Cette dernière exposition de l’année 2014 fût très agréable. Cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci.
Il n’était pas facile de bien occuper ce vaste espace. A droite , les œuvres de Jean-Louis Coste. A gauche, les miennes. Le milieu étant réservé aux tables pour le cocktail du vernissage; et également pour le vin d’honneur offert à la suite de la cérémonie du 11 novembre.
Démarrons la visite avec mes tableaux si vous le voulez bien. Pour celles de l’ami Jean-Louis, cliquez sur son nom , lien menant à son blog.! 🙂
Tout commence avec quatre pastels secs. Une nature morte intitulée « La frottée à l’ail ». ( Tradition bien girondine consistant à frotter une tartine grillée à l’aide d’une gousse d’ail, la saupoudrer d’une pincée de sel, quelques gouttes d’huile d’olive et… la déguster avec une belle grappe de raisin chasselas. Nous adorions cela lorsque nous étions mômes ). Au dessous: une scène du marché de la place Carnot à Carcassonne. Puis à côté. En haut, le moulin de La Cassagne, près de Villalier. Il m’a inspiré un poème lu lors de ma dernière interview. Au dessous, une pièce de vigne enneigée située à la sortie du village.
La troisième grille: deux encres de Chine et deux poèmes : scène du même marché mais sous un angle différent. Ainsi qu’un cep de vigne ayant servi à illustrer mon premier recueil Tarentelle.
Grille n° 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , et 9 : techniques mixtes à partir de gravures.
.Paysages audois, feuilles, raisins et un sujet cher aux habitants de la région: la vieille cité de Carcassonne. Divers formats :15×15 , 20×20 , 30×30 , un 20×50 et un petit diptyque .
Grilles 10 et 11: six huiles en 30×30. Une série où la grappe de raisin est presque abstraite. Où certaines feuilles sont pleines et d’autres ne présentent plus que leurs nervures.
Et pour terminer, les grilles 12 , 13 et 14 où brillaient mes plus grands formats :
Deux 50×70: « Les raisins bleus » et « La vigne ». « Pourquoi est-elle nue? » , m’a demandé une dame. Cette idée s’est imposée en relisant un poème un peu ancien ( affiché entre les deux ) se terminant pas ce vers
« Entre océan et mer
La vigne du Grand Sud
Se mire, toute nue,
A l’éclat de nos verres. »
et enfin un 60×60. » Conte des mille et une vignes ». Pour celui-ci ( une œuvre commencée l’hiver dernier et seulement terminée début novembre) je me suis prise au jeu de jouer entre les ombres et les lumières. Ces dernières , accentuées, étirées, transformées, offrent une ribambelle de personnages et animaux étranges. Les enfants des écoles ont beaucoup apprécié chercher qui était quoi. 🙂 Certains adultes ont joué le jeu.
Beaucoup de monde le vendredi soir au vernissage. Des gens du village, de quelques uns des alentours. . D’autres amateurs m’ont fait l’amitié de venir de loin, de la haute vallée de l’Aude. Quelques peintres et poètes furent au rendez-vous ce soir là ,où pendant les quatre jours d’exposition. Monsieur le Maire nous fit un joli discours. Puis me céda la place . Après avoir remercié la municipalité je lus un poème nommé « Occitane ». Après de chauds applaudissements ( plus de 150 personnes, ça fait fait du bruit ;)) Jean-Louis nous raconta une très jolie histoire à la profondeur humaine. A la suite de quoi nous fûmes invités à partager le verre de l’amitié. Cette amitié qui nous enveloppa de sa flamme ( heureusement car le chauffage de la salle a fait des siennes tout ce long week-end. Il fût rétabli le mardi matin )
Des échanges riches, chaleureux, et bien souvent passionnants.
je tiens à remercier ici mon mari mais également la femme de Jean-Louis, ainsi que sa maman, qui nous ont filé un bon coup de main. Nous leur devons une bonne part de la réussite de cette exposition.
De tels moments partagés sont aussi précieux que des pépites d’or.
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