Pour la page 247 de l’herbier de poésies , Adamante, nous propose d’écrire en nous inspirant de son image ci-contre:
.
Le soleil a déchiré les voiles de la nuit. Phébus impose sa marque, cisèle
de son glaive brûlant l’armée immobile des buissons épineux, efface les
ombres, débusque les secrets de la sorgue*
Matin estival-
merles, grillons et criquets
concert impromptu
La lumière révèle la trace sinueuse de P’tit gris en quête de douce salade, une touffe de thym grignotée par Lapin, quelques cistes meurtris par la fuite d’un chevreuil.
Et puis… et puis… imprimée dans le granit du Roc du Castel, entre deux fissures, l’empreinte charbonneuse de la fée Aconit retient l’attention. Cette magicienne sonde les cœurs de tous ceux qui s’approchent des ruines de son château. Aussi promeneur, prends garde! Seules les âmes vaillantes et charitables peuvent passer sans danger A bon entendeur, salut!
conte du dimanche
que racontait grand-maman-
Souvenir d’enfance
.
MMR ( tous droits réservés)
*Sorgue: autre nom pour désigner la nuit