Hier matin, tandis que je travaillais à une nouvelle œuvre, je réalisai soudain qu’il y avait un drôle de bruit. Mis à part un colloque de pies un peu remuant, rien ne semblait anormal depuis la fenêtre. Je retournai donc à mes couleurs. Mais le bruit persistait et finissait par me gêner. Plus moyen de me concentrer. Je décidai donc d’aller voir dans le jardin. Rien. Puis, de nouveau ce son bizarre. Il me faisait penser au cri d’un paon. Enfin, très très vaguement. Cela venait de l’extérieur, au delà de ma haie. En m’avançant entre les iris et autres vivaces, par une trouée entre deux lauriers tin, j’aperçus l’auteur de ces cris. Un gros oiseau ressemblant à une oie. Stupeur! D’habitude, elles volent tout là-haut, à peine reconnaissables par la forme de leur vol. Mais là, presque au seuil de la maison, je pouvais admirer sa beauté à loisir. En fait, cela ne dura pas longtemps car l’arrivée d’un promeneur et de son chien en laisse l’ont effrayée. Dans un grand vacarme de cris et de froissement d’ailes elle a filé…
Pascale m’a gentiment renseignée hier soir . Il s’agit d’une oie cygnoïde, une jeune femelle. Sur le net j’ai trouvé quelques informations. C’est un oiseau d’extrême orient, à l’origine de notre oie domestique ou oie de Guinée. Une espèce assez peu connue gravement menacée. C’était mon cadeau du jour.
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Comme il faisait bon, j’ai profité de cette pause récréative pour prendre des nouvelles de mon petit monde. Les floraisons se multiplient. Les insectes sont à leur affaire.
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Chaleur solaire
Chaleur dorée du forsythia
Chaleur d’amours lilliputiennes au cœur des fleurs…
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MMR ( tous droits réservés)
Attention! j’ai précisé que cette oie était à l’extérieur de mon jardin, au delà de la haie. Et c’est par un trou dans celle-ci que j’ai pu photographier sans être vue.