Pour l’Herbier de poésie, Adamante, ICI nous propose au choix deux Fauves, à l’écriture d’un haïbun.
« La joie de vivre » d’Henri Matisse .
Huile sur toile de 174X238, exposée à la fondation Barnes , près de Philadelphie
Ou ( et)
André Derain (1880- 1954)
« L’Estaque, route tournante », 1906,
Huile sur toile de 129,5X195, exposée au Museum of Fine Arts Houston
5 choses à savoir sur le fauvisme dont Henri Matisse fût le chef de file: ICI
L’inspiration m’a conduite à m’inspirer des deux peintures en même temps.
C’est dimanche. Le temps est merveilleux.Trois jeunes filles, trois collègues de travail , cheveux au vent, sourire éclatant, filent vers la Méditerranée au train laborieux d’une vieille 4L. Qu’importe le rythme poussif de cette pauvre voiture, le moral est au beau fixe.
Matin radieux-
Rafales de rires et
la chanson des cigales
Les paysages se succèdent comme autant de cartes postales. Bleu, rouge, vert, ocre… La journée est comme peinte par un artiste fou de couleurs. Des noms affluent et se bousculent dans ma tête: Georges Braque, Charles Camoin, Maurice de Vlaminck, Henri Matisse, André Derain…
Éclaboussures-
Sur la toile des pensées
Tableaux de Maîtres
Parties à l’aventure, à moment donné, une décision doit être prise. Quelle direction prendre? La première propose: « Le lavandou? » Huum! Depuis Aix en Provence? Trop loin! La seconde lance: « Lestaque? » Moues dubitatives. La troisième prend les choses en mains: « c’est moi qui conduis? Alors c’est moi qui décide! »
Sur la route des vacances
Flotte
Un petit air guilleret
Allez! Fouette cocher! Vaille que vaille nous avançons vers une… surprise. La route semble onduler sous la chaleur. Pins, oliviers, vignes, pins encore… Parfois, rompant la monotonie, un cyprès dresse son pinceau vers l’azur. Veut-il, peintre fauve, barbouiller le ciel en vert? Les contours tremblent dans l’air de plus en plus brûlant. Vivement que l’on arrive! Comme pour me répondre, voici un panneau indicateur: Cassis. Aaaah ! Enfin! Trouver une place à l’ombre pour la voiture. Prendre sacs et serviettes et zou! A nous le farniente en monokini sur Les Roches Plates. Sous les assauts de la lumière, le temps est aboli.
Feu solaire-
Plus un mot. Juste
le soupir du vent
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