« Fête du cheval » est le thème pour le « Coucou du haïku » géré par Marie-Alice.
Pas d’idée sur ce sujet festif. Mais voici un souvenir plein de rires
.
A cheval-
Il trotte, galope
sur les genoux de papi
.
MMR ( tous droits réservés
« Fête du cheval » est le thème pour le « Coucou du haïku » géré par Marie-Alice.
Pas d’idée sur ce sujet festif. Mais voici un souvenir plein de rires
.
A cheval-
Il trotte, galope
sur les genoux de papi
.
MMR ( tous droits réservés
Au jardin des senteurs des iris dormants
Se dresse l’hurluberlu
L’étrange
L’incongru.
Couleur passe-muraille entre deux folles-avoines
Orchis -bouc* tire bouchonne
Ses langues menthe /carmin .
Au dessus de ses casques
Fleurit l’insolite
Un rose énigmatique
Au jupon empesé .
Feijoa* , inattendu
Ravit la bouche hardie
Mâchonnant ses pétales .
A l’échelle pergola
Passiflore se hisse
Tortille des vrilles
Séduit et bat des cils
Ouvre grand ses mirettes
Sur Juin en maillot .
En ses atours précieux
Pavot n’est pas en reste
Pour briller, aguicher
Ce balourd de bourdon
Ou le syrphe aérien
MMR ( tous droits réservés)
* L’orchis bouc, (Himantoglossum hircinum),
* Feijoa sellowiana: Les pétales de saveur fruitée, sucrée et acidulée sont comestibles et peuvent apporter une note exotique dans les salades. ( source wikipedia)
De plus amples informations ICI
Cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci
Sujet gourmand pour le « Coucou du haïku » , géré par Marie-Alice, sur une idée proposée par Jill Bill
Le cerisier n’est qu’une boule rouge, à peine teintée de vert. Une petite tache noire contraste violemment près du sommet.
Au temps des cerises
Le merle moqueur se perche
sur l’épouvantail
.
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Bleu campanule!
Mon regard plonge à pieds joints au cœur de cet océan miniature. Lâchant la bride à mes pensées , celles-ci partent aussitôt en voyage…
Bleu!
Faim de ce bleu, de cette mouvance iodée…
Mes fleurs me happent toute entière, m’enveloppent de leur brillance où claquent les voiles… Me voici ailleurs, parmi la dune, à me poser sur ce banc lustré par le vent des tempêtes. Le soleil d’ici s’évanouit et ,les yeux clos, je savoure celui d’Aquitaine , la brûlure de l’été qui caresse et engourdit.
Velours doré de l’ajonc tendu vers l’astre du jour, bien protégé par son armure de piques et de hallebardes. Seule l’abeille peut venir s’enivrer de son sucré salé océanique…
Le cœur en fête , j’écoute les murmures du vent dans les pins…
Léger zéphyr , présence invisible sautant de branche en branche, ébouriffant écureuil affairé à grignoter une saveur térébenthine. Océan me souffle son haleine vivifiante, m’appelle, me pousse à abandonner ce siège laminé , aussi doux que la joue d’un enfançon. .
Mes pas glissent , se moulent dans d’autres pas, se dissimulent, s’évanouissent, se confondent à d’autres errances….
Et puis, enfin, il apparaît à l’ourlet de ma montagne de poche. Atlantique s’étale , envahit ma vision de son camaïeu euphorique.
Saphir, turquoise, lapis-lazuli , cérulé, indigo… mes mots s’effacent, s’évanouissent … Ma joie est indescriptible, gommant tout ce qui n’est pas cette évasion chaude et sensuelle. Enfant des premiers ages je gambade, sautille, m’amuse d’un coquillage aux ailes abandonnées; d’une algue je tresse un bracelet…
Le Temps n’existe plus. JE n’existe plus . Sirène, ma voix s’unit à celle de la chanson des vagues, au rire de la plume là-haut ivre de liberté, à celle des écailles sautant d’un rouleau à l’autre…
Bleu!
Tout se confond
Je ne suis plus qu’une primitive, une Ève s’offrant au libertinage de l’onde …
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Thème du mois de mai pour la communauté d’Evajoe « Les passeurs de mots »: qu’évoque pour vous cette photo?
Écho du silence
Sous un ciel d’émail
Pas un mouton
Pas un oiseau
Seul le vent répond à mon hou!hou!
La Terre ondule ses beiges et ses verts
Quelques pieux blanchis par les ans
Piquent de points d’interrogation le paysage.
Isolées, perdues, une ferme et sa bergerie semblent oubliées des hommes
Écho du silence
Le Temps a replié ses ailes
Au pays des Servants
Mon imagination esquisse un entrechat
Voit au delà de l’image
Confondue aux herbes
La ronde des lutins…
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Tandis que les pois de senteur partent à la conquête du ciel
A leur pied
ça se bouscule
ça se presse
Et dansent collerettes, étamines et pistils frémissants.
Cotillon retroussé,
La belle,au nom plus long que le parfum du jour *, exhibe son intime au premier passant.
Coussin velours citron si doux au menuet pressé d’élytres et antennes. L’on s’observe, se mesure, puis, finalement, chacun retourne à ses affaires. Pas de temps à perdre en vaines chicanes…
Sauvageonnes
Regardez-les mes jolies campagnardes. Sérapias , insolent, nous tire la langue. Pourpre est son humeur du matin au soir. Une niche idéale à la sombre araignée crabe. Émaillant la pelouse de son charme tranquille, admirez un autre adorable envahisseur. Anacamptis pyramidalis s’installe, prend ses aises affichant une mine réjouie rose fuchsia.
Le charme juvénile des leucanthèmes * ou encore celui des coquelicots. Ils s’invitent eux aussi, sans complexe. Ils sentent peut-être qu’ils sont les bienvenus . A eux d’être à la hauteur de mes attentes: une belle floraison ou une originalité surprenante.
Telles que le tragopogon porrifolius ou salsifis à feuille à de poireau. Il m’a fait la grâce de revenir ce printemps. Tout comme ce lin drapé de ciel. Clin d’œil de la promesse d’un bel été? Espérons le.
.
* Urospermum dalechampii
* Leucanthème: nom de la marguerite des champs.
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Cénacle divin
où voyage le rêve-
papillons soyeux
Bien fidèlement
Papillonne l’amitié
Déployant un mot
Un mot chargé de bises
Juste avant la nuit
Les préventifs
comme les dernières minutes
au pied du sapin
.
Temps d’innocence-
tant de fleurs virginales
dans une bulle de bonheur
.
les chevreuils gambadent
en approchant sans bruit
Je les affole à peine
.
vies en soldes :
j’ai trouvé mon bonheur
dit elle en sueur
ABC
Super la démarque
sans griffes
j’achète !!!!!!!!!!!!!!!
Éliane ( sans blog)
soldes à petits prix
dans les grands magasins
je ne m’arrête pas
articles bradés
pulls et robes chiffonnés
à ne pas manquer
Claudie ( sans blog)
Affaire à saisir
40 % de rabais immédiat
attention pickpocket!
Enfin le jour J
Ouverture des portes
Lâchez les fauves
Aurore secrète-
dans ses drapés insolites
le mystère de la vie
.
Le gris du jour
un rien contrarié
tombe la neige
MaiRym
Ras le bol du temps
Déchaînement dans les cieux
Gardons le moral
Claudie
Alliance or gris
le gris perle dans leur ciel-
leurs pas s’accordent
Le gris nous sourit
sourire d’un ciel triste,
Explosion de pluie
Plume ou fougère ?
crayonnés sur le sable
traces éphémères
ABC
Sur le sable
s’écrit toute une vie
en parabole
Claudie
Baguenaude vif-argent-
sur le sable suave
le plumet de ta plume
TATATATATA!
mélodie en sous-sol à Marseille-
kalachnikov
.
ABC
Févier se traîne
quelques fleurs le réjouissent
le vent n’en a cure
Claudie
Lifting de février
après le bain de boue et
de soleil
les fleurs se sont fait une beauté
pour éclore au jardin
ciel bougon
ciel grognon
restons sous l’édredon !
Février grelottant
Il y a quarante années
nos baisers brûlants
Février tremblotant
C’était dimanche dernier
nos tendres baisers
ABC
Valentin
sans sa Valentine
un nuage passe
gris de payne
pour une fleur bleue
l’amour en voit de toutes les couleurs
Craquer comme de l’amadou
les coeurs s’enflamment …
Vite , vite l’amour est au rendez-vous .
Claudie
Traverser le temps
le coeur en bandoulière
main dans la main
De toute sa beauté
en jolie fleur de salon
elle apostrophe
.
MaiRym
De ci de là
Un peu partout
La nature est en fête
Un peu plus tôt
Le soleil printanier
S’installe
Ici et là
Dans ton hamac indolent
J’ai écouté le vent
Me parler des fleurs
Qu’il avait caressées
.
ABC
Valse hésitation
le printemps est hivernal
– vole d’hirondelles
.
L’espoir dans la douceur
La renaissance d’un bonheur
Tes mots pour nous le dire …
Ulysse
Bercé par
Le clapotis de l’eau
Je suis tombé à l’eau !
Les fleurs en fête
même à fleur de nez-
Atchoum fait fureur
ABC
Fleurs aux jardin
et dans nos têtes vagabondes
une douce pensée
.
la belle belle
Toute verte
De mots en mots
De fleurs en fleurs
ABC
Promenade fleurie
Au jardin des ombres
Où naissent de la lumière
Des beautés colorées
Je flâne,hume et espère
Que le dahlia survivra…
Ulysse
essences amoureuses
font mon âme rêveuse
mais où est celle dont je rêve ?
La ligne est coupée
mon cerf-volant emporte mes rêves
dans le bleu du ciel
Ulysse
Sous le soleil ardent
La cerise rougit
Je l’attend !
Les cerisiers blancs
sur fond de montagne noire
poésie et beauté !
MaiRym
Balade agréable
En attendant fièrement
Le temps des cerises
– – – – –
Bises colorées
De pétales d’amitié
Que le vent emporte
.
Ulysse
L’horloge
Cette silencieuse meurtrière
Qui en douce
Qui nous pousse
Vers le cimetière…..
Claudie
Sous l’horloge impatiente
le temps attend les amants
leurs baisers filant à l’anglaise
leurs attentes bien enrubannées
de lilas et d’espoir!
.
remue ménage
du mois de mai
la scie chante
Claudie
Travaux de toiture-
tout embaume dans l’air
au son de la scie
La merlette a tapé
violemment contre le vitre
Elle est estourbie
Ulysse
Remue ménage
Bricolage
je reste au lit !
Thème pour le coucou du haïku, géré par Marie-Alice, tout à fait de circonstance. Depuis des mois il occupe nombreux de nos loisirs.
Ce printemps
Aux trilles du merle répond
le chant du marteau
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Dansent quelques poussières
Escarbilles dorées que façonne Soleil.
Ma nonchalance glisse
Affleure au brouillard parme de la sauge indocile
Pinçant son camphre bleu entre mes doigts rêveurs.
Fragrances …
Chenal invisible guidant ma promenade
Couronnes polychromes
Des iris lovelace
Et
Exhalaison câline
L’enfance retrouvée savourant un bonbon
Aux lèvres citron framboise du charmant muflier
Fragrances…
Je suis un fil d’Ariane
Guide machiavélique
Et demeure, captive
Aux rets ensorcelants
D’étranges papillons..
Chèvre-feuille, pois de senteur
Composent un hymne suave
Où flottent, bulles moirées , mes pensées en partance…
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« Que vous inspire cette image » est le thème d’avril pour la communauté des passeurs de mots d‘Evajoe.. Photo d’Evajoe
Une douceur brumeuse caresse ma mémoire
En contemplant le teint de la vieille maison.
Entre ses yeux mi clos affleure un sourire
La rose bonhomie d’un ange tutélaire.
L’horloge bout de nez
Lâche toutes les heures
La course du progrès
Les saisons en roue libre…
Mes pensées déambulent au cœur des colombages
Conjuguent à l’imparfait un déroutant verbiage.
Chapeautée de voiles
Le bois de mes semelles
Scandant mon impatience
Je guette mon promis.
Jabot, guêtres en lin blanc
Chapeau de feutre noir
Fredel , les yeux gourmands
Surgit à mon côté,
M’entraîne au jardin
Où les lilas, complices,
Masqueront nos baisers…
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