Abandonner ses pas au gré des heures mignotées par trois moutons célestes…
Être surpris
Par la violence sucrée du chèvre-feuille
Qui caresse et captive
Sur un chemin d’huîtres brisées…
Glisser son indiscrétion
Le long d’un couloir clair obscur
Où s’entrelacent en liberté
Lierres et passiflores,
Tandis que, cœur au secret,
Dorment les belles de nuit …
Un été… un jour
Sourire aux lèvres
Suivre le remue-ménage
De deux hirondeaux
Harcelant de leur voracité
La patience de leurs parents.
Guigner , un rien rieur,
L’insouciance décontractée
Du chien, indifférent au vacarme,
Livré sans retenue au rêve s’enfuyant…
Un été… un jour
Extravaguer
Les souvenirs bronzés
Mâchouiller l’air salé
Ce bleu du Bassin
Où baillent les huîtres.
Un été… un jour
Blotti dans ma mémoire
Ce nacré ineffable
Attend l’heure du retour…
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MMR ( tous droits réservés)
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