Au miroir scintillant
Oublié par la pluie,
L’écho du jour renvoie
Une image inversée.
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Zéphyr, facétieux,
Brise sa ligne dure,
Crée l’œuvre éphémère,
Un mirage ondin.
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MMR ( tous droits réservés)
Au miroir scintillant
Oublié par la pluie,
L’écho du jour renvoie
Une image inversée.
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Zéphyr, facétieux,
Brise sa ligne dure,
Crée l’œuvre éphémère,
Un mirage ondin.
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Ah! Un bon bain ! Y’a que ça d’vrai! N’est-ce-pas le chien? Qui ne s’est pas laissé aller à contempler un brave toutou jouant avec les vagues? Ou appréciant une baignade prolongée , sourd aux rappels de son maître.
Plus banal, une mouette se baignant et se lavant avec grande application au soleil matinal.
Faire trempette encore et encore à l’image de ce rouge-queue photographié dans le joli petit port de Biganos (Bassin d’Arcachon)
Pas d’eau à disposition? Qu’à cela ne tienne. N’oubliant pas l’excellent bain de poussière pratiqué un peu partout sur la planète.
Pour terminer, voici une scène qui sur le moment m’a fort intriguée. Un oiseau battait des ailes, se frottait, puis recommençait son manège au cœur d’un tamaris. Tilt! Soudain je compris. Il se lavait tout contre les feuilles chargées de rosée. Une ou deux minutes après il fût rejoint par trois autres compagnons. Un spectacle étonnant et fort divertissant.
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Je vous remercie bien fort pour tous vos commentaires et messages d’amitié qui font vivre ce blog
🙂
La lumière chante
Bulles tropicales
Composées par Sirène
La lumière danse
Ballet ondes jaspées
Pastichant l’arc en ciel
Tandis que
En bas
Tout en bas
Poisson bouche cousue
Mime l’ombre bleu nuit
D’un rêve à inventer…
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Merci beaucoup pour tous vos commentaires et passages silencieux. Merci! Merci! 🙂
L’automne et ses beaux nuages.
J’ai eu la chance d’assister, il y a fort longtemps, au départ d’un groupe d’hirondelles. Toutes rassemblées sur les fils comme autant de notes de musiques sur une partition. Mais, cette fois, ce fût complètement différent.
Durant deux ou trois jours jours elles ont tourné, viré, virevolté, s’éloignant puis revenant. Entre 8h30 et 9h30. Et tellement nombreuses! Un vrai bonheur! D’où venaient-elles? Parce qu’au village, de tout l’été, je n’ai vu qu’un seul couple. Peut-être étions nous une étape sur leur long voyage vers l’Afrique?
La maison de mes voisins semblait être le point central du rendez-vous. Les oiseaux se posaient sur l’antenne tv, le toit, les arbustes autour, le pin d’à côté. Départ, faux départ. Cela ne cessait pas jusqu’au moment où l’ensemble répondant à un signal mystérieux s’envola en longues courbes gracieuses et tourbillonnantes…
SEPTEMBRE
Leurs gazouillis joyeux ont déserté l’azur.
Hirondelles,
Martinets,
Aux ombres insaisissables,
Strient les dunes dorées,
Les dominos blanchis des villages africains.
Une cacophonie envahit leur espace.
Grives et
Étourneaux,
A l’appétit vorace,
S’abattent sur nos vignes,
Nuages de vendangeurs aux becs inassouvis.
Fin d’été aigre-doux, traînant un peu les pieds.
Un jour chaud,
Un jour froid,
Hésitant et rêveur,
Sur les routes bleutées des migrateurs ailés…
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Ce poème figure dans mon recueil « Escapades bleues… or »
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Être ou ne pas être… beau : telle est la question.
En contemplant quelques représentants du monde animal, c’est une réflexion qui me trotte dans un coin de la tête. Pardon à Mr. William Shakespeare d’avoir détourné son vers si célèbre.
Cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci.
-Ma chère, que penses-tu de « Col étriqué »?
– Il fait le malin, se donne en spectacle. C’est qu’il est amoureux!
– A ton avis, qui est l’heureuse élue?
– Tu me poses une colle. Car toutes ces dames font toilette.
– Moi, je parie sur la rousse aux yeux surlignés. Elle a du chien cette petite.
– Huummm….Elle cancane trop, à mon goût.
– Et les cygnes?
– Et bien quoi les cygnes?
– Vois comme ils se font beaux. Et que je te lisse les plumes. Et que je t’ébouriffe le jabot. Y aurait-il de l’amour dans l’air là aussi?
– Pas sûr. On peut se parer juste pour le plaisir de se sentir bien, d’être agréable à voir. D’autre part, les oiseaux doivent prendre soin de leur vêture. Ils aèrent, graissent pour se préserver du froid humide.
– Quel travail!
– Bah, question d’habitude.
– Moi, j’aimerais être chat-huant.
– Tiens donc! Que reproches-tu à ta condition de canard?
– Je n’aime pas l’eau. Elle m’oblige à passer un temps fou sur chaque plume pour les imperméabiliser. Et puis, la séduction de la nuit riche de mystère frissonnant; ce troublant domaine de la hulotte. .. Son cri si intrigant, autrement plus distingué que notre coin-coin nasillard .
– Notre « coin-coin » comme tu dis, est riche de personnalité.
– Quel clairon!
– Hé! hé! Un instrument très apprécié du voisinage lorsqu’on aperçoit les moustaches affamées de Renard.
– Il est vrai que pour ça, nous sommes pourvus d’un bel organe.
– Ah, je suis heureux que tu le reconnaisses. Tiens, tu as une plume rebelle là, près du cou.
– Où?
-Attends, laisse-moi faire. Voiiiilà! C’est réparé. Tu es éblouissant, à tomber. Elle est pas belle la vie?
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MMR ( tous droits réservés)
Les oiseaux passent une grande partie de leur temps à se faire beau. En passant et repassant inlassablement leur bec dans leur plumage.
à droite: le héron cendré saisi en pleine opération lustrage.
Une petite fantaisie écrite en novembre 2014 .
A cette époque j’avais encore l’option d’agrandir les photos sur le blog. Alors, n’hésitez pas à cliquer sur chacune.
Merci pour tous vos commentaires que je découvre semaine après semaine avec curiosité et joie.
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Chat, cède chaque soir
A l’appel somnambule,
Ce besoin des pattes
Goulues d’aventures.
Rayé ténèbres et lune,
Moustache triomphante,
Casanova, à l’aube,
Revient le poil hirsute.
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Crépuscule sirupeux
Orange et garance
Délayant le Présent
Aux remous du Futur.
Perché sur sa patience,
Maître Héron désespère
Voler à l’ombre mouvante
Un poisson négligeant.
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Je vous remercie du fond du cœur pour tous vos commentaires et messages hors blog.
En juin et juillet un énorme pied d’onagre nous a régalé de son éclat lumineux. Ces grosses fleurs ont été également fort courtisées par abeilles, mouches et autres insectes.
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Un petit oiseau à la robe très discrète a visité pendant un long moment mes carrés potagers.
Un coup ici, un autre là, il furetait partout avec application. Nous l’avons vu attraper une chenille et d’autres proies minuscules. Ce chasseur a fait un sacré bon travail. Son aide a été très appréciée.
Je me suis demandé si ce n’était pas un juvénile de la fauvette mélanocéphale. Le cercle rosé autour de l’œil semble l’indiquer.
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Et puis, la famille Merle a été fort présente. Des parents très consciencieux ne ménageant pas leur peine afin d’élever leur nichée. Ils ont remué tous les amas de feuilles, gratté dans les herbes. Ce qui est moins plaisant ce sont les trous dans les carrés. Là, il faut les surveiller afin de reboucher derrière leur passage. Car la grande chaleur est une calamité cette année pour mes tomates. Enfin, je râle mais je souris aussi car ils sont si mignons.
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Il y a trois ans, dans le carré n°5, j’ai eu la surprise de voir pousser une plante me faisant penser à une orchidée indigène. Il a fallu attendre l’année suivante pour contempler la fleur. Ce fût un énorme lys virginal. D’où venait-il? Car je suis bien certaine de n’en avoir pas acheté ni en avoir reçu un seul en cadeau. La réponse? avec les sacs de terreau potager. Il a suffit d’une minuscule bulbille et me voici à présent avec une colonie de six pieds. Quelle beauté! Mon mari et moi étions aux anges!
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Le vent froisse à peine les feuilles du vieux chêne dominant notre toit. C’est une nuit estivale chaude et parfumée. La fenêtre entrebâillée laisse pénétrer un léger souffle rafraîchissant.
Sur mon somme évanoui
Criquet violoncelle
Deux notes, juste deux
Tee-shirt, short et espadrilles, vite, me voici dehors. Quelle douceur! Capiteuses, les fragrances sucrées des eleagnus m’enjôlent et me grisent. J’aurais presque envie de rester là, assise sur les marches, à boire cet obscur enivrant.
Sur le souffle du vent bohème
Flottent les rimes d’antan
Que dorlote la lune ronde
Pourtant, comme tirée par une laisse, je réponds à l’appel du Bassin . Sur le sable de sa page, mes pieds écrivent un message silencieux et heureux. L’eau clapote doucement sa bienvenue à la lève-tôt. Au dessus de ma tête l’espace est un velours constellé de diamants. A l’horizon, les lumières d’Arès, et plus loin encore, quelques unes d’Andernos, clignotent comme un enfant qui se réveille.
Fin de nuit
Sur le murmure de l’eau
Un poisson sauteur
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Nous pourrions dire qu’en ce moment, c’est le jardin de toutes les senteurs. Œillets mignardises, pois de senteur, rosier ancien et chèvre-feuille poussent à qui mieux mieux leurs notes parfumées. C’est un enchantement olfactif!
Beaucoup de fleurs, cultivées ou sauvages, s’épanouissent en rivalisant de beauté et de fragrances étourdissantes. Ce qui fait le bonheur de maintes petites vies. Beaucoup d’oedémères ( coléoptères), de mouches ( diptères), quelques papillons ( lépidoptères) d’abeilles domestiques et sauvages ( hyménoptères) se croisent et s’entrecroisent un peu partout autour de la maison. A l’hôtel à insectes quatorze tubes de la canne de Provence ont leur bouchon d’argile. D’autres ont encore leur porte fermée l’année dernière. Chaque classe d’abeilles naissant à différents moment du printemps et de l’été. Ces jours -ci des prétendants aux beaux yeux verts sont à l’affût et inspectent les tuyaux à tour de rôle. Ils sont trois ce matin à faire le pied de grue sur l’hôtel ou les plantes à proximité. Ces demoiselles se font désirer.
Dans les jardinières les fraisiers sont en fleurs et commencent à développer leurs fruits. Mais les plus hâtifs sont ces jolis petits fraisiers des bois. Pas assez sucrés mais quel parfum!
Cette année une ravissante surprise est née sous l’olivier. L’ophrys abeille ( ophrys apifera). Une orchidée sauvage très fragile et sensible à l’excès d’humidité. Ce printemps elles sont deux, à 50 cm l’une de l’autre. Dans le reste du jardin foisonnent les orchis pyramidales (anacamptis pyramidalis: rose fuchsia ou rose pâle), les sérapias rouge sang, qui seront sous peu rejoints par les orchis bouc dont les hampes florales commencent à s’élever.
La fauvette mélanocéphale, dont je vous ai parlé la dernière fois, m’a offert une grande joie. J’ai eu la chance d’assister à sa chasse au cœur du pommier. Et celle-ci fût très positive. Mr Fauvette a capturé une grosse chenille verte bien grassouillette. De quoi bien nourrir sa nichée.
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Orchis pyramidales roses et sérapias rouge sang colonisent ma petite friche mais pas seulement. Elles font à présent le tour de la maison et apprécient même pots et jardinières.
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Blog en pause.
Merci pour tous vos commentaires ici et hors blog qui réchauffent le cœur.
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