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Table ensoleillée-
Entre café et croissants
Ton rire homérique
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MMR ( tous droits réservés)
Premier rendez-vous 2012 pour la communauté « entre ombre et lumière, ici, de Hauteclaire.
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Fine aquarelle ce premier lever 2012. J’ai emprunté l’APN de mon mari pour tenter de capturer cette délicate porcelaine, cette timidité du ciel. Timide? Oh oui. La brume avala goulument l’Alaric, la Cité, le village… Mais Phébus d’un doigt impatient déchira ses voiles grise-mine. Adieu nuages! Bonjour lumière!
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Le soleil , vainqueur, épousa la moindre courbe, révéla la gourmandise d’une mouche, la carnation mordorée 

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du fraisier, sa hardiesse à narguer l’hiver par l’éclosion de trois fleurs.
Les larmes de la nuit s’évanouirent…
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Les joyaux du pittosporum, leur tentation rubis, attirèrent les oiseaux. Le chrysanthème tardif, fit bouffer sa chevelure nacrée.
L’azur déploya sa douceur, écrin soyeux où se dora le lichen . Le jour m’offrit son sourire…
MMr( tous droits réservés)
Glisse sous les feuilles
De la vigne épanouie
Sa curiosité or.
Vieux parler troubadour,
Phébus chante l’amour
Aux pampres éblouies.
La belle, feu aux joues,
Secoue sa crinière,
Tortille des vrilles,
Danse, immobile.
Cambrure accueillante,
Ombre désir rouge,
L’amante, grains affolés,
Se sucre de plaisir.
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MMR ( tous droits réservés).
1: La vigne: huile sur toile : 60X60
2: Feuille1: technique mixte à partir de gravure, marouflée sur toile: 30X30
3: Raisins sur fond rouge, technique mixte à partir de gravure, marouflée sur toile: 30X30
Suite du thème de vendredi dernier pour » le coucou du haïku », ici, de Alice et mamylilou.
D’un sentier à l’autre ou à l’écoute des sons…
Lenteur lumineuse-
Moelleux tapis feuilles mortes
Deux pigeons roucoulent
Sur le calme de l’automne
Remous et froissements d’ailes
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D’un sentier à l’autre, souvenez-vous, j’étais en haut de la dune, après une belle grimpette, à admirer l’océan…
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Sentier dans les dunes-
Le vent froisse les oyats
Bruissement soyeux
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La montée avait été plus longue que prévue. Craignant que mon cher et tendre ne s’inquiète, je décide de rebrousser chemin après un petit coucou à l’océan.
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Piste sable blond-
Les grains roulent sous mes pas
Froissis* satinés
La mouette ignore l’automne
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Le retour est d’une facilité qui m’encourage aux pauses: pour écouter, deviner où se cache le mystérieux, le facétieux qui me nargue depuis quelques mètres. Cri-cri-cri lorsque je marche , cessant à mon approche… Soudain je l’aperçois petite chose bruyante. Longues antennes? Ce doit être une sauterelle se croyant encore en été! A-t-il attiré l’oiseau?
Au soleil dunaire-
Boule de plumes sur son perchoir
Trille perce-lumière
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Me voici de nouveau sous le couvert des frondaisons bleu-nuit des pins maritimes. Leurs aiguilles se mêlent au sable, leurs graines aussi. Manne tombée du ciel
grâce à l’étourderie ou la maladresse d’un éclair roux.
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Roi en son royaume-
L’écureuil couleur d’automne
Griffe le silence
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MMR ( tous droits réservés)
* Froissis: bruits de choses froissées
A l’ombre d’un jour solaire
. D’une journée où tout le feu du ciel ruisselle sur ma peau offerte. Délice de ces heures précieuses où je m’enivre de ce soleil 2011 tant aimé, tant capricieux
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Mon regard s’évade vers cet émail trop clair, ce métal brûlant qui se nomme azur.
Cette ombre mange lumière est un havre où il fait bon rêver. Songes ondoyants d’atolls lointains où l’océan vient mourir sur la blancheur du sable. Ma vision se perd au doré craquant du raisin. Caresse ses promesses sucrées que surveillent et soupèsent la guêpe ou le moucheron.
Je me laisse envahir par cette chaleur émolliente… ouvre grands mes arcanes … me fonds au zéphyr, à ce halo scintillant d’heures safranées… bercée par le cri-cri-cri du criquet invisible.
Ces stridulations modulent et fragmentent le Temps. Mon musicien lilliputien ne connait pas la mer. Pourtant ses notes monotones se confondent dans l’espace à celles de son cousin des sables.
D’autres ombres s’étirant sur la dune moirée d’iode et de sel…
MMR ( tous droits réservés)
Aujourd’hui, le thème pour la communauté de Hauteclaire, « entre ombre et lumière », ici, est : les chiens. J’ai eu un elkhound pendant presque 15 ans. Je ne retrouve pas mes belles photos. En attendant de parler de lui, voici deux chiens saisis sur les plages.
Le premier au bord du Bassin d’Arcachon. Il ressemble à un border colie.
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Plage à marée basse-
Parmi algues et coquillages
Enquête canine
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Au bord de l’océan, à la pointe du Cap-Ferret:
Vagues en septembre-
Dédaignant foule et rouleaux
Chien dans pataugeoire.
Parmi poissons et crevettes
Fraîcheur et ingénuité
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L’été s’en est allé avare, cette année, de sa chaleur, de sa blondeur soyeuse ou brûlante… Mais ce jour-là était une magnifique parenthèse.
Bulle de temps cramoisi
Ciselée à l’or fin,
Bourdonnant, zonzonnant
Sa quête suc et pollen.
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La chaleur écrasante pesait sur nos épaules, nos pieds martyrisés par des chaussures inadaptées. Et oui! Au sortir du restaurant, l’idée jaillit et s’imposa. Si nous allions chercher le frais en altitude, près de l’eau… J’ai omis de préciser que nous étions près de Gap, dans les Hautes Alpes. Notre amie nous parla d’un lieu visité dans son enfance: le lac de Charance
Quelques kilomètres d’une route sinueuse, néanmoins agréable, nous amena
près d’une immense prairie rase derrière laquelle se pressait une forêt, elle-même adossée à la montagne. Nous abandonnâmes la voiture parmi ses sœurs sur un parking tout en longueur. Phébus dardait ses langues de feu, nous poussant
vers l’aimant émeraude.
Rondeurs sucré soleil,
Parasol mirabelles,
Avant garde fraîcheur
Du miroir eau dormante.
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L’ombre se faisait douce, caressante . Nous revivions. Invisibles, sifflets et gazouillis se racontaient le temps du paradis perdu.
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Image aquarelle,
Houle azur fracassé
Sous l’urgente dispute
D’un coin-coin furibond.
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Une promenade zen…Un petit bonheur estival. Pas envie de parler de l’automne ce matin. 😉
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Nouveau thème ce mardi, pour la communauté « entre ombre et lumière » de Hauteclaire, ici , aube ou crépuscule.
Je n’ai jamais su faire la différence. C’est plutôt affaire de sensation. Pour le lever, comment choisir parmi mes milliers de photos?
Voici quelques levers derrière le grand Yucca de mes voisins:
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Début de mon poème « Prémices »:
Au petit jour
Lorsque la nuit traine dans les coins
Quel délice ce petit tour dans la fraîcheur de mon jardin…
ici,
et encore
Après l’aube aussi légère qu’une plume sur le parfum des lauriers blancs , passons maintenant au coucher.
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Début de mon poème « Au coucher »:
Chaque soir différent,
Romantique ou tragique,
Parfois inexistant,
Il nous snobe lunatique.
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Le soleil nous accorde,
De ses longs doigts de feu,
Une danse espagnole
Ou un slow langoureux. »
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Ce mardi, nouveau thème pour la communauté « entre ombre et lumière » de Hauteclaire, ici,: la couleur des arbres.
Vaste sujet, magnifique, pris au petit bonheur la chance…
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Couleurs de printemps-
Soies légères et agressives
Arbres séducteurs
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Certains ont une floraison discrète comme le saule pleureur 
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Au soleil alpin-
Nonchalance languissante
Les voiles du saule
Toge rouge imperator
Érable dominateur
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La beauté d’une floraison est émouvante au possible, ainsi que les feuillages d’automne. Mais il ne faut pas oublier les troncs.
A l’heure de la sieste-
Berceuse du peuplier
Contes argentés
Les pins au pied de la dune
Las! Grandeur et décadence.
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Couronne gaillarde,
Délice crème brûlée
Où mon manque s’aiguise,
Je bois ton pervenche,
Ta magie songe bleu.
Alcool or et saphir,
Fièvre mois de Phoebe,
L’été se crépite,
Se miroite à ma peau.
Abeille chasse pollen
Caresse de ses ailes
Mon inertie farniente.
Occulte au quotidien,
Je suis un fil rêveur,
Flèche encre de Chine,
Chorégraphie abstraite
Au pinceau hirondelle…
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