Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

15 janvier 2017

l’hiver

Filed under: mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , , , , — Martine @ 8 h 33 min

L’océan frappe à l’écran TV

A la fenêtre

C’est l’hiver qui toque

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Au parchemin de la feuille

Le temps laisse rouler son encre pluvieuse

Mots d’oubli

Maux transis

Émaux gris

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Soleil hivernal

Parmi les branches gelées

Un coing , juste un seul

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MMR ( tous droits réservés)

Criquet: jeudi avec un thermomètre affichant 11°,Criquet s’est réveillé. Il va bien. A 17h, je l’ai recouvert de petites feuilles mortes. N’ayant pas bronché, je suppose qu’il a apprécié. Le froid revient , aussi Criquet rejoue à la marmotte.

Merci pour toutes vos visites et vos commentaires qui font un plaisir immense. Vos nombreux cadeaux seront bientôt mis en lumière. Merci encore. 😉

 

16 décembre 2016

La vieille maison

Filed under: l'herbier de poésie,mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 4 h 27 min

Pour l’Herbier de poésie d’Adamante, sur une photo de Susy S, voici ma participation.

.susi-s

Août réchauffe

L’hiver

De la maison abandonnée

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La vieille maison-

Ses fenêtres ouvertes

A tous les chants d’oiseaux

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MMR ( tous droits réservés

23 octobre 2016

Poisson et poissons

Le poisson, qui pourrait être d’avril, vu l’originalité de ses écailles. Et pourtant, c’est un, ou plutôt, ce sont des poissons rencontrés lors de mes balades océaniques….

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img_9894_v1Bleu océan

Petit poisson badant

Nage  à contre temps

Sur un  paravent

D’algues et de sarments

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En pleine caniculeimg_9881_v1

Bien loin de la houle

Sous mon œil incrédule,

Tout rond, il déboule

Étrange poisson bulle

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Sur l’étrange gréve

Seule, un peu perdueimg_9500_v1

Je suis un bout de rêve

Qui sautille sans trêve

De cohue en chahut

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Mais quel est ce délire

Qui rit et qui danse

Sur l’air des apparences

D’un temps à ré-écrire…

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MMR ( tous droits réservés)

 

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16 octobre 2016

Mandarine et citron

Filed under: mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , , , , , , , — Martine @ 2 h 50 min

Soleil automnal-img_4151_v1

Ballet des avions de ligne

Ballet des voitures

Si doux le parfum du thé

sur ma grasse matinée

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Mandarine et citron

ce matin

le regard du chat

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MMR ( tous droits réservés)

Merci! merci  pour toutes vos visites et commentaires que je découvre et savoure comme une douce friandise

😉

 

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9 octobre 2016

Au soleil d’avril

Au bord du Canal du Midiimg_3877_v1

Mes pas nonchalants se posent sur d’autres pas flâneurs

Parfois, une péniche vient troubler le miroir liquide où se mire un cumulus.

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Au remous de l’eau

Il se brise en mille éclats

Le nuageimg_3888_v1

.

Les ondes sonores de ce trouble-fête

Peu à peu

Se dissolvent dans le passé proche.

Mon regard se perd

Juste un instant

Au reflet d’un souvenir.

Puis

Bon-enfant

Se laisse charmer

Capturer par la vie

Qui bourdonne

Bruisse

Zonzonne avec appétit.

Mouches et moucherons

Abeilles domestiques ou sauvages

Coléoptères

Papillons

Vaquent à leurs affaires

Ignorants ou indifférents

à mon ombre indiscrète.

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Au soleil d’avril

Il se vautre dans le pollenimg_3924_v1

Chaparde tout l’or possible

Puis file impuni

L’insecte vorace

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Je bois le vent

Ses paroles sucrées au parfum des fleurs

Les mots de l’eau chuchotant un secret

Confidence constellée de diamants éphémères

Aussitôt dérobée par un couple de canards kleptomanes.

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MMR ( tous droits réservés)

Merci beaucoup pour vos visites et commentaires qui font vivre ce blog. Je vous répondrai dès que possible.

😉

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2 octobre 2016

En rouge et noir!

Après vous avoir parlé du jaune associé au noir, voici le rouge .IMG_2441_v1

« En rouge et noir!  » Cela me fait penser à la chanson de Jeanne Mas.

Une livrée qui est portée par beaucoup d’insectes. Ci- contre, la punaise arlequin est bien représentée par cinq ou six individus, certains très occupés à assurer leur descendance.

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Noir et feu-

Incendie dans le fenouil

Punaises en réunion

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Je l’ai souvent dit et je le redirai encore. La Nature me fascine et je ne me lasse pas de l’observer chaque fois que possible. L’ hyménoptère ci-dessus, est incroyable avec sa longue tarière. Un gasteruption ( si je ne fais pas erreur). Adulte se gorgeant de nectar mais pondant ses œufs sur des larves vivantes, des chenilles…

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Deux inconnus que je soumets à celles ou ceux qui savent. Un hyménoptère, guêpe ou abeille, mais l’autre, à droite ??? C’est la première fois que je le rencontre.

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Midi au soleil-

Une énigme est posée

sur le fenouil

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Nouvelle, pour moi en tout cas, cette mouche.IMG_2535_v1

Après recherche, il me semble que ce serait Gymnosoma rotundatum. A vérifier. N’est-elle pas amusante avec son gros popotin tout rond. On croirait qu’elle a abusé de jus d’orange.

Et pour terminer, tout le monde la connaît : la ravissante coccinelle.

Tout feu, tout flamme, pleine d’énergie, elle monte et descend le long des tiges et ombelles à la recherche de minuscules proies.

A l’image de la coccinelle, tous les insectes de cette page ( mis à part peut-être l’inconnu), sont des aides précieux pour le jardinier.

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Fragrances fenouil-

L’été lumineux caresse

un insecte en chasse

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MMR ( tous droits réservés)

Blog en roue libre. Merci pour tous vos commentaires que je découvre avec un immense plaisir

😉

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10 juillet 2016

C’est l’été

Filed under: mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 4 h 56 min

Deux, puis trois cigales

Brisent en mille éclats

L’heure de la sieste

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Chaleur estivale-

Le capiteux lavandin

Ferre un papillon*

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MMR ( tous droits réservés)

C’est l’été

A la fièvre de juillet

Répond

Celle du peintre au chevalet

* le flambé

Blog en  roue libre

Merci  de tout cœur pour vos visites et commentaires très appréciés  😉

flambe

 

 

 

 

12 juin 2016

Iris par tous les temps ( haïbun)

Pr-178_v1Ah! Mes chers iris!

En Avril, le premier à sourire est ce blanc blotti contre la douce écorce de l’arbre de Judée.

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Iris dans le vent-

Captif de leurs falbalas

Reste de névé

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Vers la mi-avril, à deux sauts de puce, s’épanouit, timide, un lilliputien. Il n’a rien à envier à ses frères germanica .  Portant en lui la fraîcheur des glaciers ce Tom-pouce apprécie la chaleur du soleil.

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Météo grognon-

Le bleu du ciel resplendit

Au cœur de l’iris

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F3-2_v1Rose nonchalance pour cette superbe association. Profitant de la protection dorée du genêt, voici une fleur qui prend son temps.  Elle attend fin mai pour nous offrir son teint abricoté, ses reflets prune d’ Ente. L’éclat minium de la barbe séduit papillons et abeilles… Comment lui résister?

Ivresse –

Papillon immobile

L’iris s’offre au soleil

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Mai

O joli Mai

IMG_7903_v1Selon les années, sourit ou pleure.

Un mois où Phébus joue à cloche-pied dans les nuages nacre et onyx.

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Pluie en guet-apens-

Sa robe constellée d’eau

L’iris , tête basse

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Juin voit le rideau retomber et mes iris s’endorment jusqu’au printemps prochain.

IMG_6211_v1.

MMR ( tous droits réservés)

Un billet, d’avant novembre, qui patientait dans mes brouillons. On peut cliquer sur les images pour les agrandir.

1 mai 2016

Au levant

Filed under: mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 7 h 08 min

Comme à VersaillesIMG_6960_v1IMG_1331_v1

J’attends le lever

Du roi soleil

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Sa majesté

Rond comme un ballon

Sur son lit lie de vin

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Éveil de Phébus-IMG_1797_v1

Minute après minute

Celui des oiseaux

.

 

 

 

 

Le silence

Saveur praline

Sur mon sourire

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MMR ( tous droits réservés)

Merci de tout cœur pour vos commentaires , vos mots ricochant sur les miens.  Des réactions très motivantes

😉

17 décembre 2015

Un parfum de Renga

Filed under: mini poèmes, Haïkus, tanka, haïbuns... — Étiquettes : , — Martine @ 6 h 06 min

Mais qu’elle est donc cette fleur? Un titre qui peut prêter à confusion. 🙂

Ce n’est pas un végétal. Mais un échange de tankas entre deux ou plusieurs personnes.

Pour rappel: le tanka est un poème japonais composé de cinq vers : 5/7/5 /7/7.  Des règles librement interprétées pour ce dialogue poétique.

Un jour, Marine D m’a invitée à cet échange. Un ping-pong  très ludique.

à gauche:  Martine-                                                     à droite:  Marine

.

Un! Deux! Trois! Printemps!

1                                                                                      2

Au coin du trottoir                                                           Il prend le soleil

Il se la coule douce                                                         sa peau absorbe enfin

veinard de lézard                                                            les premiers rayons

Courir, et courir encore                                                  lové sur le pavé

à en perdre ses rêves…                                                   à quelques pas du printemps

.                                                                                       .

3                                                                                       4

Premier pissenlit-                                                            Un baiser de toi

Deux mouches vrombissent, aïe!                                   colore en pourpre mon ciel

Trop près du lézard                                                          j’oublie les tourments

La vie est si peu de chose                                               une ritournelle m’emporte

ce soir: toi, moi et l’amour                                               à la vue d’une violette

.                                                                                         .

5                                                                                         6

Festival vernal-                                                                  Le prunus fleurit

bleuet, lin, scille, pervenche                                              même sous les averses

moins bleus que tes yeux                                                  il brûle les étapes

sur ton océan changeant                                                   la patience n’est pas son fort

voyager d’îles en îles…                                                       il décide de faire le show

.                                                                                            .

7                                                                                           8

Brutal coup de vent-                                                            Le mistral fripon

Il a la boule à zéro                                                               emporte les chapeaux

le prunus précoce                                                                 il ose trousser

mon jupon s’envole aussi                                                     sur le Pont des Arts

sous tes mains polissonnes.                                                 les jupes et falbalas

.                                                                                              .

9                                                                                            10

Un! Deux! Trois! printemps!                                                  Inlassablement

On joue à guichets fermés                                                    la pluie frappe sur le toit

« le caprice nu »                                                                     elle résonne et cascade

Deux coqs pour une pintade                                                  j’attends une éclaircie

se font pigeonner                                                                   mon arrosoir est rempli

.                                                                                                .

11                                                                                             12

Entre les gouttes                                                                     Vols impatients

celles d’un parfum fleuri                                                          pépiements dans les branches

sur mes joues                                                                          enfin l’éclaircie

A trop écouter le merle                                                            Ils font des plans de nichées

j’en oublie mon plat au four                                                     les petits architectes

.                                                                                                  .

13                                                                                               14

Au grand soleil-                                                                          La petite violette

sur les bourgeons du rosier                                                       exhale ses fragrances

pucerons en liesse                                                                     malgré les averses

que de fourmis parmi eux                                                          je n’ai pas entendu passer

las, pas une coccinelle.                                                               les grues du mois de mars

.                                                                                                          .

 Merci  pour vos commentaires qui font très plaisir. J’y répondrai…. plus tard

😉

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