J’adore le soleil et sa douce chaleur . Mais j’ai bien conscience que l’hiver doit retrouver ses droits pour le bienfait de mon jardin en particulier et pour la nature en général. Aussi, en 2023, je salue son retour. Nous avons découvert l’arrivée de la neige un matin la semaine dernière. Elle a vite fondu autour de chez nous. Mais elle s’accroche encore dans l’ombre des collines au loin. Il fait très froid sur le Sud, comme dans le reste du pays.
Inutile de vous dire que nos mangeoires sont très visitées. Le froid, ça creuse les petits estomacs.
Règlement de compte à O.K. Gamelle (du haut) où sont offertes les graines de tournesols. Trois chardonnerets et un verdier à l’extérieur attendent impatiemment leur tour. A l’intérieur, trois chardonnerets et un verdier, eux, ne sont pas du tout pressés de vider les lieux. Cela occasionne quelques disputes et coups de becs. C’est le principe du jeu des chaises musicales. L’un perd sa place, aussitôt remplacé par un autre.
Avec toute cette foule, les mésanges bleues sont beaucoup moins présentes. Elles ne doivent pas apprécier trop de concurrence. Par contre, les mésanges charbonnières n’hésitent pas à s’imposer pour chiper quelques graines. Mais, vraiment, il faut qu’elles y aillent en « costaud ».
Certains seront peut-être intrigués par les pinces et branchettes que j’ai disposées avec difficulté d’ailleurs. La responsable est la jolie tourterelle qui avalait les graines de tournesols à toute vitesse. On aurait dit un marteau piqueur. Les petits gabarits ne pouvaient plus s’approcher. Et après son départ, c’était place nette. Donc, il m’a fallu trouver une solution. Dorénavant cette grosse boule de plumes se rabat sur ce qu’il y a dans l’herbe.
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Par terre, j’ai éparpillé un assortiment de petites graines très appréciées par un foule de candidats écartés de la mangeoire du haut. Les pinsons des arbres y picorent régulièrement. Cette année les pinsons du nord sont plus nombreux que l’an dernier. Les moineaux piquent la boule de graisse aux graines. Ces p’tits malins sont également très présents au sol; parfois aussi sur les mangeoires.
Exemple de cohabitation pacifique: le pinson des arbres à gauche, le pinson du nord à droite.
Le rouge gorge s’invite également à la table ouverte. « Même pas peur! »
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Un second pinson des arbres a trouvé la bonne astuce. Ce petit futé a repéré sur le trottoir la manne appétissante disposée face à notre porte-fenêtre. Voilà le bon plan. Tranquille, sans stress, il picore lentement, savourant ce repas offert loin de la turbulence plumes et piaillements.
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