Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

16 décembre 2016

La vieille maison

Filed under: l'herbier de poésie,mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 4 h 27 min

Pour l’Herbier de poésie d’Adamante, sur une photo de Susy S, voici ma participation.

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Août réchauffe

L’hiver

De la maison abandonnée

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La vieille maison-

Ses fenêtres ouvertes

A tous les chants d’oiseaux

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MMR ( tous droits réservés

30 avril 2014

Sous l’horloge

Filed under: Les Passeurs de mots — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 8 h 12 min

« Que vous inspire cette image » est le thème d’avril pour la communauté des passeurs de mots d‘Evajoe.. Photo d’Evajoe

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Une douceur brumeuse caresse ma mémoire

En contemplant le teint de la vieille maison.

Entre ses yeux mi clos affleure  un  sourire

La rose bonhomie d’un ange  tutélaire.

L’horloge  bout de nez

Lâche toutes les heures

La course du progrès

Les saisons en roue libre…

Mes pensées déambulent au cœur des colombages

Conjuguent à l’imparfait un déroutant verbiage.

Chapeautée de voiles

Le bois de mes semelles

Scandant mon impatience

Je guette mon promis.

Jabot, guêtres en lin blanc

Chapeau de feutre noir

Fredel , les yeux gourmands

Surgit à mon côté,

M’entraîne au jardin

Où les lilas, complices,

Masqueront nos baisers…

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MMR ( tous droits réservés)

 

19 février 2013

Ruines et maisons décrépies

Filed under: entre ombre et lumière — Étiquettes : , , , , , , , , , — Martine @ 6 h 51 min

Pour la communauté  « entre ombre et lumière  » , ICI , de Hauteclaire

Sur une idée de Anika :  » Ruines et maisons décrépies ». Un thème presque absent de mes albums. Voici une vieille bâtisse photographiée au fin fond de montagnes ariégeoises.

Griffures du Temps… imag0145_v1

Mémoire flottante, elle chauffait ses vieux os au soleil.  Emérantienne , bouche grande ouverte, laissait parfois échapper de petits bruits. De ceux qui ne font pas peur. Ou juste un peu les soirs de pleine lune. Mais au mitan du jour, détendue, alanguie, l’ancêtre poursuivait un rêve de jouvence. Celui où sa peau brillait , satin albâtre, indifférente aux morsures du vent; où ses paupières bistres dissimulaient un cœur grand comme le monde. Coiffée d’un reste rose thé, le cap branlant, la douairière restait accueillante, souriant aux oiseaux, grillons et sauterelles. Oubliée de tous, à l’instar de son prénom, la vieille dame s’enivrait d’héliotrope , jasmin et réséda. Lavandes et fenouils roulaient leurs fragrances en hommage à ses pieds.  Abeilles et papillons  dansaient leur chorégraphie bruissante  et chatoyante. Nichée, blottie, parmi églantiers et tilleuls, une aura de vieux contes l’enveloppait de douceur…

La vie avait encore du bon… pour… la maison au bout du chemin.

MMR ( tous droits réservés)

cliquez pour agrandir la photo svp, merci

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