Emprunter le chemin de l’abeille nomade
La prendre en filature coiffé de discrétion
Écouter son zonzon assoiffé de nectar
Se couler,bohémien, vêtu de liberté,
Entre herbes brouillonnes et arbre sauvageon
Puis
Insidieusement
Céder au chant des sirènes
Succomber à l’appât giroflées et lilas
Rouler sa conscience entre leurs souffles flaves
Planer sur les minutes azurées d’éternel…
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