Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

16 mai 2021

Mai au jardin

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , , , , , , , — Martine @ 6 h 30 min

Mai est arrivé. Et avec lui, reviennent certains papillons comme le machaon pressé d’assurer sa descendance en pondant dans le fenouil sauvage. Hyménoptères, diptères, hémiptères, coléoptères… etc…butinent, folâtrent parmi les fleurs.

Un iris noir aux reflets pourpres, nous réjouit par une générosité  éblouissante. Aux quatre coins du jardin  ça embaume le jasmin, l’œillet, l’iris, le chèvrefeuille. Tous les sens sont sollicités. Et puis… et puis… il y a aussi quelques surprises pour aiguiser, exciter notre curiosité.

1- Pour commencer, voici un bourdon venu  se gorger de nectar de sauge. C’est la première fois que je le vois. Il est de belle taille. Peut-être Bombus hypnorum? Hyménoptère. C’est une abeille très corpulente et  tranquille. Mon appareil photo, placé à une dizaine de centimètres, ne l’a pas du tout troublée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2- Une mouche saisie aux franges d’une œillet mignardise. Diptère de petite taille, plutôt vert olive,  aux yeux menthe à l’eau fluorescent.  Qui est-elle?

 

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3- Autres insectes ravissants et troublants.  Celui aux gros yeux rouges est certainement une mouche. Mais les deux autres? Sont-ils également des diptères? Je n’ai pas encore trouvé.

 

 

 

 

 

 

4- Un face à face ( si l’on peut dire) extraordinaire. Celui avec une bestiole extrêmement farouche. Le temps de deux ou trois clics et ptfff! envolée.  Elle m’a fait penser à Dark Vador, ce héros effrayant de la guerre des étoiles. Le casque avec l’appareil respiratoire. La grande cape. Une impressionnante apparition nuit d’ Halloween.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5- Et pour terminer: un sourire. J’étais accroupie derrière mon romarin en train de faire la mise au point sur une petite chose aux ailes frémissantes, lorsque un brouhaha résonna dans la rue. Celui-ci mua vite en une joyeuse cacophonie de cris et de rires. C’était des enfants de l’école maternelle qui traversaient ma résidence pour une petite balade  avec deux adultes légèrement débordés par leur exubérance. Ce gai charivari n’a pas été du goût d’un de mes locataires. Au bord du toit, le sansonnet a poussé plusieurs cris rageurs en mimant un porc-épic.  Ce qu’il était drôle, lui toujours si lisse et bien lustré. Puis, rassuré par l’éloignement de cette inquiétante compagnie, il s’engouffra sous les tuiles nourrir sa nichée affamée.

 

MMR ( tous droits réservés)

Merci pour tous vos commentaires qui me touchent énormément.  C’est très motivant.

18 avril 2021

Avril au jardin

Entre notes florales et notes musicales, instants vibrants de vie au cœur du jardin. Le soleil réchauffe l’atmosphère. Les oiseaux ont le cœur en fête.

Sur la pergola le merle lance trille sur trille.

Là-haut, au coin du toit, le sansonnet lui répond note pour note.

Très enthousiaste, il bat des ailes de curieuse manière. Il mouline, mouline… Aurait-il la prétention de nager dans l’océan du ciel?

Tandis que plus bas, le merle, ignorant superbement ce chanteur d’opérette, vocalise avec brio  à tous les temps du Printemps.

A un mètre de ce virtuose s’épanouit la grâce  neigeuse d’une Spirée de  vanhoutte (Spiraea van houttei). Son énorme tête ploie jusqu’au sol saluant le talent de l’estimé ténor. Ses millions de fleurettes sont elles-même appréciées par une foule de visiteurs empressés. Quelques hyménoptères ( abeilles sauvages, symphites jaune et noir) et coléoptères se glissent discrètement parmi l’affluence bourdonnante des diptères.

Quelle belle diversité chez les mouches! Aussi poilue qu’un sapeur,  noire et rouge brique une grosse tachinaire  se goberge de nectar.

A deux pattes de là, un petit bijou lui vole la vedette. D’une teinte extraordinaire une calliphoridae ( nommée vulgairement mouche bleue) pompe goulûment cette ambroisie offerte.

Lorsque soudain!

Un vrombissant joyau  l’éclipse de tout son émeraude métallisé.

La cétoine dorée (Cétonia aurata)  est un gros scarabée appartenant à l’immense famille des coléoptères. Ce lourdaud adore boire le sirop subtilement parfumé. Mais plus encore brouter les étamines délicates. Voyez-le s’enfonçant à demi dans la congère de pétales.  Heureusement, solitaire ce jour-là, ses dégâts sont minimes.

Au pied de la spirée est née une fleur très rare au jardin.

Un salsifis sauvage du genre Tragopogon . Mais lequel? Il en existe plusieurs.  Peut-être tragopogon porrifolius?

Après une bouderie de deux ans, sa floraison est si courte et discrète que j’ai  failli rater ce rendez-vous.  Deux autres pieds ont préféré naitre plus loin, à l’ombre protectrice et néanmoins légère du mimosa.

Pour terminer voici une petite merveille: Ophrys lutea.  Cette orchidée indigène colonise peu à peu une grande partie du jardin.

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MMR ( tous droits réservés)

28 mars 2021

Printemps!

Filed under: animaux, insectes...,au Jardin: fleurs, arbres... — Étiquettes : , , , , , , , , , — Martine @ 6 h 14 min

Capricieux! Inconstant! Éblouissant! Ce ne sont pas les adjectifs qui manquent lorsque l’on veut parler de toi Printemps!

Pour fêter ton réveil, le 20 mars, la Météo avait commandé le soleil. Phébus, tout sourire, se plia en quatre pour faire plaisir. Il cerna d’étincelles le safran des narcisses; coula au bronze  l’or des forsythias; ébouriffa le miel des pissenlits; réveilla coucous et primevères; satina alysses et tulipes d’une chaleur bonne enfant…

Rien n’était trop beau pour toi. Le ciel, balayé de frais, devint un somptueux tapis floral: myosotis, lin, scabieuse, jacinthe, pervenche, céanothe, crocus, agapanthe… Mille nuances de bleu composèrent un tableau changeant à rendre jaloux Océan.

Infime, dans un coin d’horizon perdu, une peluche neigeuse flottait paresseusement. Ultime trace de l’oiseau tempête chassé à grands coups de rayons brûlants.

Nul ne devait assombrir  ta venue.

Tout devait être parfait.  Les fleurs offrirent le meilleur de leurs mots parfumés à la gloire de ce jour. Les oiseaux. Ah les oiseaux!  Ces petites boules de plumes  devinrent lyriques. Leurs notes amoureuses s’envolèrent à la conquête des cœurs.

En dansant sur le vent, sur ses voltes fantasques, abeilles, bourdons, mouches, papillons et autres coléoptères, célébrèrent Aphrodite, déesse de l’amour.

Même l’assommant chien d’à côté se fit un peu plus discret. Un ange poilu, museau pointu et longues oreilles, avait dû le toucher de ses ailes apaisantes. Quiétude, légèreté et joie étaient au menu de cette renaissance.

Par Vertumne,  dieu des jardins et des potagers, une envie irrépressible s’empara de moi; celle de plonger mes mains dans la terre; de nettoyer, tailler, désherber, semer, transplanter. Je me mis à féliciter  les abeilles, ces vaillantes petites ouvrières qui se dépensent sans compter.  Puis mes louanges allèrent aux  radis et à la salade à couper  prospérant résolument dans un des carrés potagers en dépit des gelées récentes. Sans oublier le talent d’imitateur du sansonnet s’époumonant, infatigable, au bord du toit. Tout à coup je me surpris à sourire pour rien, comme ça, dans le vide. Folie printanière?

Suave et ensorcelant Printemps. Quel bonheur que ton retour!

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MMR ( tous droits réservés)

28 février 2021

Au jardin

Cela fait quelques temps que je n’ai parlé de mon jardin. Bien qu’en hiver le rythme ralentisse, il se passe de petites choses intéressantes ou surprenantes.

Le 29 octobre, j’avais remarqué un nouveau locataire à l’hôtel à insectes: un criquet égyptien. Mais vu sa grande taille je me demande si ce n’est pas plutôt Dame Criquet qu’il faudrait dire.  Chaque fois que j’avais à faire dehors, ou juste pour le besoin de m’aérer, j’allais lui jeter un coup d’œil, prendre de ses nouvelles. Car visiblement elle ne quittait pas son refuge pour se nourrir, changeant seulement, parfois, de position. Était-elle en hivernation?  Ce bel insecte a mis les voiles la semaine dernière, peut-être une heure après mon passage.  Cela m’a fait quelque chose, ainsi qu’à mon mari. Nous nous étions habitués à cette petite vie blottie dans notre construction.

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La mangeoire des oiseaux a été remise en service au mois de novembre. Mésanges bleues et mésanges charbonnières étaient au rendez-vous. Les bleues beaucoup moins assidues que l’an dernier. Verdiers, chardonnerets élégants( une vraie compagnie) moineaux ( plus nombreux qu’en 2020) se régalent du menu offert si varié en graines. Avec une nette préférence pour le tournesol.  Lorsque celui-ci a disparu,  les chardonnerets et moineaux se rabattent sur le reste. Au sol ce sont les pinsons( un mâle et cinq femelles) qui s’activent à glaner  parmi l’herbe rase. Avec cette pandémie, nous commandons au Drive d’un Leclerc. C’est pratique mais  certains produits sont absents ou en rupture, comme le sachet de graines pour oiseaux sauvages. Nous avons donc dû aller nous ravitailler dans un magasin spécialisé. Le produit trouvé dans celui-ci était légèrement différent de notre habituel. Il contenait des raisins secs, dédaignés par mes petits gourmands. Ce qui me désolait un peu. A tort. Car cette petite différence eut pour conséquence d’avoir un nouveau consommateur à notre  restaurant: la fauvette à tête noire. Elle raffole de ce fruit  et vient lorsque tout est calme. Le mélange contient également du blé et un peu d’avoine. Une aubaine pour une tourterelle à collier nichant dans le voisinage.

Une surprise de taille ces jours-ci. L’apparition de ce narcisse botanique parmi les fraisiers de ma jardinière. Narcissus bulbocodium surgi de nulle part. Car il n’a pas été planté. Alors d’où vient-il? D’une graine apportée par le vent?  J’ai pensé au terreau acheté dans une jardinerie locale. Mais cela fait deux ans que mes jardinières n’en ont pas reçu.  La seule et unique fois où j’ai vu ce narcisse c’était en 1975, au pied d’une dune  dans les Landes,  pas très loin de l’océan. Un ravissant petit groupe capturant la lumière du soleil.

.Il y a un an une belle osmie cornue* avait choisi notre hôtel pour pondre ses œufs.  Ces jours-ci trois jolis petits mâles sont nés et attendent la sortie de ces dames pour les honorer.  Ils vont et viennent entre l’énorme romarin à un mètre cinquante de distance et les tuyaux d’une canne de Provence mis à disposition dans l’hôtel.  Belle patience de la part de ces messieurs car leurs belles se font désirer.  Et ils ne sont pas les seuls. Deux xylocopes font le pied de grue également. De temps à autre ils vont butiner un petit coup pour se désaltérer et se doper d’énergie. Puis ils reviennent poireauter avec une infinie patience je trouve.

Le printemps est là, en avance, à l’instar des cinq ou six dernières années.

 

 

 

 

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MMR ( tous droits réservés)

*peut-être aussi qu’une osmie bicolore a trouvé également un appartement, avec vue  sur le romarin, à son goût. 🙂

 

13 décembre 2020

Le chat médite et glisse

Filed under: animaux, insectes...,Poèmes — Étiquettes : , , — Martine @ 4 h 04 min

De face ou de profil

L’aigu de son regard

Ne vous quitte pas d’un fil

 

Émeraude mouvante

Ambre soir estival

Saphir rêve velours

 

Sous les paupières mi closes

Les pupilles étrécies

Condensent le mystère

 

Le chat médite et glisse

D’une pensée à l’autre

Entre deux bâillements

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MMR ( tous droits réservés)

Merci pour toutes vos réactions, vos partages sur vos petits compagnons. C’est très agréable.

4 octobre 2020

Une mésange astucieuse

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , — Martine @ 2 h 06 min

Il existe maints exemples d’animaux qui savent se débrouiller et s’adapter à la vie près des humains.

J’ai été intriguée, amusée, puis très admirative par le comportement d’une mésange charbonnière.

Tôt le matin, le soleil à peine levé, j’entendais le cri  très reconnaissable d’une mésange. C’était bruyant, tapageur, du style « Place! Faites place! Attention j’arrive! »

Elle se posait sur le grillage,  me surveillait, sur le qui vive. Puis, comme je ne bougeais pas un cil, hop! Elle sautait sur le rebord du chéneau du voisin.

Là, elle se penchait, regardait, semblant chercher  quelque chose. Oui, mais quoi?

Tout en n’oubliant pas de rester vigilante à sa sécurité, elle avançait en sautillant, parfois penchée jusqu’à mi corps.

Et j’eus enfin la réponse. Elle était en quête d’ un pignon égaré par l’écureuil. Ce fût vite avalé.

Mais peut-être y avait-il une autre gourmandise?

Cherchons mieux, dès fois que…

J’eus droit au couple également. Cette fois là ce fût Madame la chanceuse.

Une mésange huppée m’a fait le bonheur du même spectacle. 

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MMR ( tous droits réservés)

4 septembre 2020

Un criquet mystifié

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , , , , — Martine @ 20 h 50 min

Le jour s’efface face à la nuit serpentine et doucereuse. Que cache-t-elle entre les plis de ses voiles rose thé; de sa cape gris souris soutaché de ténèbres ? Les martinets excités offrent un spectacle prodigieux de figures inédites. A son coucher, Phébus, créateur inspiré, joue lui aussi  sur les joues rebondies des nuages.  Ses jets de peinture bronze, violine, orange le disputent au bleu nuit de la Brune*.  L’heure théâtrale émet une vibration sourde et insolite  que percent gaiement les voltigeurs ailés.

Tel un romain de haut rang, ( un comble pour un criquet égyptien) Criquet dîne, étalé de tout son long sur son canapé. Cette couche shiso** est moelleuse, délicieusement parfumée. Quelle succulence! Criquet prend son temps, déguste, flegmatique, détaché de tout ce qui se passe autour de lui. Pourtant, ce jeune orthoptère devrait être plus attentif. L’appétissante couleur pourpre de sa salade cristallise des reflets bleu électrique.  Son costume vert fluo, si pimpant, pétille soudainement d’étincelles dorées, fuchsia, turquoise. Quelle dérision pour un insecte de sa caste! Imaginez! Comment séduire une jolie demoiselle criquet déguisée de la sorte?

L’insecte est complètement déconcerté. Que lui arrive-t’il? Peut-être a-t’il trop  abusé de cette plante qu’il découvre pour la première fois. Ses senteurs de basilic, cannelle et mélisse lui auront troublé la vision. Criquet contemple étonné la feuille à peine grignotée entre ses griffes. Celle-ci  semble moins bizarre qu’il y a une minute. Plus rouge que bleue. Ses pattes aussi retrouvent leur belle teinte de gazon printanier.  Aaaah!  Quel soulagement! Criquet reprend gaillardement son repas interrompu par l’étrange et le mystérieux. A l’horizon, ravi de sa farce, Phébus plonge et disparaît dans la nuit de juillet.

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MMR ( tous droits réservés)

*Brune: autre nom de la nuit

**shiso ou persil japonais: plus d’infos  ICI   ;  des recettes  ICI

Merci beaucoup pour vos messages et commentaires laissés ici ou sur ma messagerie. Ils sont tous très appréciés et motivants.

7 juin 2020

La famille mésange bleue

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , , — Martine @ 4 h 27 min

Ce matin là, le ciel est d’un bel émail éclatant. Les trilles du merle s’envolent à la rencontre du nouveau jour. Abeilles et insectes divers s’activent aux quatre coins du jardin. Tout semble se passer comme à l’accoutumée. Et pourtant, mon intuition me dit que c’est le jour J. Les jeunes mésanges bleues sont sur le point de sortir du nichoir.  Mon mari est prévenu. Cette année, pas question que je rate cet évènement.  Postée  dans l’ombre de l’arbousier,  l’APN à la main, je suis le va et vient des parents nourrissant leurs petits.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les jeunes voix aigües sont fermes, excitées, exigeantes.  Papa et Maman, décidément très méritants,  font la navette entre les  arbustes des alentours et leur bruyante descendance.  Ils enlèvent également consciencieusement les « couches culottes ».

Puis, j’aperçois une tache claire à la porte du nichoir. Ce n’est qu’une silhouette timide et prudente  dans l’ombre.  Elle apparaît, disparaît. Est-ce toujours le même jeune? Ou bien  est-ce la loi du  « hôte-toi de là que je m’y mette! » Peu à peu,  le plus hardi passe la tête. De leur côté, il me semble que les parents espacent les nourrissages. Perchés dans l’olivier, face au nichoir, ils appellent les petits. Que d’atermoiements , d’hésitations jusqu’à l’instant tant attendu où le premier prend son envol.

Une seconde petite frimousse se présente aussitôt.  Timoré,  l’oiselet  prend son temps; finit par vaincre sa peur  et rejoint son ainé.  Quelques minutes s’écoulent lentement.  A l’extérieur  la famille appelle à grands cris les retardataires. Un des parents  finit par  retourner au nid pour accélérer le mouvement.

Un troisième jeune, bridant son appréhension, quitte l’abri sécurisé, se pose brièvement sur la pergola en poussant un cri vainqueur.

Fébrile, je mitraille, surveille la batterie qui semble donner des signes de fatigue. Et zut! Je cours chercher le vieil APN. Au retour, le concert d’appels continue. Ouf!  je n’ai pas manqué la fin de l’histoire.  Un des parents va chercher le cadet , décidément, très peureux. Les minutes s’étirent, interminables avant le grand saut.

Toute la famille  est éparpillée dans les branches au dessus de ma tête.  On fait toilette. On se remet de ses émotions. Papa et maman chassent et nourrissent. Cet instant mémorable aura duré presque deux heures.

Chaque jour je les écoute et les observe de temps en temps  dans l’olivier, les arbousiers, le cerisier de ma voisine ou le vieux cyprès de l’autre côté de la rue.

 

. Ce couple de mésanges bleues nous a tenu compagnie depuis novembre en venant se nourrir à la mangeoire avec les autres oiseaux. En février, première inspection au nichoir. Vidé, nettoyé, désinfecté, celui-ci était prêt à recevoir une nouvelle couvée. Et il fût adopté sans problème. Quel bonheur que d’observer ces beautés de la nature.

MMR ( tous droits réservés)

19 avril 2020

Avril! Vous avez dit avril?

Filed under: animaux, insectes...,au Jardin: fleurs, arbres... — Étiquettes : , , , , , , , , , — Martine @ 3 h 09 min

Avril à l’humeur changeante

Déambulations

Cheminement méditatif

Le regard vague

Flottant et léger

Se réchauffe à l’or des euryops

Se coule au secret d’un iris ténébreux

S’arrête

Curieux

Près du cétoine doré

Occupé à brouter la neigeuse spirée.

La flânerie reprend,  langoureuse, charmée par  les trilles d’un merle inspiré.

L’air saturé de parfums enveloppe

Caresse,

Étourdit délicieusement.

Œillets mignardises

Pois de senteur

Tabacs et jasmin

Coronille et lilas

Maintes fragrances ensorcelantes

Racontent

Volubiles

Les amours mésanges

Verdiers et sansonnets

Moineaux et chardonnerets

La quête pollen de l’abeille dévouée

La séduction rustique de Punaise pour sa belle.

Tandis que sur sa souche, Zard , lézard des murailles, la faim au ventre, guette , avide, l’étourderie mouche ou chenille.

Fièvre vernale à l’enclos du jardin

Où le pas nonchalant

Erre

Détendu

Oublieux de la montre

De la folie des hommes.

Le cœur s’ouvre grand à Nature sereine.

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MMR ( tous droits réservés)

29 mars 2020

Histoires de chiens

Filed under: animaux, insectes...,Océan et Bassin d'Arcachon — Étiquettes : , , , , — Martine @ 7 h 01 min

Chien sans laisse

Sur la laisse

De mer

Chien peu sage

Sur la plage

D’Arès

Chien joueur

Sur l’humeur

De l’eau

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MMR ( tous droits réservés)

je vous remercie pour toutes vos visites  ainsi que vos commentaires très appréciés et qui font vivre ce blog

🙂

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