Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

15 août 2012

La cathédrale d’Albi ( seconde partie)

Quittons les cris des hirondelles striant la chaleur du ciel de septembre. Il fait si bon, qu’elles ne sont pas pressées de partir.

Cliquez sur les photos pour les agrandir, merci

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Passé le seuil, je suis éblouie. Cette église fortifiée, à l’aspect  dépouillé, sévère, est d’une richesse inouïe.

Des voûtes à croisées d’ogives ( pour en savoir plus voir ICI )

Des fresques, des peintures, des statues, encore des dentelles de pierres….

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Voici un exemple de  décoration en trompe l’œil.

C’est la plus grande cathédrale peinte d’Europe.

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Les fresques de la voûte forment l’ensemble de peinture italienne de la Renaissance le plus vaste  (97m de long sur 28m de large) et le plus ancien de France ( 1509-1513). Un bleu merveilleux que celui de ce ciel. J’admire de tous mes yeux ( 2 comme tout le monde , je vous rassure :)).  Grâce à des prélèvements au niveau de la voûte, on a pu établir que cette couleur avait été obtenue à base de lapis lazuli et d’oxyde de cuivre. C’est un décor de rinceaux, d’arabesques, de candélabres, cadres de scènes au contenu pastoral.

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La lumière traverse les vitraux, réveille l’éclat d’un jeu de médaillons, affleure et joue sur de très longs tuyaux. Ceux d’un orgue impressionnant. C’est l’un des plus beaux de France. Créé par Christophe Moucherel  ( 1734-1736), il sera par la suite plusieurs fois remanié.

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François et Jean-François L’épine ajoutent un jeu d’anches ( 1747)

Joseph Isnard accole un cinquième clavier qui rejoint une batterie de 5 anches et d’un cornet de 5 rangs en 1778 et 1779).

Antoine Peyroulous effectue une nouvelle répartition de certains jeux permettant des effets de nuance entre les différents claviers (1825). L’orgue subit ensuite une « mise au goût du jour à l’époque romantique, perdant ainsi son caractère d’origine.

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Au pied de l’orgue, sur les deux colonnes qui le soutiennent, est peinte une œuvre majeure: le jugement dernier ( fin du XVème siècle). La partie centrale, où apparaissait le Christ en gloire, a été détruite à la fin du XVIIème. Mgr le Goux de la Bergère ayant décidé l’aménagement , au rez de chaussée du clocher, d’une chapelle dédiée à St Clair. L’ensemble, franco flamand , grandiose, est une BD sur le sort réservé aux élus et aux damnés. Le choc des images devait frapper le « bon peuple ».

MMR ( tous droits réservés)

renseignements pris :

patrimoine-Mairie d’Albi: ICI

Visite cathédrale d’Albi: ICI

12 août 2012

La cathédrale d’Albi (première partie)

Septembre 2011: une belle journée douce, chaude, lumineuse , qui nous incita à visiter la cathédrale Sainte Cécile à Albi.

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Ce joyau du Tarn est la plus grande cathédrale de briques du monde. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO le 31 juillet 2010, sa construction s’étale sur deux siècles- de 1282 à 1480.

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Ce bâtiment m’a fait penser à un immense et colossal vaisseau fendant les vagues des toits. La basilique se dresse, s’élance vers l’azur, dominatrice, écrasante, souveraine. incarnant la puissance de la foi chrétienne sur l’hérésie cathare. L:113m, l:35m, h:40m

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J’ai été frappée par le contraste entre le corps du bâtiment, massif,en briques roses, et le baldaquin de la porte d’entrée, véritable dentelle de pierre ( vers 1530).

Le clocher fait 78m.

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La porte Dominique de Florence ( vers 1400) . Aixois d’origine, Dominique de Florence fût évêque d’Albi ( 1379), puis évêque de Saint Pons ( 1381), Après un retour à l’épiscopat d’Albi, il sera nommé archevêque de Toulouse ( 1410).

Renseignements pris sur le site de la Mairie d’Albi et sur celui de Saint-Pons-de-Thomières

MMR ( tous droits réservés)

26 février 2012

a gla!gla! suite et fin

Filed under: Promenades ici et ailleurs... — Martine @ 19 h 46 min

Oui, qu’y avait-il de l’autre côté du pont? ( cliquez sur les photos pour agrandir, merci)

J’avais beau ne pas m’occuper de la montre, là-haut Phébus se faisait plus présent.  De gros glaçons arrivaient de l’inconnu hors de vue, glissaient nonchalamment ,stoppés net par le barrage blanc-bleu de la glace. Cherchant des yeux la percée de l’aller, un mouvement subtil  me fit tourner la tête juste à temps. Presque trop tard. Un ragondin nageait tranquille, nullement troublé par ma présence. Trop rapide, il fût vite hors de ma vue.

Chaud fanal lumineux, un buisson de houx me permit de retrouver les marches ronces et orties. Avant de quitter cet univers insensible, ma faim de beauté captura une superbe nature morte. Enroulée sur sa vie évanouie, une feuille irradiait, malgré tout, l’automne en robe de bure. Prisonnière, aimantée à son givre, sa carnation d’argent vieilli était exaltée par l’hiver.

La petite route, vide d’humains, offrait son long ruban verglacé à un colloque de pies. Quel était le motif de leur réunion bruyante? Nul ne le saura jamais car elles s’enfuirent dans un grand froissement d’ailes à mon approche.  A leur exemple, Luna s’éclipsa en flou artistique. Ce n’était pas son éclat qui pouvait allonger les faux-semblants ,  nimber la congère d’une aura menthe ricqlès.

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Si Luna fuyait Phébus, moi, je recherchai son lyrisme doré. De l’autre côté de la grand route, l’ancienne voie côtoyait une propriété enclose de véritables « remparts ». L’abandon de son parc résonnait de chansons empennées.  Riches partitions musicales bientôt couvertes par celle puissante du Fresquel.

Plus de murmures, de soupirs frissonnants. Ici l’eau bouscule , jaillit triomphante de l’étau glacé. Elle se moque du rictus carnassier sibérien. Pourtant, le fauve aux dents pointues n’abdique pas facilement. Partout s’exprime sa fantaisie polaire.

Excitée, le cœur gonflé de joie, ma quête se poursuivit, friande de trésors…

L’artisan d’art immémorial rivalisait d’imagination avec lui-même. La moindre brindille,  le cuir grenu défeuillé  des platanes, les osselets corsetés de sorbet du barrage, tout était prétexte à sculpter, marteler, modeler la fluidité vert amande…

Le soleil réveillait, sublimait des gouttelettes suspendues  dans leur course, amalgamées en grappes translucides pour des vendanges fantasmagoriques … Parfois, immobile, à l’écoute, j’ouvrais grand mes arcanes à ce mystère bruissant, grondant, cascadant, virevoltant et mourant aux lèvres gercées du rivage.

Résille flegmatique

Étirant sa langueur,

Douce illusion d’optique

Griffonne, sans vigueur.

Sur parchemin banquise,

Entrelacs et gelures,

Ébauchent, exquise,

Une errance mercure..

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MMR ( tous droits réservés)

19 février 2012

A gla! gla! suite

Ce matin là,  13 février dernier, je décidai de faire une virée au bord du Fresquel qui passe pas très loin du village. La météo annonçait le redoux pour les prochains jours….   Si je voulais capturer quelques effets intéressants il était plus que temps de partir à l’aventure. L’aventure, c’est beaucoup dire. Mais enfin,  emmitouflée comme une poupée russe, me voilà filant comme le vent…

Couleurs sibyllines,

Calme marmoréen

Que piquent les merles

A petits coups transis.

Engourdi par le froid, le soleil s’extirpait laborieusement de ses draps brumeux. Mes joues, mon nez s’accordaient sûrement à ses vapeurs rosées virant au framboise écrasé. Oui, a gla!gla!. Il n’y avait  pas que l’air qui était givré. 🙂

Abandonnant la route, j’empruntai une voie parallèle festonnée de congères.L’ostensoir  platine s’emparait du ciel, veloutait la neige de nuances beurrées. Hallucination? Huumm… la belle chantilly . Une pie lève-tôt survola en se moquant cette bipède rêveuse invétérée.

Allons, pressons! Pressons!La crêpe pâlichonne va virer à l’or le plus pur, mordre dans cette blancheur nivéenne…  Quelques maisons éparses calfeutrées sur leurs secrets me cachaient le rivage. Il devait bien y avoir un passage quelque part entre ces jardins, ces haies et autres vergers… Des traces de roues me guidèrent vers une trouée et là…. les yeux écarquillés, le cœur battant la chamade je découvris  une vue à couper le souffle. Ah mes Maîtres impressionnistes, mes Fauves, si vous pouviez  guider ma main pour balbutier toute cette beauté sur mes toiles.

J’interrogeai l’opacité des buissons, le grillage des branches… Le sentier  longeait le cours d’eau sans jamais s’approcher.  Frustration. Nappes glacées, ressac figé , que de merveilles tentaient la photographe…

Au bout d’une centaine de mètres, enfin, une échancrure dans tout ce fouillis végétal me permit d’apercevoir l’extrême bord. La descente était tapissée d’orties brutalisées, de ronces armées jusqu’aux dents. Grâce à la complaisance de quelques arbustes assez robustes je pus m’aventurer jusqu’au bord de la rivière.


Gaïa, maître verrier génial, comblait toutes mes attentes. Tout m’appelait, m’interpellait. Ma paire d’yeux ne me suffisait pas. Il y avait tant et tant à voir, à moissonner…

Oubliée la montre, la pendule, la trotteuse insensible. Les mots dansaient une gigue joyeuse, composaient et recomposaient odes et contes, s’évanouissant  aussi vite que l’éclair…

Parchemin boréal,

Bleu stylet antarctique,

Le solfège torrentiel

De soupirs en silences

Cherche sa clef de sol,

Ses octaves laiteux

Que cisèle Soleil.

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Mais…

Qu’y avait-il de l’autre côté du pont? A suivre

MMR ( tous droits réservés)

(cliquez sur les photos pour agrandir, merci)

12 février 2012

A gla!gla!

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Dimanche en huit, peu de temps après avoir photographié un lever de soleil extraordinaire, ICI , Il se mit à neiger comme un fou. Par moment, il tombait  « des mouchoirs » ( expression entendue en Provence ). La pauvre petite anémone , ICI ,  semblait bien misérable en compagnie de trois brins d’herbes brûlées par l’hiver.   Vers le soir les nuages en eurent  assez de disperser leurs fleurs virginales, d’effilocher leur ouate. Nous  fermâmes les volets sur une interrogation. Qu’allions nous découvrir au matin? Tout d’abord, un autre merveilleux lever aux teintes assourdies.

Le jardin étincelait sous les premiers rayons transis. Les ombres gardaient encore leur mystère bleu nuit. Ce clair-obscur me ramenait à celui de la montagne, de ses congères, de ses ravins d’éternel silence. Mon esprit vagabondait sur les cimes lointaines en glissant sur ce manteau glacé. Tandis qu’au soleil mille et un diamants étincelaient.

Certaines plantes résistent envers et contre tout, à l’image de cette touffe de narcisses très précoces.  Le froid pesant de tout ses degrés négatifs me tirait les larmes, me pinçait les doigts….  Mon petit univers mutait vers l’indicible poésie nordique…

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Le mardi suivant, en descendant au Marché, je découvris la fontaine près de la gare, sortie tout droit d’un conte d’Andersen. Quelques jets d’eau tentaient vaillamment de se frayer un passage. Au retour, c’était fini. Bâillonnée la chanson glougloutante et grelottante. Muette aussi celle de la place Carnot . La Reine des neiges l’avait effleurée de sa baguette magique figeant ses orbes musicales.

Après avoir remonté la rue piétonne ( anciennement rue de la gare), dernier coup d’œil admiratif à la sculpture glacée qu’était  devenue la fontaine. L’horloge de la gare m’autorisant encore un peu d’école buissonnière avant l’arrivée du bus, je décidai une nouvelle chasse aux clichés. Le port gardait prisonnières les péniches dans un étau blanc laiteux où se mourait le ciel.  La Martine risque-tout de mes jeunes années ressurgit , bravant le tapis verglacé entremêlé d’îlots neigeux. Avec d’infinies précautions je me hasardai à 50 centimètres du bord. L’écluse avait perdu de nombreuses chandelles mais offrait encore de belles décorations.

Le sas , inerte, témoignait de cette météo extrême  mordant et déchirant. Débâcle sur le Canal du Midi… Étoiles givrées, fêlures, lignes brisées,  rondes bosses, apparitions fantastiques gravées par la gouge climatique. L’onglée  s’invitant douloureusement, je fuis vers l’abri-bus les mains tétanisées…

MMR ( tous droits réservés)

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5 février 2012

Matin frileux

Filed under: Promenades ici et ailleurs... — Étiquettes : , , , , , , , , , , , , , , , — Martine @ 10 h 38 min

Ce matin….

Rien…

Le silence…

La tramontane a enfin cessé de rugir. Lorsque j’ai aperçu le ciel par le fenestrou de la cage d’escalier, aaaaahhh 🙂 le lever était intéressant.

La nuit entrouvrait ses voiles sous la pression du jour.

– 7°.

A glagla! Emmitouflée jusqu’au ras des yeux me voici frémissante à attendre les trois coups.

Phébus n’est pas pressé.Mes doigts commencent un peu à protester.

La solitude? Oui, là, elle est la bienvenue, désirée, réclamée. Je râle intérieurement si une voiture passe. Non!Non! Martine est au spectacle , prête pour le cliché du siècle. On diffère sa sortie s’il vous plaît! On respecte son rendez-vous favori…

Fichtre, ce qu’il fait froid!

Quelques pas impatients vers ce grand pin à gauche pour échapper à l’éclat d’un réverbère. L’herbe crisse sous mes chaussons ( et oui, la hâte,  la crainte de rater le début de la représentation me font risquer la « mort »  🙂 )

Raffut au dessus de ma tête! Envol fracassant de tourterelles dérangées par l’importune . J’ai manqué un battement de cœur sur le coup.Mais j’oublie vite car les premières mesures d’une symphonie wagnérienne résonnent assourdies.

Les yeux écarquillés, ces instants se gravent comme au burin dans un coin de mémoire. Comparaisons, images, symboles se bousculent face à cette féérie.

J’aimerais pouvoir inventer des mots nouveaux pour décrire cette merveille. Les nuages virent lentement ( en apparence) d’un noir velouté vers des tons bleu-marine striés de fumée parme…. Puis le feu embrase les volutes qui se tordent, s’enroulent, tressent l’incroyable chevelure de l’aurore.

Il est 7h58. Deux automobilistes ont à peine gêné ma concentration. Car l’onglée n’est pas loin. Mon corps est bien au chaud . Par contre pour manier ce nouvel appareil, beaucoup plus petit que le précédent, impossible d’avoir des gants. Le bouton est petit et très sensible. Du doigté! Car il n’est pas question de gâcher ces instantanés.

Les draperies se meuvent, ondoient. Me voici face à un fleuve de lave en fusion.

C’est grand! C’est magique! Quelle émotion!

Jamais assouvie,

Jamais rassasiée,

J’ai faim de cette beauté,

De cette splendeur qui me transporte dans une autre dimension. Ce torrent incandescent envahit tout l’horizon. Vagues après vagues le voici au dessus de ma petite insignifiance. Le lève-tard dominical passe à côté de quelque chose de grandiose.

Mon regard s’embue, se brouille. Décidément, il est temps de rentrer. Les couleurs virent petit à petit vers un beige rosé, puis jaunâtre secoué d’un soubresaut ardent. Ultime offrande captivante avant de se noyer dans un gris assorti à celui des tourterelles effarouchées.

Mon nez est insensible,

Mes menottes s’engourdissent,

Mon estomac crie famine,

Les couleurs ternissent,

Retour au bercail dare-dare..

Avant de m’engouffrer dans la chaude protection de la maison, dernier coup d’œil en arrière.

Le snack est ouvert. Chip! chip!chip! Bonjour mésange!

MMR ( tous droits réservés)

6 décembre 2011

Villerouge-termenes

Nouveau thème ce mardi, pour la communauté de Hauteclaire,  » Entre ombre et lumière » , ici , : le château-fort. Cliquez sur les photos pour agrandir, merci.

Mon choix s’est porté sur un castel visité un jour particulièrement chaud:  Voici Villerouge-termenes

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Ce château ,encore très impressionnant, a appartenu aux évêques de Narbonne de 1110 à 1789. Ce symbole de la puissance de l’église se situe en Hautes Corbières, à une cinquantaine de kilomètres de Carcassonne.

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Villerouge-termenes est fortement lié à la fin du catharisme. En effet, c’est ici que fût brûlé le dernier Parfait , Guilhem  Bélibaste en 1321.

Plus de renseignements, ici

Ce village vaut le détour.: ses ruelles, un jardin médiéval, les abords sauvages et pittoresques, un parcours jalonné de stèles expliquant l’histoire du cathare Guilhem

Pas le temps de raconter une jolie histoire. Navrée mais trop de travail.

MMR ( tous droits réservés)


24 octobre 2011

Une parenthèse zen

Filed under: Poèmes,Promenades ici et ailleurs... — Étiquettes : , , , , , , , , , — Martine @ 8 h 50 min

L’été s’en est allé avare, cette année, de sa chaleur, de sa blondeur soyeuse ou brûlante… Mais ce jour-là était une magnifique parenthèse.

Bulle de temps cramoisi

Ciselée à l’or fin,

Bourdonnant, zonzonnant

Sa quête suc et pollen.

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La chaleur écrasante pesait sur nos épaules, nos pieds martyrisés par des chaussures inadaptées. Et oui! Au sortir du restaurant, l’idée jaillit et s’imposa.  Si nous allions chercher le frais en altitude, près de l’eau… J’ai omis de préciser que nous étions près de Gap, dans les Hautes Alpes. Notre amie  nous parla d’un lieu visité dans son enfance: le lac de Charance

Quelques  kilomètres d’une route sinueuse, néanmoins agréable, nous amena près d’une immense prairie rase derrière laquelle se pressait une forêt, elle-même adossée à la montagne. Nous abandonnâmes la voiture parmi ses sœurs sur un parking tout en longueur. Phébus dardait ses langues de feu, nous poussant vers l’aimant émeraude.

Rondeurs sucré soleil,

Parasol mirabelles,

Avant garde fraîcheur

Du miroir eau dormante.

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L’ombre se faisait douce, caressante . Nous revivions. Invisibles, sifflets et gazouillis  se racontaient le temps du paradis perdu.

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Image aquarelle,

Houle azur fracassé

Sous l’urgente dispute

D’un coin-coin furibond.

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Une promenade zen…Un petit bonheur estival. Pas envie de parler de l’automne ce matin. 😉

MMR ( tous droits réservés)

21 août 2011

St Jean de Luz- suite

Ce joli petit port a séduit et accueilli dans ses murs un évènement de taille.

A la suite du traité des Pyrénées ( 7 novembre 1659) entre la France et l’Espagne, Louis XIV va épouser l’infante Marie-Thérèse le 9 juin 166o. En attendant les noces, celle-ci résidera en compagnie de Anne d’Autriche, reine mère, dans une belle maison de style vénitien.

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Soleil de juin-

Une princesse au cœur lourd

Mariage royal

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Le oui sera échangé dans l’église St Jean Baptiste ( nom du patron de la ville). La porte, par où sortiront les jeunes mariés, sera condamnée quelques années après.

Soleil éclipsé-

Drap d’or et dentelle noire

Louis ,mégalomane

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Des raz de marée n’épargnent pas la ville. Napoléon III, en 1864, ordonne la construction des digues de Socoa, de Ste Barbe et de l’Artha. ( en 1789, une terrible tempête ravagea le port, balayant près de 200 maisons , submergeant le couvent des Ursulines. La population dût quitter la ville: renseignements wikipédia). ici, une vidéo impressionnante. Ses travaux colossaux ont permis à St Jean de Luz de se développer en sécurité..

Errance Océane-

Le port, la plage et les rues

Souvenirs à l’ancre

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MMr ( tous droits réservés)

17 août 2011

St Jean de Luz- 1ère partie

Sur la côte basque, le port de St Jean de Luz est encore très pittoresque bien que sa flotte de chalutiers ait fondu comme neige au soleil. Lorsque nous étions mômes, toute cette vie, cette activité bruyante sur les quais, les mouettes qui ennuageaient les bateaux., ce va et vient coloré et parfumé… nous ravissaient, nous impressionnaient…

La plage immense, au sable si doux, était un magnifique théâtre joyeux, éclaboussé de nos facéties et bonheur à vivre…

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Ciel émail rieur-

Sur la plage aux coquillages

Bonheur en famille

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Cette ville au charme pittoresque mérite que l’on prenne son temps pour la parcourir, la découvrir… Haut lieu historique, le Passé est là, à chaque coin de rue. Les pêcheurs de ce beau Pays Basque partiront bien loin… jusque sur les bancs de Terre Neuve capturer la morue. Puis, pendant plusieurs siècles, ce port devient un nid de corsaires au service du roi de France. Petit rappel du propriétaire de cette maison , à droite, avec ses canons « terrifiants ». 😉

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Nez levé au ciel-

Le passant suit des yeux

Le vol d’une mouette

L’esprit file sur le vent

Vers les grands bancs de Terre neuve…

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MMr ( tous droits réservés)

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