Horizon perdu d’oubli
Ligne saphir troublante
Là-bas flotte l’esquif fragile
Vibrant son arc en ciel
Poisson mirage?
Oiseau lumière?
Jaillie de l’agate liquide
Une chimère s’irise au soleil
.
MMR ( tous droits réservés)
Horizon perdu d’oubli
Ligne saphir troublante
Là-bas flotte l’esquif fragile
Vibrant son arc en ciel
Poisson mirage?
Oiseau lumière?
Jaillie de l’agate liquide
Une chimère s’irise au soleil
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Enrubannée de soie
Regard perdu de brume
Elle
Sourire sibyllin
Teint nacre fragile
Elle
Dame nuit de Chine
Rêve s’étirant
Langoureux
Caressant
Entre les algues fluides
De mes pensées diffuses
Elle
Argent clapotant
En mille murmures d’histoires inconnues
Elle
Révérée sur l’autel de l’ombre mange raison
Elle
Poésie astrale
Caprice opalin
Enfantant
Inlassable
Les contes de demain….
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Bertille aime se promener
Le nez au vent..
Ce vent des fantaisies
Qui a toutes les clefs:
Celle du miroir des anges où les nuages dessinent le mot bonheur à toutes les heures du jour.
Une autre déverrouille une cache secrète. Quelle cache? A ça, si je vous le dis, ce ne sera plus secret.
Une troisième entrouvre le rideau de la nuit pour que l’amour déclame à la lune son plus beau poème.
La clef de sol, lustrée avec délicatesse, ébauche la mélodie que recherche tous les romantiques .
Le passe-partout n’est pas recommandé car il ouvre n’importe quoi. Attention aux mauvaises surprises.
La clé d’or ciselée de mystère à manier avec doigté. L’écrivain en mal d’inspiration l’utilise en cachette. Mais… chutttt!!!! Motus et bouche cousue!
Et puis il y a la clef des songes. Celle de toutes les évasions. Il suffit de la glisser dans le trou de souris libéré par le lapin blanc.
Bertille prend le précieux sésame, crochète le portail ajouré. Une simple poussée suffit et la voici dans le bleu… cette féérie ondoyante pailletée de soleil , d’éclaboussures et de rires…
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Merci pour tous vos commentaires que je lis avec grand plaisir
Aurore
Froufrous et dentelles
Maquillée d’espérance
Entrouvre les persiennes
De l’avenir bleu tendre.
Ardente et impatiente
La Belle s’attable
Face au festin du jour
Sucré salé doré.
Croquer à belles dents
La galette soleil
Est le premier bonheur
A savourer tranquille.
Fantasque en ses humeurs
Déchirant ses voiles
L’aube s’effarouche
Au premier cri des mouettes
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Merci pour toutes vos visites et commentaires que je découvre avec grand plaisir.
Chien sans laisse
Sur la laisse
De mer
Chien peu sage
Sur la plage
D’Arès
Chien joueur
Sur l’humeur
De l’eau
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je vous remercie pour toutes vos visites ainsi que vos commentaires très appréciés et qui font vivre ce blog
🙂
Outremer
Rose pourpre
Matin vaporeux
Paresseux
Les nuages , mousseline effilochée
Glissent comme à regret sur la trame du temps.
Un temps oublié des hommes
Un temps où l’eau se marie au ciel
Féérie marine
Théâtre sublime
Où dansent les couleurs.
Amours coquillages
Idylles clandestines
Affleurant au réel
Là
Au miroir de l’eau
Est-ce une sirène?
Un rêve évadé d’un conte?
La chimère prend corps
Se nourrit d’illusions
De la chanson des vagues
Des bulles des poissons.
Marmelade d’orange
Gelée de cassis
Sucré salé de mots secrets
S’évadant,
Mystérieux
De l’haleine du Bassin…
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Au repli du Temps vagabond
Baignades et citronnades
Nous confions nos pas épuisés
A l’éventail des lauriers roses
Au repli du Temps buissonnier
Balades et planches à voile
Nous savourons un repas princier
Sur fond de mouettes et goélands
Au replis du Temps estival
Promenades et limonades
Nous livrons au vent des vacances
Les bulles de nos pensées moirées…
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Pour l’Herbier de poésies d’ Adamante, ICI, Jeanne Fadosi, ICI , a proposé d’écrire en nous inspirant d’une photo de Didier Larive, ICI
Du fond des abysses, là où l’étrange est chose courante, est remontée la fille du grand Butull. La fille de qui me direz-vous? Butull, le seigneur de l’obscur butyreux. Celui épais, crémeux, où l’on s’enfonce jusqu’aux mollets. Enfin, mollets, façon de parler. Là en bas, règnent plutôt les nageoires, épines et autres tentacules.
Nuit bitumée-
Quelques étoiles brillent
Aux crocs d’un prédateur
Univers mystérieux, glauque à souhait, qui ignore le romantisme, les amourettes roses et les sérénades au clair de lune. La fille du grand Butull, prénommée tout simplement Butullette, a vaguement écouté le chant d’une sirène. Acte caractérisé de désobéissance. Car, c’est bien connu, ces êtres enjolivent et trahissent la réalité. D’où le danger à boire leurs paroles.
Ténèbres déchirées
Au bal des poissons ogres
Valse des écailles
La curiosité étant la plus forte, Butulette décide d’abandonner son corail favori et de se laisser flotter au gré des courants froids ou chauds. L’esprit d’aventure lui tient lieu de bouée et le rêve de gouvernail.
Petite fleur de l’abime
Vêtue d’algues et de sable
La princesse divague
Sur l’humeur océane
Peu à peu, au fil des heures ou des jours, Butulette s’approche de la lumière, affleure à la surface de la mer, jouet involontaire du jeu des vagues. C’est amusant et magnifique! Le soleil, les oiseaux, les petits poissons qui bécotent et chatouillent, que de découvertes enthousiasmantes! La fille du grand Butull , épuisée de bonheur, finit par s’échouer sur une plage inconnue.
Betty Boop marine
Sur la laisse de mer
S’abandonne, ravie
Aux caprices de l’eau
Sa beauté insolite est remarquée par un photographe de passage. Le temps d’un clic , et hop! Insaisissable, la voici repartie pour un nouveau voyage ….
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Butullette a laissé un souvenir sur cette plage:
Là où se meurt la vague
Entre galets et coquillages
Git un bijou abandonné
Là où Océan clapote
Ses mots salés d’argonaute
Gît un collier égaré
Là où mes pas méditent
Sur le zénith azurite
Gît un torque d’algue bronzée
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Paréidolie *
En lisant le billet d’ABC, ICI, et ICI , ainsi que chez Ulysse , ICI , j’ai cherché dans mes photos. Il est vrai que j’ai tendance à en trouver partout de ces images extraordinaires: animaux, humains, monstres… C’est un jeu très rigolo dont j’use et abuse avec délectation. 🙂
Tout le monde la cherchait. Mais où était-elle? Au fin fond d’une boutique pleine de grigris et de potions rebutantes? Dans un roman de gare? Sur l’écran d’un cinéma à minuit? En pleine lumière du plus grand Musée du monde en train de se fendre la poire face aux touristes serrés comme des harengs devant son sarcophage ( hé!hé! vide bien sûr! )
Et bien, on avait tout faux. La momie de Ramsès II ** était en villégiature , incognito, sur la presqu’île du Cap-Ferret. Si! si! Je vous assure! Même que c’était sur la plage du Truc Vert! Oui! Oui! Je l’ai vue de mes yeux vue! Comment se méprendre? Le profil d’aigle en cuir racorni, les orbites vides, le crane nu, les pommettes saillantes et le menton absent.
Elle avait pris un bain de mer. Remarquez, après tous ces siècles, comme je la comprends! Pauvre momie!
Le profil défraîchi
Par des siècles d’ennui
La momie
Sur le dos, alanguie,
Se livre au stimuli
De l’eau lapis-lazuli
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Une paréidolie (du grec ancien para-, « à côté de », et eidôlon, diminutif d’eidos, « apparence, forme ») est un phénomène psychologique, impliquant un stimulus (visuel ou auditif) vague et indéterminé, plus ou moins perçu comme reconnaissable.
Ce phénomène consiste, par exemple, à identifier une forme familière dans un paysage, un nuage, de la fumée ou encore une tache d’encre, mais tout aussi bien une voix humaine dans un bruit, ou des paroles (généralement dans sa langue) dans une chanson dont on ne comprend pas les paroles.
Les paréidolies visuelles font partie des illusions d’optique.
Wikipédia
** Portrait de la momie, chez wikipédia ICI
Caresse arachnéenne, si fine, si légère de l’haleine du Bassin sur mes traits engourdis par la nuit. Moment si particulier où l’esquisse du jour est si riche de promesses. Il fait frais mais pas froid. J’attends, immobile, le lever du roi Soleil.
Les minutes s’ajoutent aux minutes. L’intensité lumineuse monte en puissance. Calme et sérénité. L’eau se métamorphose en sirop de fruits exotiques. Orange, mangue et papaye glissent les unes dans les autres pour composer un élixir ensorcelant.
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C’est un instant partagé… avec un oiseau. Enfin, partagé, c’est beaucoup dire. Celui-ci semblait surtout préoccupé par sa toilette. Très consciencieux, il a tout bien passé en revue de la queue à la pointe des ailes. De la base du cou ( ah la! la! pas facile d’atteindre cette zone) à la naissance du bec. Quelle gymnastique!
Puis, satisfait, le goéland me tourna le dos et ensemble, nous avons contemplé l’horizon…
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