
De gauche à droite, sur le muret: verdier, moineau, fauvette à tête noire. En remontant, dans le laurier, à droite: le rouge-gorge et un verdier. Dans la mangeoire: encore un verdier en compagnie de trois chardonnerets.
Cet hiver, la fréquentation de la mangeoire est nettement plus importante que les années précédentes. Les verdiers sont beaucoup plus nombreux. Ainsi que le pinson des arbres. Jusqu’à trois mâles en même temps et presque autant de femelles. Le rouge-gorge lance son puit! puit! aux quatre coins du jardin. Les mâles fauvettes à tête noire et fauvette mélanocéphale furètent assez souvent au cœur des lauriers roses, du seringat, des nombreux arbustes et grosses touffes de fleurs..
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Cela ne va pas sans quelques frictions. Pourtant, la gamelle est pleine et chaque jour renouvelée.

Ayant observé que le pinson des arbres restait au sol, un second point de nourrissage a été installé. Il y va, parfois.

Mais là aussi la place est disputée. Les moineaux domestiques, très timides l’an dernier, en 2022 se montrent plus hardis. Cette seconde « gamelle » a été placée dans le carré potager n°3. Tout ce qui retombe est picoré par pinsons, verdiers, moineaux.

Depuis peu j’ai ajouté, au sol, des vers de farine secs. Un met très apprécié par le rouge-queue. Et, depuis hier, par le sansonnet du toit et un moineau.

Les tourterelles viennent également se restaurer à l’exemple de tout ce petit monde.



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De gauche à droite: femelle pinson des arbres; femelle pinson du nord; mésange bleue.
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Le 13 février, quelle surprise que de découvrir de nouvelles boules de plumes. Ci-dessus le pinson du nord. C’est la première fois qu’il vient se nourrir à notre resto-rapide.

Le même jour, comme s’ils s’étaient donné le mot, un couple de tarin des aulnes s’invite à la table. De gabarit à peu près égal à celui des chardonnerets. Leur plumage blanc, vert olive, jaune vif et noir est splendide.

Avec tant de concurrence ( j’ai compté en 5 mn, jusqu’à environ vingt cinq oiseaux tout confondu), nous voyons moins les mésanges bleues et les charbonnières. Mais elles sont là, pas de soucis.Et nous offrent la joie de petites visites.
Nouvelle info depuis la publication de cette page: le rouge-gorge vient lui aussi piquer les vers de farine. Je suis si contente! 🙂
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MMR ( tous droits réservés)
Pour celles et ceux qui l’avaient raté, j’avais parlé d’une famille mésange bleue ICI
Et des oiseaux visitant notre jardin ICI

















regorgent de fruits et de ravissantes clochettes laiteuses. Papillons, mouches, guêpes, gros bourdons et oiseaux se partagent ces délices sucrés.
chatouillé par maints parfums… La beauté d’une couronne de pétales flamboyants capture le regard. La neige d’une autre fascine par sa pureté odoriférante. Tandis que le promeneur s’émerveille , dans son dos, une tragi-comédie déroule son scénario lilliputien.
par ce manque évident de galanterie.











visiteurs empressés. Quelques hyménoptères ( abeilles sauvages, symphites jaune et noir) et coléoptères se glissent discrètement parmi l’affluence bourdonnante des diptères.





Mais vu sa grande taille je me demande si ce n’est pas plutôt Dame Criquet qu’il faudrait dire. Chaque fois que j’avais à faire dehors, ou juste pour le besoin de m’aérer, j’allais lui jeter un coup d’œil, prendre de ses nouvelles. Car visiblement elle ne quittait pas son refuge pour se nourrir, changeant seulement, parfois, de position. Était-elle en hivernation? Ce bel insecte a mis les voiles la semaine dernière, peut-être une heure après mon passage. Cela m’a fait quelque chose, ainsi qu’à mon mari. Nous nous étions habitués à cette petite vie blottie dans notre construction.
Verdiers, chardonnerets élégants( une vraie compagnie) moineaux ( plus nombreux qu’en 2020) se régalent du menu offert si varié en graines. Avec une nette préférence pour le tournesol. Lorsque celui-ci a disparu, les chardonnerets et moineaux se rabattent sur le reste. Au sol ce sont les pinsons( un mâle et cinq femelles) qui s’activent à glaner parmi l’herbe rase. Avec cette pandémie, nous commandons au Drive d’un Leclerc. C’est pratique mais certains produits sont absents ou en rupture, comme le sachet de graines pour oiseaux sauvages. Nous avons donc dû aller nous ravitailler dans un magasin spécialisé. Le produit trouvé dans celui-ci était légèrement différent de notre habituel. Il contenait des raisins secs, dédaignés par mes petits gourmands. Ce qui me désolait un peu. A tort. Car cette petite différence eut pour conséquence d’avoir un nouveau consommateur à notre restaurant: la fauvette à tête noire. Elle raffole de ce fruit et vient lorsque tout est calme. Le mélange contient également du blé et un peu d’avoine. Une aubaine pour une tourterelle à collier nichant dans le voisinage.
Narcissus bulbocodium surgi de nulle part. Car il n’a pas été planté. Alors d’où vient-il? D’une graine apportée par le vent? J’ai pensé au terreau acheté dans une jardinerie locale. Mais cela fait deux ans que mes jardinières n’en ont pas reçu. La seule et unique fois où j’ai vu ce narcisse c’était en 1975, au pied d’une dune dans les Landes, pas très loin de l’océan. Un ravissant petit groupe capturant la lumière du soleil.
Ces jours-ci trois jolis petits mâles sont nés et attendent la sortie de ces dames pour les honorer. Ils vont et viennent entre l’énorme romarin à un mètre cinquante de distance et les tuyaux d’une canne de Provence mis à disposition dans l’hôtel. Belle patience de la part de ces messieurs car leurs belles se font désirer. Et ils ne sont pas les seuls. Deux xylocopes font le pied de grue également. De temps à autre ils vont butiner un petit coup pour se désaltérer et se doper d’énergie. Puis ils reviennent poireauter avec une infinie patience je trouve.















Un troisième jeune, bridant son appréhension, quitte l’abri sécurisé, se pose brièvement sur la pergola en poussant un cri vainqueur.

