Bille à bille, le sable
Roule, silencieux
Sous les pas mesurés
D’une belle palombe.
Placide, elle va
Le regard affuté
Fouillant l’ombre bleue
Qu’ensemence écureuil.
.
Là-haut, plus près du ciel
Vide du moindre mouton
Déboule une flèche rousse
Gouvernée par sa faim.
Flamboyant de lumière
Le rongeur glane le gland
Provoquant une pluie
De feuilles et de débris.
.
Cette averse singulière
Arrose le ramier
Provocant sa fuite
A grand fracas de plumes.
Entre les bras du chêne,
De sa riche provende,
Le pigeon voyageur
Retrouve sérénité
.
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