Aux bras nacrés air pur,
Fines ballerines,
Estampes cygnes blancs,
Vous dansez, légères,
Pointes et entrechats,
Sur la note mésange,
Celle du merle moqueur….
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MMR ( tous droits réservés)
Aux bras nacrés air pur,
Fines ballerines,
Estampes cygnes blancs,
Vous dansez, légères,
Pointes et entrechats,
Sur la note mésange,
Celle du merle moqueur….
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Un jour, une collègue de mon mari m’a donné quatre ou cinq grosses graines. Trois ont bien voulu germer. Une a survécu aux limaces et autres dangers sournois. Il m’a fallu patienter pour admirer la magnifique et étonnante floraison de mon acanthe. Depuis, un rejeton a poussé contre la souche . Cette année a vu deux hampes florales s’élancer vers le bleu hirondelles..
Capricieux acanthe-
Il trône sur le talus
Vêture prélat
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Famille des acanthacées, Acanthus Mollis est une grande vivace pouvant atteindre 1,50m ( voire 2m lorsque les conditions sont idéales) avec leur hampe florale.
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Au menu du jour-
Pollen et boisson nectar
Service à toute heure
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Sur mon talus inhospitalier, exposé plein soleil, battu par tous les vents , semble pourtant lui convenir. Les abeilles charpentières apprécient cette fleur..
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Va et vient gourmand-
Un froissement de papier
L’abeille farfouille
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MMR ( tous droits réservés)
Pour le rendez-vous du » Coucou du haïku », ICI , et son défi du vendredi, sur une photo de Mamylilou:
Cœur livré au vent-
Théâtre d’amours élytres
Pollen impudique
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Au pic du soleil-
Bouquet pour l’ombre sacrée
Lys de la Madone
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Au cœur d’un roncier-
Lilium pyrenaicum*
Beauté menacée
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lilium pyrenaïcum: lys des Pyrénées d’un jaune verdâtre, parfumé.
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Mon talus exposé plein soleil, surplombé d’un mur, est assez sec en ce moment. Les valérianes s’en accommodent fort bien. Les œillets mignardises souffrent un peu entre sauge, lavande et gaura. Cette folie fleurie attire une foule gourmande:
Des DIPTÈRES
Tels que les mouches, les syrphes….
Mais encore
des
nombreuse famille d’abeilles, bourdons, guêpes…
A droite, voici une abeille charpentière
Vaillante petite bête, pas du tout agressive, qui fera l’objet d’un article particulier très bientôt.
Les
les crickets, les sauterelles.
Pour les distinguer, un truc: la sauterelle a les antennes les plus longues.
Cette belle très occupée à chasser son repas est une aide précieuse tout comme les coccinelles. Elle mange beaucoup de petits parasites: mouches, chenilles….
LÉPIDOPTÈRES
De magnifiques papillons, poésie aérienne et gracieuse, un peu trop rare à mon goût. Mais parfois, une visite inattendue me comble de bonheur. Blancheur neigeuse des piérides …
Depuis trois ou quatre jours, est apparu, à l’heure où le jour vire au parme, un petit excité, original, mais pas vraiment beau. Ce visiteur est un Moro sphynx. Avant hier, j’en ai vu trois en même temps. C’était la première fois que j’assistais à un tel ballet de la part de ce papillon.
Un autre petit affamé m’a fait la grâce d’un grand spectacle pendant plusieurs minutes.
Mes pas me portent, comme habitude, à l’avant de cette levée de terre rapportée. Il s’y passe toujours quelque chose. Je dérange un éclair beige et feu.
j’ai cherché à l’identifier. Je crois que c’est le Lycaena phlaeas. Nommé aussi Le bronzé ou le Cuivré commun. Il aime les friches. C’était amusant de l’observer: » Tiens, j’me prendrais bien un p’tit coup d’ valériane! ». Après avoir consciencieusement tout piétiné, pompé le nectar rose, le voici, un peu fatigué sans doute, qui se pose au sol battant à peine ses ailes. Puis, une nouvelle envie le porte vers le souffre de la santoline. Même manège. Il ne veut rien laisser échapper . Une aile d’oiseau un peu trop rasante, un coup de vent ébouriffant et… fini, parti, vers d’autres butins, d’autres agapes….
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Pour le rendez-vous , ce mardi, de la communauté de Hauteclaire « ombre et lumière » ici, le thème est champs et coquelicots
Paysages de fine poésie, les coquelicots touchent les âmes de leur chaude délicatesse. Bien des peintres impressionnistes ont laissé courir leurs pinceaux tels que Manet, Monet, Bonnard…
Je n’échappe pas à cet envoûtement….
Voici deux de mes pastels secs sur ce sujet: (collections particulières):
Les coquelicots
Le temps d’un soupir
Offrent au soleil de mai
Leur danse satin froissé…
Sous le cers ou la tramontane
Ces souples ballerines ,
Coquettes, fraises et groseilles,
Papillonnent , fausse timidité,
Leurs regards passion gitane…
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Cœur anis ourlé réglisse
Attire maints petits visiteurs,
Baisers patte de mouche,
Chansons des amours brèves
Sur nuage pollen enfiévré…
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Nous voici bientôt à la mi-mai, mon champ d’orchidées arrive au summum de son épanouissement.
Dans la lumière du soleil levant, les teintes brillent, se détachent avec une netteté parfaite.
Trois sortes d’indigènes cohabitent gentiment sur zone, face au talus à la floraison plus conventionnelle.
D’un rose très foncé, proche du fuchsia, presque blanc au cœur des petites fleurs. C’est la teinte dominante chez cette variété. Parfois, une timide, beaucoup plus pâle, apparaît. D’un seul spécimen il y a quatre ans, aujourd’hui leur nombre va croissant. Ce qui me réjouit. Je n’ai pas compté les pieds de tout ce joli petit monde. Ces nombreux boutons offrent refuge à maints petits insectes. J’ai remarqué des pucerons noirs. Évidement, les araignées ne sont jamais loin.
L’ ombre se fait vorace et impitoyable.
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C’est la loi du plus fort. Une belle se multiplie avec enthousiasme: Serapias Vomeracea. D’un seul individu il y a 4 ou 5 ans, le nombre atteint aujourd’hui la dizaine. Curiosité semblant me tirer la langue. Son rouge sang est un théâtre où le drame joue à guichet ouvert…
Terminons le petit tour quotidien par ma jolie petite Ophrys apifera.
Je crains que cette année, elle ne soit la seule de sa fratrie à me sourire. Les deux plus anciennes, entre olivier et étendoir ont disparu. Deux « filles » s’étaient installées de l’autre côté de cet arbre. Mais , à leur place, règne le vide herbeux et terreux. J’espère que celle-ci va offrir généreusement à mon petit univers ses graines minuscules…
J’aime sa bouille de lutin farceur.
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nota:
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Merci 😉
Quelques minutes au jardin….. Un plaisir inestimable. C’est comme se laver l’intérieur de la tête de ces pensées parasites qui nous usent à petit feu…
Aussi, chaque occasion est bonne de m’échapper, de contempler mes fleurs…. de découvrir un nouveau petit visiteur…
Mercredi, j’admirais la dernière fleur de ce bel iris abricot clair, au pied de l’arbre de Judée. Son merveilleux parfum était éclipsé par la violence poivrée des œillets mignardises. Une touffe qui a doublé de volume depuis l’an dernier. Deux teintes mariées intimement. Lorsque j’avais repiqué ce pied, un autre, tout petit, était collé à lui. Cela n’a pas eu l’air de les gêner beaucoup.
Je me penchais pour humer avec délice …. lorsque je m’aperçus que quelque chose clochait. Certains boutons semblaient vides. Plus rien. Un, deux, dix… j’en comptais une bonne quinzaine. Sacrilège! Un par -ci, un par- là, tant pis. Je comprends et admets que mes petits locataires aient besoin de vivre. Mais là, c’était un vrai carnage. Qui était le coupable! Non de non! Je cherchai et finis par trouver l’auteur de ce beau gâchis: une chenille verte. Une belle à la robe fluo, vaguement tachée et surlignée d’un peu de blanc. Sa teinte la dissimulait quasi parfaitement à l’oiseau fureteur
. Cette demoiselle , bien grasse, bien nourrie, était sans pitié pour mes œillets. Ils allaient tous y passer. A l’aide d’un brin d’herbe, je la forçai à lâcher prise. Puis lui offris une villégiature dans l’espace vert de l’autre côté de la rue. Elle pourra exercer librement sa voracité parmi les fleurs sauvages.
Après cette alerte, une inspection en règle s’imposait. Bien m’en a pris. Je découvris une autre gloutonne. grrrrrrrrrrr!!! Celle-là se régalait des fines tiges du seul et unique pied de catananche qui ait bien voulu survivre.
J’adore
le bleu de cette fleur , un peu sauvage. Cette photo a été prise l’an dernier. Les abeilles , les mouches et maints autres insectes appréciaient son pollen. Ce qui, bien entendu, était un lieu idéal pour chasser. Sous la douceur des pétales inférieurs, on peut apercevoir une araignée crabe. Je crois que c’est une Heriaeus . Une redoutable prédatrice.
Après l’avoir récupérée à l’aide d’une brindille, j’emportais cette seconde chenille et la déposais à une dizaine de mètres de la précédente.
Gros plan sur la tête de cette jolie enquiquineuse. J’ai cherché à l’identifier. Peut-être une orthosia mais laquelle: incerta? Si quelqu’un peut me renseigner, merci par avance.
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L’iris domine le jardin , fier et généreux.
Parfum capiteux,
Pétales précieux
Instants vaporeux
où je succombe à son charme si varié, si riche…
Tableaux fugaces,
Jupons dentelés, ciselés de lumière.
Le Temps poinçonne ses secondes , caresse ses minutes et retient son heure.
L’iris est là, lourd et si fragile.
Tramontane, oublie un peu ta fougue, ta hargne et ton tapage .
Mets-toi en vacances
Écoute la senteur aux envolées lyriques
Ce parlé de l’iris aux mots poivrés et doux
Satin,
Drapé,
Dentelle,
Tissus des grands jours,
Bal au clair soleil.
Je touche des yeux,
Friponne du nez toutes ces gorges capiteuses…
Iris des jardins
Iris Germanica
Soieries tant désirées,
Feuilles lancéolées à la garde acérée,
Fil tranchant dont se moque l’escargot de l’aurore….
Sur tes robes délicates,
Quelques gouttes diamant,
Broches éphémères,
Colliers de matins calmes
Que glorifient le merle,
Le coucou et le geai….
Iris! Mon bel iris!
Un an que je t’attendais, que je m’impatientais,
Te voici…
Enfin….
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Du jardin de ma belle-mère, j’ai ramené quelques souvenirs…
Le ciel des Hautes Alpes resplendissait. Oubliée la fraîcheur matinale. L’ombre se veloutait, s’ourlait d’ambre dorée…
A l’abri du tilleul je regardais cet univers où la vie s’activait, indifférente à l’intruse.
Merles, mésanges, rapaces, hirondelles , un geai malicieux,semblaient se répondre au flanc de la montagne…
Je respirais cet air qui semblait si pur , si loin de la pollution des hommes ( oui, je sais , très utopique 🙁 ) . Tout bruissait, chantait, bourdonnait….
Une petite bestiole adorable se gorgeait de nectar silencieusement. On aurait dit un petit nounours, tout doux, imitant le vol stationnaire du colibri. Il s’agissait d’une mouche: le bombyle. J’en remarquai deux autres , plus grosses. Difficiles à saisir. Elle n’avait pas l’air très exigeante, butinant d’une aubriette à une épervière piloselle du plus beau jaune d’or.
Les fleurs se défroissaient, s’offraient à la lumière, aux petits visiteurs si nécessaires à leur survie….
L’aubépine , timide , si virginale avec ses étamines rosées; le cognassier , imposant , promettant une jolie récolte à venir cet automne….
Parmi la rudesse grise d’une marne s’ effritant année après année, quelle surprise de découvrir une… orchidée somptueuse:
Orchis purpurea.
Face à elle, au bord de la petite pelouse, un lilas étincelait sous la lumière.
Lumière que semblait fuir ce cétoine doré. Sa couleur virant presque au bleu sous la violence du jour. Quel bonheur que de l’admirer si tranquille, occupé à quelques taches mystérieuses ou tout simplement à un repas que je respectais. Un iris me faisait un clin d’œil. Et moi! Et moi! Ne suis-je pas le plus beau?
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Pour le rendez-vous du « Coucou du haïku » , ici , et son petit défi du vendredi sur une aquarelle de Alice:
Fête du travail-
Muguet à la boutonnière
Symbole parfumé
……….
Cueillette du muguet-
Sous-bois troublé par les rires
Bouquets pour Maman
……….
.
Sur les verres, nappes et assiettes
Muguet en folie
………….
Question annuelle-
Il tiendra ou tiendra pas?
Muguet trop pressé
………..
Pour un peu de chance-
De jolis brins de muguets
A prix délirants
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Au jardin ou dans les pots,
C’est gratuit pour les insectes
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