Pour l’Herbier, Adamante, ICI , nous propose d’écrire sur cette toile de Franz Marc
L’été bat son plein en Haute Vallée. Impérial, Phébus rayonne d’une ardeur volcanique. Quelle chaleur! L’air semble onduler sur les blés flavescents.
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Août
Son brasier
Sa fièvre
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Champs et prairies semblent déserts. Pas un mouvement. Et pourtant, en étrécissant les yeux, là-bas, on aperçoit un troupeau de vaches ruminant paisiblement à l’ombre d’un chêne bicentenaire.
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Une pie jacasse
Sur le vol d’un bourdon-
Les cigales en joie
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Près du bois aux cerfs, un éclat émeraude vibre d’étrange façon. En s’approchant, quelle surprise! Ce joyau est un tapis d’herbes velours bordé d’eau chantante. Oasis de fraîcheur où aime à rêvasser Flèche Nacrée, le petit cheval. Glougloutant, apaisant, le ruisseau projette alentours les larmes cristal de Gaïa; les bulles saphir volées à une truite; maintes gouttes indigo parfumées à l’aventure… Flèche Nacrée, naseaux frémissants, hume avec délice ces cadeaux ruisselants.
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Après-midi feu-
La chanson de la source
Et le rire d’un cheval
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