La coccinelle! Tout le monde connaît ce bel insecte rouge à pois noirs de nos jardins. Savez-vous qu’il en existe 5000 espèces! Pour ma part, j’en ai observées de plusieurs types dans mon petit univers.
Coccinella septempunctata– coccinelle à sept points. Cette autochtone est la plus fréquente en France. Elle est également la plus grosse avec la coccinelle asiatique: 7 à 8 mn.
Sa larve. Une redoutable chasseresse friande de pucerons. Cette aphidiphage mange entre 100 à 200 pucerons/jour. Excellente alliée du jardinier!
Larve cotonneuse de la coccinelle cryptolaemus montrouzierri. Je n’ai pas retrouvé la photo de l’adulte dans mes albums. Mais vous pouvez découvrir sa « bouille » ICI
Harmonia axyridis– coccinelle asiatique. Ce magnifique coléoptère présente une large gamme de couleurs et de nombre de points. Cela va du rouge à points noirs au noir à points rouges en passant par de nombreuses nuances de jaune. Redoutable prédatrice de pucerons, Importée de Chine au début du XXème siècle en Europe et aux États Unis. Depuis, on a découvert qu’elles sont porteuses d’un virus mortel pour nos coccinelles indigènes.
Oenopia conglobata– coccinelle zigzag, appelée également coccinelle rose.
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Psyllobora vigintiduopunctata- Coccinelle à vingt deux points. Ci-dessus vous avez l’imago (adulte) et sa larve.
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La coccinelle passe par quatre stades: l’œuf, la larve, la pupe et l’imago. Ci-dessus voici la pupe. Une sorte de sac fixé au végétal où le coléoptère termine sa métamorphose.
Au sortir de sa mue, ci-dessus, une coccinelle en train de sécher. Très vulnérable aux prédateurs car toute molle. Née jaune pâle, en durcissant, elle se colorise et ses taches apparaissent.
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