicieux stimuli. Images amusantes typiques de nos régions du Sud: des milliers d’escargots d’une blancheur neigeuse, parfois vaguement striés de brun, étaient collés, agglutinés les uns aux autres; quelquefois suspendus entre terre et ciel à une fragile tigelle, attendant la fraîcheur d’une pluie se faisant ardemment désirer. Ils méritaient bien une petite pose dessins pour un pastel à venir. La chaleur pesant de plus en plus me força à reprendre mes déambulations. Maints petits bijoux s’offraient à ma distraction: quelques azurés butinant de rares scabieuses; des mouches surprenantes; une mante religieuse, beige foncé, s’envolant dans un froissement de papier soie; et partout, partout, des sauterelles grisâtres à foison, sautant, découvrant leurs ailes bleues ou rouges. J’avançai accompagnée de leur cri-cri strident vers l’écarlate éclat d’un majestueux églantier. Ses baies, appelées cynorhodon, réveillaient la grise rudesse d’un vieux mur en pierres sèches. Un lieu paisible, abrité, sur lequel veillait un cyprès vénérable. Ce havre protecteur a , un jour, séduit une guêpe. Le nid m’a semblé abandonné. L’occasion était belle de moissonner quelques clichés, de près… de plus en plus près… Puis, un léger mouvement dans l’ombre m’ alerta. La dame était toujours là. Au premier mouvement d’antennes un peu brusque, je reculai prudemment. Méfiance! Méfiance! J’ai quelques souvenirs cuisants à mon actif. Laissant cette soupe au lait à sa précieuse garde, je respirai à plein poumons ces particules lumière, cette quiétude. Le soleil cuisait mon visage. Huuumm! Pas bon pour mon teint ça. Il pourrait bien lui arriver de ressembler à ces amandes se racornissant sur leur branche…
Quatorze heures! Mon estomac gronda et protesta contre cette Martine si désinvolte, si négligente de son confort. Allons, il était temps de l’écouter….
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Larmes dorées au miel,
Cette tendresse offerte
Que distille soleil.
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Courbant mon front pétale,
Le cœur gonflé d’espoir,
Je muris des pensées,
Écharpes or changeant…
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Roulant dessous tes feux ,
Mes sœurs et moi chantons
A ta gloire Phébus!
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De collines en vallons,
Impériales douceurs,
Nous couronnons l’été,
Vagues amour brûlant…
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Nouveau défi pour le « coucou du haïku »
http://www.over-blog.com/com-1172092675/Le_coucou_du_haiku.html
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Ciel dominical-
Dans les vignes du Seigneur
Grives à l’affût
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Lumière dorée-
Sous les vignes vernissées
Secret or et rouge
……….
Premières levées-
Les grives comptent les grains
Claquements de becs
……….
Pampres et sarments-
Rapidement les vendanges
Aux rires joyeux
……….
Se traîne le temps-
Une Belle au bois dormant
Rêve de champagne
……….
Château Bois Joli-
A la gloire de Bacchus
Toasts et prières!
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cache bien des secrets…
Drames, amours à plumes, à poils ou à écailles…
Que de jolies traces!
Quel plaisir que de les découvrir au soleil levant!
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Petits pas pour grosse faim
Quel menu ce jour?
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Sur page aux grains fuyant
Vie trotte-menue
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Fruits rougissant de plaisir
sous nos yeux gourmands
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Le vent chantonne-
Des pommes, des poires et…
Pas de scoubidous?
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