Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

28 janvier 2018

Gruissan

Filed under: Poèmes — Étiquettes : , , , , — Martine @ 2 h 16 min

Le soir

Déploie son étole

Tissée ouate pluvieuse

Sur Gruissan* engourdi.

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A la tour Barberousse,

Vigie pierres ternies,

Trois mouettes se disputent

Un buffet dégarni.

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Le soir

A grands coups d’encensoir

Badigeonne de brume

Le village endormi.

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MMR (tous droits réservés)

* Gruissan: plus de renseignements  ICI

Merci beaucoup pour tous vos commentaires très appréciés. Ils sont très motivants. 🙂

26 février 2015

La forêt des songes

Filed under: l'herbier de poésie — Étiquettes : , , — Martine @ 6 h 06 min

Pour l’Herbier de poésie,  communauté d’Adamante, ICI, voici ma participation:

IMG_1527_v1cliquez sur la photo pour agrandir svp, merci.

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Entre les arbres

La brume effiloche

un reste de rêve

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MMR ( tous droits réservés)

5 juin 2012

Voile, voilage, toile…

Filed under: entre ombre et lumière — Étiquettes : , , , , , , , , , , , , , , , , , — Martine @ 10 h 40 min

Pour ce rendez-vous entre ombre et lumière de la communauté de Hauteclaire, ICI ,  j’ai peu de photos sur ce sujet. Mais en cherchant bien, voici mes trouvailles…

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Léger voile de brume,

Temps suspendu aux doigts de l’aube,

Une interrogation entre deux plumes transies,

Attente…

Pas un merle?

Pas une pie?

Pas un piaf pour briser ce silence?

Les minutes s’égouttent sur mon visage

A contempler ce village

Ouaté de rêves flous…

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Un autre matin,

Près d’un certain rivage

Baigné d’un bleu évasion,

Une main  nacre nuage

Repousse les secrets de la nuit.

Voici le jour,

Un nouveau jour.

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Paresse au goût de thé,

Parfum tartine framboisée

Sur l’appel chant lointain

Des voiles claquant sur l’océan…

Derrière la lourde tenture des pins

Le Bassin tend ses rets impalpables,

Mailles iodées algues et coquillages,

Nous incitant au voyage;

Vers cet ailleurs ostréicole

Où les huîtres battent des cils,

Se ferment au remue-ménage

Du  ballet plates et pinasses

Moissonnant leur sucré -salé

Pour becfins sous les toiles…

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MMR ( tous droits réservés)

 

 

 

 

 

 

14 octobre 2011

Brume d’automne

Filed under: mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , , — Martine @ 5 h 58 min

Pour ce nouveau défi du « Coucou du haïku », ici, sur une photo de Mamylilou: brume d’automne

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haïkus:

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Brume au levant-

Un goût de lune liquide

Psyché aux canards

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Sur feuilles mortes-

Pies et merles lève-tôt

Jouent à colin-brouillard

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Vignobles carmin-

Brouhaha, rires et ciseaux

Brumes du passé

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Un vol de palombes-

Sillons labourés de frais

Vapeur argentée

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MMR ( tous droits réservés)

16 août 2011

Dans la brume

Filed under: entre ombre et lumière,Océan et Bassin d'Arcachon — Étiquettes : , , , — Martine @ 0 h 10 min

Le soleil joue à cache-cache aujourd’hui pour le nouveau thème de la communauté  « entre ombre et lumière » de Hauteclaire,

ici

Ce matin là, j’avais hâte d’assister au lever du soleil sur le Bassin . Tout était préparé sur une chaise de la cuisine: jogging, parka, chaussures et surtout l’appareil photo. J’ouvris le plus silencieusement possible la porte et… déception. La brume mangeait le ciel. Je l’apercevais enroulant et déroulant ses voiles tristounets.  Et zut! Pas de soleil ce matin? J’hésitai un instant puis décidai d’aller faire tout de même ma petite balade  habituelle.

La marée était basse. Le cri assourdi d’une mouette se heurtait aux rideaux blanchâtres . Silhouette fantomatique, l’île au oiseaux jouait au bateau fantôme.

Les aiguilles de pin  gommaient l’écho de mes pas. Une cinquantaine de mètres à peine me séparaient du portail en bois.  Et là…surprise extraordinaire,  blanches dans tout ce coton humide… une bonne trentaine d’aigrettes garzettes vaquaient, tranquilles,  à leurs affaires.

Je sortis très lentement mon engin et clic-clac, les mitraillai sans trop d’illusions. Pas assez de lumière, pas de zoom performant. Mais tant pis, l’occasion était trop belle pour ne pas la saisir. Il en restera un souvenir de nacre fondante, parfois d’une netteté de carton pâte, parfois diffus et éthéré… Je tentai d’ouvrir le portail en  douceur pour m’approcher mais… pffft! Un grand vol d’ailes virginales… et… ne resta qu’une solitaire acariâtre disputant   un délice invisible à la mouette hargneuse. Les belles ballerines s’en étaient allé vers Arès, peut-être ,ou Andernos ,qui sait. Le soleil commença à déchirer les drapés mouvants.

Timide clapot-

Le temps semble englué

Écharpes de brume

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MMr ( tous droits réservés)

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