Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

6 mars 2022

à Cubserviès

Filed under: Promenades ici et ailleurs... — Étiquettes : , , , , , , — Martine @ 6 h 18 min

Il y a un an, fin mars, nous nous sommes promenés dans la Montagne Noire ( à 35 km environ de Carcassonne). Nous voulions découvrir une magnifique cascade. Celle de Cubserviès.

Sur le plateau de Sambrès, les eaux de ruissellement forment plusieurs ruisseaux. Ceux-ci se rejoignent pour former une rivière: le Rieutort. Engagé dans une faille, il donne naissance à la cascade de Cubserviès.  Constituée de plusieurs paliers, celle-ci bondit,  rebondit sur ses 90 m de haut. Mais seulement 35m sont visibles.

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En continuant la promenade au bord de l’eau, nous avons découvert des ruines. Celles d’un moulin à rodet qui produisait la farine de seigle ainsi que celle de la châtaigne.

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1: Trémie avec déversoir des grains.

2: Palan pour soulever l’ensemble tournant ( rodet et meule courante) et régler la mouture.

3: Farinière: coffre entourant les meules pour recueillir la farine ( mouture)  expulsée par la force centrifuge.

4: Meule courante ou tournante réparée avec un cercle en fer.

5: Meule dormante ou fixe.

6: Arbre de transmission de la rotation du rodet à la meule.

7: Arrivée de l’eau par le bief

8: Canélou ou canon

9: Rodet ou roue à aube horizontale à cuillères en bois, installée en prise directe sur la meule tournante.

10: Sortie des eaux

« Moudre le blé constitue tout un art. On pourrait croire qu’il suffit d’écraser le grain entre deux pierres pour en extraire la farine, alors qu’en réalité cette opération nécessite une grande habilité de la part du meunier.  Les meules doivent tourner sans à-coups et à une vitesse bien précise; recevoir régulièrement leur ration de blé; ne pas trop s’écarter l’une de l’autre ni trop se rapprocher; être souvent repiquées au marteau pour garder leur abrasivité. »

Extrait de La Pierre, Le Métal, L’eau et Le Bois- Économie castrale en territoire audois (XI-XIVème s) SESA 2007

Explications prises sur un panneau dressé près du site

Beaucoup de fleurs   s’épanouissaient un peu partout.

Jonquilles  ( narcissus pseudonarcissus) et ficaires ( Ficaria ranunculoides) émaillaient l’herbe rase de leur or printanier.

 

Pulmonaires: pulmonaria officinalis. Surnommé « coucou bleu ».  Une plante médicinale  à propos de laquelle on parle de la théorie des signatures.  C’est à dire qu’au Moyen-Age on associait la forme de ses feuilles à un poumon et ses alvéoles.  L’un devait forcément soigner l’autre. Actuellement cela n’est pas prouvé scientifiquement.

 

Une plante appartenant à la grande familles des succulentes: Le nombril de Vénus (Umbilicus rupestris). Ses fleurs ressemblent à des clochettes blanc verdâtre ou jaune paille.

MMR ( tous droits réservés)

Pour en savoir plus  sur la cascade de Cubserviès et ses environs voir ICI

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