Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

15 janvier 2023

Rien ne se perd

Dans mon jardin,  le peuple des fourmis est bien représenté.  Des minuscules  aux très grosses,  ce n’est pas le choix qui manque. Elles sont partout à collecter, nettoyer tout ce qu’elles estiment bon à manger.   Je n’en ai identifiées que deux sortes.

Crematogaster ou fourmi acrobate

.Messor ou fourmi moissonneuse

Et puis, il y a ces petites  ci-dessus. D’une teinte ocre pale à brun moyen.  Non identifiées. Et d’autres encore, noires, absolument minuscules.

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Ci-dessus, une fourmi énorme.  Non identifiée.  Sa tête rouge me fait penser à la fourmi acrobate. Mais je  crains de faire erreur.

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Les Messor sont l’exemple type de la force titanesque. Suivant les espèces les fourmis peuvent porter entre 50 à 1000 fois leur propre poids.  Et tenaces avec ça!  A de nombreuses reprises, j’ai pu admirer cette qualité.  Une fleur sèches. Une graine. Un insecte mort. Une tige. Ou, comme cette ouvrière  à droite tirant, halant, se démenant pour amener ce petit escargot plat, franchissant maints obstacles, parfois gigantesques, sans se décourager. J’avais l’impression de l’entendre  ahaner.

L’observation de cet insecte de l’ordre des Hyménoptères (telles que les abeilles et les guêpes), famille des Formicidae, m’avait inspiré ce petit texte écrit le 16/07/2008

( Elles figurent évidemment parmi les petits personnages de mon recueil « Paroles de jardin » )

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Un morceau de sucre roux abandonné sur le sol.

Doux souvenir brun, si doux, rhum, vanille et parasols,

 De ces petits cubes des îles aux senteurs tropicales.

Quel met de choix pour les fourmis à la redoutable fringale.

Lorsque soudain un moineau s’avise du beau butin. Hardi, le brigand le leur dispute bec et ongles. Mais très vite, lassé de lutter contre l’armée de mandibules, il renonce et fuit dépité de céder  à la multitude.

Petit bout par petit bout,

La longue chaîne de porteurs,

Transporte le trésor vers son trou,

Cette antre noire de maraudeurs…

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MMR ( tous droits réservés)

23 octobre 2022

Ah! Un bon bain!

Ah! Un bon bain ! Y’a que ça d’vrai! N’est-ce-pas le chien? Qui ne s’est pas laissé aller à contempler un  brave toutou jouant avec les vagues? Ou appréciant une baignade prolongée , sourd aux rappels de son maître.

Plus banal, une mouette se baignant et se lavant avec grande application au soleil matinal.

Faire trempette encore et encore à l’image de ce rouge-queue photographié dans le joli petit port de Biganos (Bassin d’Arcachon)

Pas d’eau à disposition? Qu’à cela ne tienne. N’oubliant pas l’excellent bain de poussière pratiqué un peu partout sur la planète.

Pour terminer, voici une scène qui sur le moment m’a fort intriguée. Un oiseau  battait des ailes, se frottait, puis recommençait son manège au cœur d’un tamaris. Tilt! Soudain je compris. Il se lavait  tout contre les feuilles chargées de rosée. Une ou deux minutes après il fût rejoint par trois autres  compagnons.  Un spectacle étonnant et fort divertissant.

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MMR ( tous droits réservés)

Je vous remercie bien fort pour tous vos commentaires et messages d’amitié qui font vivre ce blog

🙂

20 février 2022

Les oiseaux du jardin (bis)

De gauche à droite, sur le muret:  verdier,  moineau, fauvette à tête noire. En remontant,  dans le laurier, à droite: le rouge-gorge et un verdier. Dans la mangeoire: encore un verdier en compagnie de trois chardonnerets.

Cet hiver, la fréquentation de la mangeoire est nettement plus importante que les années précédentes.   Les verdiers sont beaucoup plus nombreux. Ainsi que le pinson des arbres. Jusqu’à trois mâles en même temps et presque autant de femelles.  Le rouge-gorge lance son puit! puit! aux quatre coins du jardin.  Les mâles fauvettes à tête noire et fauvette mélanocéphale furètent assez souvent au cœur des lauriers roses, du seringat, des nombreux arbustes et grosses touffes de fleurs..

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Cela ne va pas sans quelques frictions. Pourtant,  la gamelle est pleine et chaque jour renouvelée.

Ayant observé que le pinson des arbres restait au sol, un second point de nourrissage a été installé. Il y va, parfois.

Mais là aussi la place est disputée.  Les moineaux domestiques, très timides l’an dernier, en  2022 se montrent plus hardis. Cette seconde « gamelle » a été placée dans le carré potager n°3. Tout ce qui retombe est picoré par pinsons, verdiers, moineaux.

Depuis peu j’ai ajouté, au sol, des vers de farine secs. Un met très apprécié par le rouge-queue. Et, depuis hier, par le sansonnet du toit et un moineau.

Les tourterelles viennent également se restaurer  à l’exemple de tout ce petit monde.

 

 

 

 

 

 

 

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De gauche à droite: femelle pinson des arbres; femelle pinson du nord; mésange bleue.

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Le 13 février, quelle surprise que de découvrir de nouvelles boules de plumes. Ci-dessus le pinson du nord.   C’est la première fois qu’il vient se nourrir à notre resto-rapide.

 

Le même jour, comme s’ils s’étaient donné le mot, un couple de tarin des aulnes s’invite à la table. De gabarit à peu près égal à celui des chardonnerets. Leur plumage blanc, vert olive, jaune vif et noir est splendide.

Avec tant de concurrence ( j’ai compté en 5 mn, jusqu’à environ  vingt cinq oiseaux tout confondu), nous voyons moins les mésanges  bleues et les charbonnières.  Mais elles sont là, pas de soucis.Et nous offrent la joie de petites visites.

Nouvelle info depuis la publication de cette page: le rouge-gorge vient lui aussi piquer les vers de farine.  Je suis si contente! 🙂

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MMR ( tous droits réservés)

Pour celles et ceux qui l’avaient raté, j’avais parlé d’une famille mésange bleue ICI

Et des oiseaux visitant notre jardin ICI

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