Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

11 avril 2023

La fontaine

Filed under: mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , , , , , , — Martine @ 10 h 03 min

Il est une source claire, évadée d’un trou bien caché. Elle bondit libre et si légère à la lumière de Phébus attendri. C’est qu’elle se languissait cette eau  au cœur du ventre ténébreux de la Terre. Seule la musique monotone d’un goutte à goutte lui tenait compagnie. Parfois un courant d’air intermittent  animait à peine son miroir.  Ou encore, plus brutal et soudain, l’éclat d’une roche  chutait provoquant des vagues concentriques. Et c’était tout! Quel ennui!

Temps fossilisé-

Geyser sans fin de spleen pour

L’eau cavernicole

Mais voici qu’un jour, ou plutôt une nuit pour cet esprit aquatique,  un grondement monta des profondeurs; se propagea de strates en strates, pour envahir, assourdissant, sa prison granitique. Fracas! Éboulement! Émoi! Puis, stupéfaction! Éblouissement! Bonheur! Une clarté fabuleuse venait de gommer l’opacité éternelle.  Ce petit tremblement de terre avait créé une fissure par laquelle le flot enfin libéré pouvait s’enfuir.

Au soleil-

Trilles sur trilles, le merle

D’écho en écho, la source

L’eau glougloute de contentement en émergeant entre deux mottes d’herbes.  Tout lui paraît extraordinaire: l’azur infini, la végétation, les insectes et animaux s’abreuvant à sa liqueur de vie… Joyeuse, elle va de découvertes en découvertes. Ru limpide, la voici filant, insouciante, au cœur du vallon alpin. En chemin, sa beauté pure est capturée pour ennoblir une ravissante fontaine. Parée de mousse  émeraude celle-ci sert d’abreuvoir et de piscine aux oiseaux  de la forêt toute proche. Cascadant aux lèvres de ses vasques, l’onde, nullement bridée,  poursuit sa route vers l’inconnu à explorer.

Azur scintillant-

Piste jalonnée d’arbres

Celle du ruisseau

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MMR ( tous droits réservés)

Merci pour tous vos commentaires et réactions qui font vivre ce blog.  Je les lis tous avec un immense plaisir. 🙂

 

2 avril 2023

Le saviez-vous?

Pour l’Herbier de poésies, ICI , Adamante, ICI ,  nous propose d’écrire  sur une de ses toiles

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Le saviez-vous? Il existe une planète entièrement dédiée aux végétaux. Si! Si! Ce n’est pas une galéjade. Je vous assure que c’est la plus stricte vérité. Pour preuve, c’est le vent printanier qui me l’a murmuré ce matin en caressant ma joue. Chaque fin mars, la brise parfumée saupoudre les jardiniers ( ainsi que tout amateur de nature) de notes florales jacinthes, narcisses, pruniers, violettes de Toulouse, primevères… Un enchantement olfactif. Un bonheur tout simple nous laissant délicieusement engourdis, le cœur empli de joie. Cette fois pourtant, à la différence des années précédentes, j’ai entendu, ou plutôt ressenti, une pensée insistante, comme une voix ténue au creux de mon oreille.

« Écouteeee… écouteeee… cet hymne azuré voguant de monde en monde

Apprennnds… apprennnds… la vérité cachée sous les siècles obscurs

Reçooois… reçooois… ces mots d’amour vibrants offerts sans retenue

Partageeee… partageeee… ce message d’espoir coloré de magie

Printemps est l’émissaire, le semeur prodigue né sur une boule d’énergie.  Planète minuscule aux franges de l’univers visible, Printania libère sans compter des flots d’ondes positives, de mots dorés, de sentiments tendres et féconds.  Ni masculin, ni féminin, son héraut diffuse à profusion les graines d’un triumvirat. Trois arbres anodins puisant dans les prairies fleuries de leur terre mère un pouvoir incommensurable: celui de créer, d’animer les poussières d’étoiles et d’engendrer la vie. »

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Corne d’abondance-

Il distribue sans compter

Le zéphyr vernal

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MMR ( tous droits réservés)

 

19 mars 2023

D’un ajonc à l’autre

Pour l’Herbier de poésies, ICI , Adamante, nous propose d’écrire sur une photo de Balaline, ICI

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Le soleil, cet or brûlant les yeux à l’imprudent qui le fixe. Cette belle couleur jaune a la puissance de la passion flamboyante. Une teinte que l’on rencontre partout. On en  use, on en abuse avec une prodigalité vorace. Laissons de côté la négativité ( car hélas elle existe aussi) pour ne raconter que la positive: des rideaux velours moutarde dans ma salle de séjour, en passant par mon gros pull safran si confortable, en continuant avec un plat au curry indien dont la chaude nuance  suffit à me faire saliver. Il existe une infinie variétés de cette couleur autour de nous. Avec le printemps, les premiers pissenlits s’épanouissent alors que les mimosas vont bientôt tirer leur révérence. Hier, la pluie s’était invitée dans mon coin du sud.

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Mars-

Il fait un temps merveilleux

Plusieurs fois par jour

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Pour les incas, l’or, c’était « la sueur du soleil ».  Pour moi, l’or de certaines fleurs a le don de me faire voyager au pays des souvenirs. L’algelàs, ou ajonc de Provence,( nommé argeras en pays d’Aix)  me ramène à mes belles balades sur les flancs de la Sainte Victoire. Mais son cousin l’ajonc d’Europe , qui m’a plus d’une fois piquée de ses dards, éclaire le chemin de maintes promenades familiales en forêt landaise. Ou, pour la plus récente, en solitaire, sur la presqu’île du Cap-Ferret*

Hélichryses, genêts, ajoncs… Sous le feu de Phébus, leurs parfums entêtants se mêlent à celui de la térébenthine exhalée par les pins.

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 Voyage-

Du printemps à l’automne

Mon nez pour gouvernail

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MMR ( tous droits réservés)

*balade racontée précédemment sur mon blog à l’aller:  ICI  et le retour: ICI

12 mars 2023

Rouge! Rouge! Et rouge!

Rubis! Fraise! Groseille! Ou encore framboise/cassis. Ce n’est pas le choix qui manque en matière de fruits rouges. Dame Lune fait sa timide ce soir. Elle ne laisse apparaître que son sourire fardé d’un rouge prune Gypsy. Celui-ci, tout aussi savoureux que les précédents, me rappelle la succulente confiture de ma grand-mère maternelle. Son grand prunier au feuillage pourpre produisait en abondance de petites drupes juteuses, parfumées et sucrées, à la chair orangée agaçant un peu les dents.  Quel régal sur nos tartines!

Au goûter-

Même une guêpe rapplique

à l’appel de Mamée

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Spectacle sans cesse renouvelé, le lever de soleil m’émerveille tout au long de l’année. Bien que ses plus belles compositions s’épanouissent entre décembre et février. Comme au théâtre, j’attends les trois coups! Instant rarissime, la cloche de l’église salue l’ouverture de ce concert lumineux. Indifférents, deux merles se poursuivent méchamment tandis qu’une tourterelle commente de son cri monotone.

A Prime *-

L’œil me regardait, radieux

Instant suspendu

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Depuis quelques jours, Monsieur Rouge-gorge a une copine. Il est de notoriété publique que ce petit oiseau est très territorial, belliqueux et redoutable envers ses congénères. Mais là non, pas du tout. Il affiche la zen attitude. Roméo n’est jamais bien loin de sa Juliette. J’ai réussi à les voir, une fois, à une cinquantaine de centimètres l’un de l’autre. Quel couple adorable!  Tandis que Monsieur gonfle le plastron, roule des mécaniques, Madame, craintive, s’effarouche d’un rien.

Matin hivernal-

Dans l’herbe sèche le feu

D’un rouge-gorge

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MMR ( tous droits réservés)

* Prime: c’est la première heure du jour, au lever du soleil ( environ 6 heures du matin pour nous) : renseignement pris sur ce site: ICI

26 février 2023

C’était il y a longtemps…

Pour l’Herbier de poésies, ICI , Adamante nous propose d’écrire sur cette photo de Nathalie Guillon-Manaud

 

C’était il y a longtemps, dans un petit village montagnard.

Jeune citadine fraîchement mariée, elle est un peu déroutée par les mœurs paysannes locales. A commencer par l’accent très différent de ceux croisés au cours de ses nombreux déménagements aux quatre coins du pays. Son oreille doit s’acclimater. Et quelle  impression bizarre que de vivre comme en pays étranger parmi ces gens s’exprimant très souvent en occitan. Bien qu’ayant encore quelques notions d’espagnol appris au lycée, de grands pans de conversations lui échappent. Heureusement, un matin, où la fenêtre de la salle de séjour est grande ouverte, une vieille dame souriante s’avance et l’interpelle .

– Bonjour! Je suis madame Agut. Boudiii!  Je pense souvent à vous et je me dis. Pauvre petite, loin de sa famille. Comme elle doit s’ennuyer lorsque son mari travaille en forêt toute la journée. Vous me rappelez ma fille partie très loin elle aussi pour ses études de vétérinaire.

– Enchantée de faire votre connaissance madame. Je m’appelle Cécile.  Oui, ce n’est pas toujours facile ici pour une fille de la ville.

– Venez chez moi  boire un petit thé. Cela vous fera du bien et nous ferons plus ample connaissance.

C’est ainsi que Cécile se fait une grande amie, presque une seconde mère. Madame Agut et son mari la prennent sous leur aile. Très souvent, vers 16 heures, elle va se réchauffer d’un thé ou d’une infusion , les pieds au plus près possible de l’âtre en hiver.

Reflets de l’été

Sur toasts confiturés-

Pied de nez à l’hiver

Aux beaux jours ils l’emmènent dans leur vieille 4L pour des balades aux alentours. Cueillette des narcisses en mai, des fraises des bois en juillet, des framboises en août, des mûres, noisettes et champignons en septembre/octobre.  Ah l’automne! C’est aussi l’époque de la confection de magnifiques bouquets secs tout en écoutant les histoires d’antan contées par Mr Agut.

Loisir créatif-

Le Cers* fulmine aux vitres

Rires au coin du feu

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MMR ( tous droits réservés)

*Le Cers: Renseignement Wikipédia:

Le cers, ou çers, (en catalan : el cerç) est un vent venant du nord-ouest de Narbonne, parfois très violent, soufflant dans le Languedoc près de la côte méditerranéenne. Il est toujours sec, mais est froid en hiver et parfois très chaud en été.

19 février 2023

Le Marché de Carcassonne

Pour L’Herbier de poésies, ICI, Adamante nous propose d’écrire sur un de mes pastels: Le Marché de Carcassonne.* Après un an d’arrêt complet, je reprends doucement ma pratique du pastel.  Ma plume est rouillée elle aussi, laborieuse. Merci à Adamante de m’avoir aidée à la réveiller.

Ce matin, un soleil radieux invite à sortir.  La tramontane s’est assagie après trois journées infernales. L’air est clair, vif. C’est samedi,  jour de marché à Carcassonne.  Pourquoi ne pas y faire un tour?

Après un petit quart d’heure en bus,  voici  mon arrêt, à un saut de puce de la Rue Piétonne.

 Feu rouge!

 Chauffeurs, piétons, aux starting-block

Là-haut, les martinets sifflent

Nous sommes nombreux à descendre.  Le Marché du samedi est le mieux achalandé de la semaine et attire par conséquent bien des amateurs de produits frais et variés. Pressée, je jette à peine un coup d’œil aux vitrines en me hâtant vers la Place Carnot.  En cinq minutes me voici rendue. Sous les platanes  il fait encore très frais pour un mois de juin. L’orage de la veille y est sans doute pour beaucoup.  Mais qu’importe. Délice étourdissant que de me laisser aspirer par un joyeux tohubohu; entrainer dans le mouvement continu de la foule entre les étals. Ici des collines de légumes et fruits éclatants de santé; plus loin les essences menthe, basilic et citronnelle s’évadent des stands maghrébins. Toutes sortes de pains au levain côtoient les miels du pays…. L’odeur astringente des olives lutte contre celle envoutante des roses. Ce jour, que de fleurs offertes à foison où se perdent quelques abeilles soûles!

Au soleil –

Interjections, sourires

Tout le Marché dans mon panier!

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MMR ( tous droits réservés)

*Le Marché de Carcassonne que j’ai peint est celui d’avant les travaux d’aménagement de cette place Carnot. A cette époque là, le samedi matin, il était énorme. Les étals des marchands débordaient tout autour dans la rue piétonne ainsi que dans la rue de Verdun , remontant en  faisant le lien avec les halles. .  Il était d’une richesse inouie.

20 mars 2022

Rose framboise

Filed under: mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , , , , — Martine @ 5 h 46 min

La montagne* est d’un rose soutenu virant au violet pourpre. C’est l’heure framboise. Celle teintée à l’irréel et aux contes fantastiques. Une couleur gourmande suggérant sorbets et gâteaux aux mousses de fruits sauvages.

Chute du jour-

La montagne couronnée

Joyau éphémère

Cette phase si brève peut receler bien des choses déroutantes. Au pied du Massif, au cœur de l’inextricable forestier, existe une porte. Si petite qu’elle passe inaperçue à l’humain égaré et tremblant.

Feuillus défeuillés-

Sur la jonchée racornie

Signet sibyllin

Pourtant, un observateur attentif pourrait remarquer de minuscules empreintes de pas gravés  à la surface de l’ancêtre sylvestre. C’est bien connu. Loin des hommes le petit peuple** chante, danse, combine mille et un mystères.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un fabuleux personnage monte la garde pour préserver leurs secrets.  Ce protecteur est un Ent. Un esprit de la forêt lent et sage. Il a bien du travail depuis la course au progrès.

Si un jour vous vous avancez très loin en forêt, hors des sentiers connus, ouvrez grand les yeux. Peut-être rencontrerez vous un Ent. 😉

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MMR ( tous droits réservés)

* Il s’agit du Massif du Devoluy dans les Hautes Alpes.

** le petit peuple désigne les fées, les lutins, les trolls, gnomes, elfes, etc… : renseignements Wikipédia

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23 février 2020

Renouveau

Les jours succèdent aux jours… Les saisons toujours emmêlées…   Certains matins frileux se réchauffent aux nuances mandarine de Phébus ragaillardi.  Les petits habitants du jardin reprennent possession des lieux.

Lever de rideau-

Sifflets et remue-ménage

Deux merles jouent du bec

 

La brume  du vent marin se sublime insensiblement. Explosion silencieuse! Un prunier lâche ses pétales sous la course excitée des merles.  « Pin! Pin! » L’un d’eux, sans doute un célibataire endurci, salut le retour du soleil.   Affamés, les premiers oiseaux viennent  chiper quelques graines à la mangeoire.

Saint Valentin-

L’amour toque à la fenêtre

Des mésanges bleues

Un piéride survole le jardin en ligne droite.  Où donc va-t-il ainsi, aussi pressé qu’un citron?  Romarin et  laurier tin, mimosas, pâquerettes, pissenlits, violettes blanches et violettes, crocus, narcisses…  sont courtisés par maintes trompes gourmandes.  Quelques syrphes* font doucement du sur place. Les premières abeilles sauvages filent à droite ou à gauche. Une osmie bicolore semble très intéressée par les « appartements » de l’hôtel à insectes.

22 février-

Les jacinthes carillonnent

Vive le printemps!

 

MMR ( tous droits réservés)

*syrphe: une mouche très utile au jardinier. Elle butine les fleurs et ses larves adorent les pucerons.

18 juin 2017

Crôaaa!

Filed under: animaux, insectes...,mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , — Martine @ 2 h 59 min

Crôaaa!

Au soleil aquatique

Vaporisant l’été

Je coasse l’instant

En bulles mordorées.

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Crôaaa!

Notes monocordes

Mon bagou batracien

Joue à la marelle

Sur feuilles nymphéa.

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MMR ( tous droits réservés)

 

 

19 février 2017

Printemps ou pas printemps?

L’hiver en gants blancs

Crocs bien affûtés

Semble lever le pied

Face à joli Printemps

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Criquet , qui nous a tenu compagnie   depuis début décembre ( ou peut-être plus tôt, caché dans les plantations du carré n°1) semble avoir mis les voiles depuis trois jours. Dans l’herbe, le dernier cliché pris vendredi matin. Peut-être avec le retour d’un temps très printanier, se sent-il d’humeur amoureuse?

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Au soleil

Qu’il est bon de s’ouvrir

Comme une fleur

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Frissons-

Une abeille se réchauffe au soleil

De mon mimosa

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Mouches,  abeilles domestiques, bourdons, guêpes, abeilles sauvages, tout un petit monde se presse sur le romarin plus qu’accueillant!

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MMR ( tous droits réservés)

de gauche à droite:

anthorophora plumipe, bourdon, xylocope

Merci pour vos commentaires et vos ricochets sur mes mots. Ce que ça fait plaisir tous ces échanges.

😉

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