La nuit se retire
Comme à regret
Agitant son velours sombre
Entre étoiles
Et rêves épars

Mouettes et goélands
S’emparent de la grandeur du ciel
Leurs cris et leurs rires
Ricochant, chahuteurs, au miroir du Bassin

Au rythme lent du jusant
Les bateaux ressuscités
Secouent leur somnolence
Tirent sur cette chaîne
Entravant leur fuite

Au loin une pinasse chanceuse
Hoquette
S’étouffe
Reprend son souffle
Se décide enfin à prendre la route
Caressée par l’or
D’un soleil conquérant.

MMR (tous droits réservés)
Merci pour vos commentaires et passages silencieux toujours très appréciés.
























