Nouveau rendez-vous avec « le coucou du haïku » de la communauté de Alice et Mamylilou, ici. Thème: D’un sentier à l’autre. La première photo est de Mamylilou.
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Promenade au bois-
Frondaisons vert espérance
Pourtant c’est l’automne
Sur le sol: trop plein de feuilles
Sur les bancs: trop plein de vide
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D’un sentier à l’autre, voici celui de mes vacances. 
A deux pas, à gauche, en sortant de la maison…
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Septembre radieux-
Sentier estampillé foule
Ouf! Plus de touristes!
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Après avoir traversé une piste cyclable ( personne en vue) , je m’enfonce dans la pinède le cœur en fête. Une mésange huppée m’accompagne un moment de son chip-chip. Plus loin, quelques pluches dansantes trahissent l’écureuil gourmand. Le miel d’un genêt tardif s’enroule aux essences de pins…
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Invite à la marche-
Un chemin sable et aiguilles
Fragrances résine
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Mantillée d’ombre bleue, j’effarouche une tourterelle à collier. Perchée à hauteur d’homme, sa douceur rosée observe intriguée l’intruse aux pieds nus. « Je vous abandonne la place mademoiselle. Dégustez tranquillement vos graines. Chacune à sa fringale. La mienne se nomme Océan ». Je quitte la protection des arbres et attaque 
la montée sous une pluie de feu.
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Vestiges belliqueux-
Quelques mètres bétonnés
L’histoire se délite
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Pas un quidam.Impression d’être seule au monde. Le silence a un goût de mica. Je poursuis mon échappée belle. Mais imperceptiblement, usure de mon rythme alerte et pimpant.
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Zéphyr immobile-
Le sable plombe mes jambes
Brouillard de chaleur
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Le parcours est de toute beauté. Au loin, deux silhouettes me précèdent. Ces fourmis insignifiantes ne gâchent pas mon plaisir.
Quelques jasiones* éparses concurrencent 
l’azur étincelant. Mes pas évitent la trace ondulante d’un serpent, s’interrogent sur les appuis d’un lièvre, admirent une branche morte polie comme du vieux cuir. Mais je n’ose m’arrêter car…
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Grimpette dunaire-
Au long de mon Everest
La soif pour compagne
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Le sommet semble reculer. Mes pieds cherchent les creux ombrés, compactés par ceux qui me devancent. Yeux rivés au zénith céruléen , je tire sur mes muscles paresseux…. Sacré raidillon.
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Encore un petit effort. La chanson des vagues monte à ma rencontre. Enfin, j’y suis!
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Immensité bleue-
Au bout du chemin des dunes
Ah! Être une mouette!
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