Les voyages immobiles… … de Martine Madelaine-Richard

4 décembre 2022

Le resto est ouvert!

Le jardin entre dans son sommeil hivernal. Première gelée matinale hier. Pas trop forte. Mais ce froid stimule l’appétit et le besoin en calories de nos petits visiteurs à plumes.  L’information est passée. Le resto est ouvert! A table! A table!

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Je ne sais si c’est le fait de leur donner à manger chaque hiver depuis plusieurs années, mais il me semble que la population des moineaux autour de chez nous a augmenté. Entre les arbustes et la zone au sol près de la mangeoire,  j’ai compté jusqu’à environ une vingtaine de piafs.

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Les chardonnerets  viennent en nombre eux aussi. Toute une compagnie  se dispute les meilleures places. Faute de pouvoir accéder  au buffet, ils se rabattent sur  ce qui tombe au sol. Parfois, certains plus futés cherchent et trouvent.  Faute de temps le jardin est un peu à l’abandon depuis un an. Un énorme pied d’onagre (après nous avoir réjouis par le soleil de ses fleurs) en a profité pour monter en graines. Et celles-ci sont très prisées des chardonnerets qui furètent partout. A deux pas, le bord du carré potager n°4  sert d’excellent perchoir pour patienter.

Les mésange bleues se font plus rares que les années précédentes. Peut-être qu’elles n’apprécient pas toute cette concurrence?

Les mésanges charbonnières, moins timorées, s’imposent et chipent à la moindre occasion les savoureuses graines de tournesols.

Les pinsons, comme à leur habitude, dédaignent la gamelle. Ils préfèrent  glaner entre les herbes les miettes retombant de la cantine au-dessus de leur tête.  Depuis la tour de guet seringat  Monsieur Pinson des arbres, méfiant,  surveille et laisse un peu aller  les femelles en avant garde.

Le resto est ouvert! A table! A table!

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MMR ( tous droits réservés)

20 novembre 2022

Une visite inattendue!

Près de l’arbousier, le 2 novembre, un mouvement vif , un peu sombre, attira mon regard. En me rapprochant, je vis que c’était un grand papillon. Le plus grand d’Europe  je crois. Enfin, parmi ses copains diurnes: Le nymphale de l’arbousier. Répondant également au joli nom de Charaxe Jasius ou Pacha à deux queues.

 

J’avais déjà eu le grand bonheur de le photographier lors de mes vacances au bord du Bassin d’Arcachon l’an dernier.

Suivre ce lien pour lire ou relire mon billet à son sujet  ICI

Cette beauté, ce joyau vivant, voletait ici et là, tantôt côté jardin, tantôt côté rue, parfois faisant du sur place

Manifestement il s’agissait d’une femelle pondant un œuf à la fois  sur les feuilles joliment vernies. J’étais ravie de la voir. Cela faisait plusieurs années que je ne pouvais que deviner ses visites en découvrant les feuilles grignotées par ses chenilles.  A vrai dire peu de dégâts grâce au travail efficace des oiseaux extrêmement présents dans ma closerie.

Mais il est temps de vous parler de cette visite inattendue. C’était le 13 novembre dernier. Le nez en l’air je me demandais si ce léger brouillard allait se dissiper ou tourner à la pluie. Lorsque soudain, dans mon dos, résonna un minuscule cri aigu. Semblable à celui émis par la femelle mésange bleue « tsi! tsi! tsi! ! ».  Petite boule de plumes à la longue queue étroite. Ooooh! Quelle joie! Une orite. Appelée le plus souvent Mésange à longue queue.  C’est la première fois que je constate la présence de cet oiseau dans mon jardin, ou aux alentours.

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Extrêmement rapide,  ne tenant pas en place, ce passereau n’est pas évident à photographier. Cette année j’ai souvent eu l’occasion de l’observer près de notre mobilhome au bord du Bassin. Mais il me fût impossible de réussir ne serait-ce qu’un cliché.  Ces deux photos ci-dessus ont été prises en 2021. Et ce sont les seules!

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MMR ( tous droits réservés)

13 novembre 2022

Petits mais… costauds!

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , , , , , — Martine @ 6 h 52 min

Un jardin requiert beaucoup d’attention si l’on veut qu’il soit beau.  Certaines années sont « relativement » calmes sur le plan des dégâts causés par les insectes. Mais en 2016, il y eut une invasion monumentale de pucerons jaunes sur notre beau laurier blanc au parfum si enivrant. J’étais catastrophée. Que faire pour sauver notre arbuste  tout en ne nuisant pas aux petites vies aux alentours. Je pensais au savon noir si efficace.  Mais, finalement, je ne fis rien. Absolument rien. Pourquoi?  Parce qu’après avoir bien scruté et évalué la situation, je décidais de  laisser le champ libre à Dame Nature pour régler la question.

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Et bien m’en a pris. Car de l’aide, il y en eut. Et pas qu’un peu. Ci-dessous, une des cinq ou six larves de coccinelles en action. Ce sont de redoutables prédatrices  qui dévorent jusqu’à 200 pucerons par jour.

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Plusieurs coccinelles étaient également de la partie. Chacune engloutissant par jour environ ( soit disant)  cinquante de ces proies bien dodues.

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Cette manne attirait bien du monde. Ci dessous, la larve de la demoiselle aux yeux d’or: la chrysope. Cet insecte fit honneur à son autre surnom: « Le lion des pucerons ».

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Une grande sauterelle se prélassait au sommet du laurier. Sans doute était elle en train de digérer ce menu fort copieux.  Deux jours après je constatais la redoutable efficacité de toutes ces aides du jardinier. Plus aucun puceron!

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Ce ne sont pas les amateurs de pucerons qui manquent: larves de syrphes ( diptères: des mouches),  la malachie à deux taches et le téléphore fauve ( coléoptères), certaines punaises( hétéroptères) et minuscules guêpes ( hyménoptères), et n’oublions pas les mésanges bleues  .

Ces observations m’avaient inspirée une nouvelle pour mon recueil « Paroles de jardin ». Voir ci-dessous un extrait de « Au feu! Au feu! »

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 » Au cœur de la plate-bande, Rosier peut de nouveau respirer à son aise.

Les coccinelles font place nette. Autour de lui l’espoir renaît. Cet optimisme, Fenouil ne l’éprouve pas. Ses fins plumets vert gazon sont littéralement gaînés de goules ton sur ton:

  • Ici, il n’y a pas de quoi pavoiser. Autour des colonies aphydiennes*, les fourmis reçoivent des renforts. La lutte est chaude. Notre armée de sapeurs va être débordée.
  • Je confirme les dires de Fenouil, gémit Valériane.
  • Pas d’inquiétude. L’appel a été lancé. La force publique a pris en compte nos doléances. Tout ce qui lui reste de régiments, escouades légères arrivent à la rescousse, les rassure Hibiscus.
  • Et les syrphes? se renseigne Delphinium. Quelqu’un a pensé à aviser les syrphes de la situation calamiteuse qui est la nôtre?
  • Et les syrphes? contrefait Coquelicot. Enfin voyons! Tout le monde sait que ce sont des butineurs.
  • Les adultes, oui. Par contre leurs larves sont aussi carnassières et performantes que celles des coccinelles, énonce doctement Althea. Et leur vert pâle est un parfait camouflage vu du ciel. Merci pour ta remarque Delphinium. Nous allons les solliciter également. »

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MMR ( tous droits réservés)

  • colonies aphydiennes: colonies de pucerons

6 novembre 2022

P’tit Roux

Filed under: animaux, insectes...,Océan et Bassin d'Arcachon — Étiquettes : , , , — Martine @ 7 h 44 min

Fruutttt! Il est là! Fruutttt! Déjà là-bas! P’tit Roux court le long des troncs, vers le haut, vers le bas, de ses routes aériennes.

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Hop! Le voici sur la branche tendant la main vers le fruit du chêne centenaire.

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Installé posément, il décortique sa prise. Ce gland chauffé au soleil estival est un délice dont il ne se lasse pas.

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Quel joli tableau! Mais le poids de mon regard le gêne, l’embarrasse. Alors, courroucé, il me jette un coup œil, puis jaillit sans crier gare dans la lumière ambrée! Son trésor dans la gueule, l’écureuil se fond parmi les ombres aux senteurs d’iode et de résine. Ce sauvageon me laisse plantée là, sous le charme.

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MMR ( tous droits réservés)

23 octobre 2022

Ah! Un bon bain!

Ah! Un bon bain ! Y’a que ça d’vrai! N’est-ce-pas le chien? Qui ne s’est pas laissé aller à contempler un  brave toutou jouant avec les vagues? Ou appréciant une baignade prolongée , sourd aux rappels de son maître.

Plus banal, une mouette se baignant et se lavant avec grande application au soleil matinal.

Faire trempette encore et encore à l’image de ce rouge-queue photographié dans le joli petit port de Biganos (Bassin d’Arcachon)

Pas d’eau à disposition? Qu’à cela ne tienne. N’oubliant pas l’excellent bain de poussière pratiqué un peu partout sur la planète.

Pour terminer, voici une scène qui sur le moment m’a fort intriguée. Un oiseau  battait des ailes, se frottait, puis recommençait son manège au cœur d’un tamaris. Tilt! Soudain je compris. Il se lavait  tout contre les feuilles chargées de rosée. Une ou deux minutes après il fût rejoint par trois autres  compagnons.  Un spectacle étonnant et fort divertissant.

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MMR ( tous droits réservés)

Je vous remercie bien fort pour tous vos commentaires et messages d’amitié qui font vivre ce blog

🙂

2 octobre 2022

Les hirondelles

Filed under: animaux, insectes... — Martine @ 9 h 02 min

L’automne et ses beaux nuages.

J’ai eu la chance d’assister, il y a fort longtemps, au départ d’un groupe d’hirondelles. Toutes rassemblées sur les fils comme autant de notes de musiques sur une partition. Mais, cette fois, ce fût complètement différent.

Durant deux ou trois jours jours elles ont tourné, viré, virevolté, s’éloignant puis revenant. Entre 8h30 et 9h30. Et tellement nombreuses! Un vrai bonheur! D’où venaient-elles?  Parce qu’au village,  de tout l’été, je n’ai vu qu’un seul couple. Peut-être étions nous une étape sur leur long voyage vers l’Afrique?

La maison de mes voisins semblait être le point central du rendez-vous.  Les oiseaux se posaient sur l’antenne tv, le toit, les arbustes autour, le pin  d’à côté. Départ, faux départ. Cela ne cessait pas jusqu’au moment où l’ensemble répondant à un signal mystérieux s’envola en longues courbes gracieuses et tourbillonnantes…

 

 

 

 

SEPTEMBRE

Leurs gazouillis joyeux ont déserté l’azur.

Hirondelles,

Martinets,

Aux ombres insaisissables,

Strient les dunes dorées,

Les dominos blanchis des villages africains.

Une cacophonie envahit leur espace.

Grives et

Étourneaux,

A l’appétit vorace,

S’abattent sur nos vignes,

Nuages de vendangeurs aux becs inassouvis.

Fin d’été aigre-doux, traînant un peu les pieds.

Un jour chaud,

Un jour froid,

Hésitant et rêveur,

Sur les routes bleutées des migrateurs ailés…

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Ce poème figure dans mon recueil « Escapades bleues… or »

 MMR ( tous droits réservés)

28 août 2022

Être ou ne pas être…

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , , , , , , — Martine @ 7 h 27 min

IMG_0005_v1Être ou ne pas être… beau : telle est la question.

En contemplant quelques représentants du monde animal, c’est une réflexion qui me trotte dans un coin de la tête. Pardon à Mr. William  Shakespeare d’avoir détourné son vers si célèbre.

Cliquez sur les photos pour agrandir svp, merci.

IMG_0006_v1.

-Ma chère, que penses-tu de « Col étriqué »?

– Il fait le malin, se donne en spectacle. C’est qu’il est amoureux!

– A ton avis, qui est l’heureuse élue?

–  Tu me poses une colle. Car toutes ces dames font toilette.

–  Moi, je parie sur la  rousse aux yeux surlignés. Elle a du chien cette petite.

–  Huummm….Elle cancane trop, à mon goût.

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– Et les cygnes?

– Et bien quoi les cygnes?

– Vois comme ils se font beaux. Et que je  te lisse les plumes. Et que je t’ébouriffe le jabot. Y aurait-il de l’amour dans l’air là aussi?

–  Pas sûr. On peut se parer juste pour le plaisir de se sentir bien, d’être agréable à voir. D’autre part, les oiseaux doivent prendre soin de leur vêture.  Ils aèrent, graissent pour se préserver du froid humide.

– Quel travail!

– Bah, question d’habitude.

– Moi, j’aimerais être chat-huant.

– Tiens donc! Que reproches-tu à ta condition de canard?

– Je n’aime pas l’eau. Elle m’oblige à passer un temps fou sur chaque plume pour les imperméabiliser. Et puis,  la séduction de la nuit riche de mystère frissonnant; ce troublant domaine de la hulotte. .. Son cri si intrigant, autrement plus distingué que notre coin-coin nasillard .

–  Notre « coin-coin » comme tu dis, est riche de personnalité.

– Quel clairon!

– Hé! hé! Un instrument très apprécié du voisinage lorsqu’on aperçoit les moustaches affamées de Renard.

– Il est vrai que pour ça, nous sommes pourvus d’un bel organe.

– Ah, je suis heureux que tu le reconnaisses. Tiens, tu as une plume rebelle là, près du cou.

– Où?

-Attends, laisse-moi faire. Voiiiilà! C’est réparé.  Tu es éblouissant, à tomber. Elle est pas belle la vie?

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MMR ( tous droits réservés)

  • « être ou ne pas être: telle est la question » vers que déclame  Hamlet

Les oiseaux passent une grande partie de leur temps à se faire beau. IMG_0042_v1En passant et repassant inlassablement leur bec dans leur plumage.

à droite: le héron cendré saisi en pleine opération lustrage.

 

Une petite fantaisie écrite en novembre 2014 .

A cette époque j’avais encore l’option d’agrandir les photos sur le blog. Alors, n’hésitez pas à cliquer sur chacune.

Merci pour tous vos commentaires que je découvre semaine après semaine avec curiosité et joie.

21 août 2022

Chat

Filed under: animaux, insectes... — Étiquettes : , , — Martine @ 6 h 43 min

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Chat, cède chaque soir

A l’appel somnambule,

Ce besoin des pattes

Goulues d’aventures.

 

Rayé ténèbres et lune,

Moustache triomphante,

Casanova, à l’aube,

Revient le poil hirsute.

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MMR ( tous droits réservés)

7 août 2022

Un printemps pétales et plumes

Filed under: animaux, insectes...,au Jardin: fleurs, arbres... — Étiquettes : , , , , , , — Martine @ 7 h 36 min

En juin  et juillet  un énorme pied d’onagre nous a régalé de son éclat lumineux. Ces grosses fleurs ont été également fort courtisées par abeilles, mouches et autres insectes.

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Un petit oiseau à la robe  très discrète a visité pendant un long moment mes carrés potagers.

Un coup ici, un autre là, il furetait partout avec application. Nous l’avons vu attraper une chenille et d’autres proies minuscules.  Ce chasseur a fait un sacré bon travail. Son aide a été très appréciée.

Je me suis demandé si ce n’était pas un juvénile de la fauvette mélanocéphale. Le cercle rosé autour de l’œil semble l’indiquer.

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Et puis, la famille Merle a été fort présente.   Des parents très consciencieux ne ménageant pas leur peine afin d’élever leur nichée. Ils ont remué tous les amas de feuilles, gratté dans les herbes. Ce qui est moins plaisant ce sont les trous dans les carrés. Là,  il faut les surveiller afin de  reboucher derrière leur passage. Car la grande chaleur est une calamité cette année pour mes tomates. Enfin, je râle mais je souris  aussi car ils sont si mignons.

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Il  y a trois ans, dans le carré n°5,  j’ai eu la surprise de voir pousser une plante  me faisant penser à une orchidée indigène. Il a fallu  attendre l’année suivante pour contempler la fleur. Ce fût un énorme lys virginal. D’où venait-il? Car je suis bien certaine de  n’en avoir pas acheté ni en avoir reçu un seul en cadeau. La réponse?  avec les sacs de terreau potager. Il a suffit d’une minuscule bulbille et me voici à présent avec une colonie de six pieds. Quelle beauté!  Mon mari et moi étions aux anges!

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MMR ( tous droits réservés)

15 mai 2022

Et voici mai…

Nous pourrions dire qu’en ce moment, c’est le jardin de toutes les senteurs. Œillets mignardises, pois de senteur, rosier ancien et chèvre-feuille poussent à qui mieux mieux leurs notes parfumées. C’est un enchantement olfactif!

Beaucoup de fleurs, cultivées ou sauvages, s’épanouissent en rivalisant de beauté et de fragrances étourdissantes. Ce qui fait le bonheur de maintes petites vies. Beaucoup d’oedémères ( coléoptères), de mouches ( diptères), quelques papillons ( lépidoptères) d’abeilles domestiques et sauvages ( hyménoptères) se croisent et s’entrecroisent un peu partout autour de la maison. A l’hôtel à insectes quatorze tubes de la canne de Provence ont leur bouchon d’argile. D’autres ont encore leur porte fermée l’année dernière. Chaque classe d’abeilles naissant à différents moment du printemps et de l’été. Ces jours -ci  des prétendants aux beaux yeux verts sont à l’affût et inspectent les tuyaux à tour de rôle. Ils sont trois  ce matin à faire le pied de grue sur l’hôtel ou les plantes à proximité. Ces demoiselles se font désirer.

Dans les jardinières les fraisiers sont en fleurs et commencent à développer leurs fruits. Mais les plus hâtifs sont ces jolis petits fraisiers des bois.  Pas assez sucrés mais quel parfum!

Cette année une ravissante surprise est née sous l’olivier. L’ophrys abeille ( ophrys apifera). Une orchidée sauvage très fragile et sensible à l’excès d’humidité. Ce printemps elles sont deux, à 50 cm l’une de l’autre. Dans le reste du jardin foisonnent les orchis pyramidales (anacamptis pyramidalis: rose fuchsia ou rose pâle), les sérapias rouge sang,  qui seront sous peu rejoints par les orchis bouc dont les hampes florales commencent à s’élever.

La fauvette mélanocéphale, dont je vous ai parlé la dernière fois, m’a offert une grande joie. J’ai eu la chance d’assister à sa chasse au cœur du pommier. Et celle-ci fût très positive. Mr Fauvette a capturé une grosse chenille verte bien grassouillette. De quoi bien nourrir sa nichée.

 

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Orchis pyramidales roses et sérapias rouge sang colonisent ma petite friche mais pas seulement. Elles font  à présent le tour de la maison et apprécient même pots et jardinières.

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Blog en pause.

Merci pour tous vos commentaires ici et hors blog qui réchauffent le  cœur.

MMR ( tous droits réservés)

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