Avec cette exposition à préparer, je n’ai pas beaucoup profité de l’été ; ainsi que de ce bel automne, si estival. Aussi, histoire de libérer ma frustration, je vais remonter le Temps . Le jardin était si beau!
Cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci.
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Un peu de poudre perlimpinpin
Plus de minutes
Plus de secondes
Chutttt…
L’horloge ralentit
Aiguilles croisées sur son cœur assoupi, son tic-tac n’est plus qu’un murmure…
Le Passé, au présent, est une bulle rêve doré
Sur un air de jasmin, la mouche bombille l’avide de sa faim
Soleil, ivre de lui-même, ouvre grand son intime
Or
Feu
Bronze
Éloquence incendiaire séduisant l’ouvrière ou l’abeille sauvage.
Indifférent aux mots de ce Phébus minus, Amour chorégraphie un pas de deux austère. Oxythyrea funesta* s’aiment à la cosaque sous l’ombre impudique de l’arum virginal.
L’été en pente douce fredonne et bourdonne
Au pied du lilas, fané de trop me plaire
Mille et un papillons ombre et lumière caressent l’orbe soyeux de mes capucines
A rebrousse-Temps
Captant l’irréel pour en draper mon âme, je flemmarde et souris au songe vagabond…
MMR ( tous droits réservés)
* Oxythyrea funesta: coléoptère , cousin du cétoine doré.