Parfois, il nous arrive d’avoir des visites inhabituelles à la maison. Oiseaux , papillons… et abeilles.
Ce matin là, je remarquai une petite abeille sauvage au pied de la porte-fenêtre: une anthidie J’allai vite chercher mon appareil photo pour en garder le souvenir. Un ou deux clics et je remis l’APN à sa place. A mon retour, plus d’abeille. Mon mari m’appela et me la montra, pas loin de lui, au bord du tapis. « Vite, me dit-il , elle n’a pas l’air bien ta copine! » Effectivement, elle semblait amorphe. En si peu de temps? C’est fou. Sans doute le stress? Alors, je glissai un bout de papier sous elle et l’amenai dehors. Où la poser? Face à moi, dans le carré potager 1 pousse un énorme basilic en fleurs. Alors, délicatement, je déposai la pauvrette sur une des fleurs. J’eus la surprise et la joie de la voir enfiler la tête dans son hanap neigeux pour en pomper le nectar. Puis elle passa à une seconde fleur, puis une troisième, pour finalement s’envoler vers d’autres aventures La petite bête me sembla tirée d’affaire.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Un peu plus tard, elle revint, puis de nouveau dans l’après-midi. J’ai oublié de préciser, qu’avant ce jour, jamais ces abeilles n’allaient butiner les fleurs du basilic. Ma petite anthidie semblait apprécier cette nouvelle saveur. Ensuite une de ses sœurs suivit son exemple. Et bien sûr, le mâle ne tarda pas à remarquer le manège de ses femelles. Maintenant que la lavande est fanée, tout ce petit monde se délecte du basilic.
J’ai appris quelque chose à une abeille sauvage.